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sarkozy - Page 2

  • Informations sur le meeting de Nicolas Sarkozy, ce samedi à LYON

     Meeting de

    Nicolas Sarkozy

     

    Samedi 17 mars

    à 16 heures

     

    à LYON

    (Parc des Expositions Eurexpo,

    Espace Convention,

    Boulevard de l'Europe,

    69680 CHASSIEU)

     

    Informations relatives au déplacement de ce samedi 17 mars 2012 à Lyon, à l'occasion du meeting de soutien à notre candidat, Nicolas Sarkozy.

    Deux points de départ :

    • Annemasse, gare routière (près de la salle Martin Luther King) à 12 h 30 pour une arrivée à 14 h 45,
    • Annecy, parking Sainte-Bernadette - Avenue de France  face à l'Impérial Palace à 13 h 00  pour une arrivée à 14 h 45.

    Pour vous inscrire et pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter :

    Permanence UMP Haute-Savoie 

      04 50 46 84 52

    ump74@wanadoo.fr

    ou

    Gérald LAUFF

    06 89 19 61 89

    gerald.lauff@wanadoo.fr

    Pour les personnes désirant se rendrent en voiture particulière, veuillez trouver ci-joint le plan d'accès et de stationnements.

    Bon meeting à tous ...

    03 - 15mars12 - 2012 1.jpg03 - 15mars12 - 2012.jpgmeeting,candidature,election presidentielle,nicolas sarkozy,villepinte,ump,ump74,politique 

  • Meeting de Nicolas Sarkozy à LYON le samedi 17 mars

    Meeting de

    Nicolas Sarkozy

     

    Samedi 17 mars

    à 16 heures

     

    à LYON

    (Parc des Expositions Euroexpo,

    Espace Convention,

    Boulevard de l'Europe,

    69680 CHASSIEU)

     

     

    Informations actuelles :

     

    • Ouverture des portes à 15 heures.
    • Les invitations (mails, SMS et courriers) partiront de Paris.
    • Les inscriptions se feront à la permanence UMP d'Annecy pour la Haute-Savoie

    Comme pour chaque meeting, il est prévu d'organiser des bus depuis la Haute-Savoie jusqu’à Lyon (infos à venir).

     

    Pensez à vous inscrire au plus vite

    auprès de la permannence UMP Haute-Savoie :

     

    04 50 46 84 52

     

    ump74@wanadoo.fr

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  • Programme définitif de la visite de Nicolas Sarkozy ce jeudi à ANNECY

    Programme de la visite :

    12 heures : arrivée au centre ville d'Annecy

    12 h à 13 h : rencontre des commerçants annéciens dans la Vieille Ville

    13 h à 14 h : déjeuner dans le centre d'Annecy

    14 h 15 : café dans un bistrot de la Vieille Ville

    14 h 30 : départ pour la fromagerie Chabert à Vallières

    15 h à 16 h 30 : visite de la fromagerie Chabert

    17 h 30 : meeting de campagne à l'Arcadium à Annecy

    Meeting à l'Arcadium (Parc des Sports d'Annecy) :

    Pas de réservation nécessaire ... les premiers arrivés seront les premiers servis.

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    Dauphiné Libéré du 16 février

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    Essor Savoyard du 16 février

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  • Premier meeting de campagne de Nicolas Sarkozy ce jeudi à Annecy

    02 - 14fev12 SARKOZY.jpg

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    Présence confirmée de

    Nicolas Sarkozy,

    Président de la République

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    Afin de vous accueillir dans les meilleurs conditions, merci de bien vouloir vous inscrire auprès de votre fédération.

    Fédération UMP de Haute-Savoie

    Tous les matins de 9h à 12h

    mardi et mercredi de 14h à 19h

    Téléphone : 04 50 46 84 52

    e-mail : ump74@wanadoo.fr 

    sur la page Facebook

    N'hésitez pas à venir accompagné de toutes celles et tous ceux qui souhaitent se mobiliser pour défendre l'action du Président de la République au service des Français. 

    Dauphiné Libéré du 15 février

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  • Points clés de l'intervention du Président de la République le 29 janvier

    L’essentiel :

     

    Le Président de la République a annoncé une nouvelle étape de transformation de notre pays, dans le respect du calendrier qu’il a annoncé au Français le 31 décembre dernier : sommet social le 18 janvier, consultations jusqu’à la fin du mois, décisions fin janvier pour une mise en œuvre immédiate.

     

    Le Président de la République a rappelé son objectif : faire que la France soit plus forte dans le nouveau monde qui sortira de la crise. A l’heure où la crise ébranle les économies les plus solides de la zone euro, il ne peut y avoir de pause. Pendant 6 mois, le Président et ses homologues européens se sont battus pour juguler la crise financière. Le Président veut relever maintenant le défi de la crise économique. Le nombre de chômeurs s’accroit. Il faut donc poursuivre les réformes pour prendre le prochain train de la croissance. Ceux qui disent qu’il faut les reporter à plus tard sont irresponsables.

     

    L’enjeu, c’est l’avenir de la France et des générations futures. La France est un grand pays : elle a de nombreux atouts, une économie solide, une bonne cohésion sociale, un système de formation efficace. Mais elle doit se battre pour garder sa place dans un monde de plus en plus dur, touché par une crise sans précédent. Elle doit réduire l’écart de compétitivité avec ses concurrents, notamment l’Allemagne, qui n’ont pas subi les 35 heures. Si elle fait les bons choix, la France maitrisera son destin. Pour surmonter ses difficultés, elle doit avoir le courage de poursuivre les réformes. C’est ce que propose Nicolas SARKOZY, en affrontant la réalité avec lucidité.

     

    Pour que la France soit plus forte dans la mondialisation, le Chef de l’État a annoncé des réformes justes. Elles rendront notre économie plus compétitive avec un objectif prioritaire et cohérent : l’emploi. Elles visent à combattre les délocalisations,  créer davantage d’emploi pour les Français, et mettre à contribution la finance pour réparer les dégâts de la crise.

     

    Face à la crise, Nicolas SARKOZY oppose la vérité sur la situation et le courage de l’action. Pas de promesses intenables, pas de rêve chimérique, mais des réformes structurelles pour que notre pays puisse affronter le monde. La France qui sortira plus solide de la crise, c’est une vie meilleure pour les Français : des emplois plus nombreux, des salaires en hausse, plus de logements, plus grands et moins chers.

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  • Voeux du Président de la République aux parlementaires

    Lors de son intervention hier soir, le Président de la République a tout d’abord remercié les parlementaires d’avoir voté les réformes indispensables pour sauver notre modèle social.

    Il a réaffirmé la solidité de nos institutions, en soulignant l’apport de la révision constitutionnelle de 2008 pour :

    • Donner de nouveaux droits à nos concitoyens : la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), enfin créée après 20 années de débats, est un immense progrès pour les libertés individuelles ; la création du Défenseur des droits est une nouvelle garantie d’un État de droit moderne.
    • Revaloriser le rôle du Parlement, avec notamment la discussion en séance publique sur la base du texte adopté en commission, le partage de l’ordre du jour, la limitation en droit de l’usage du 49-3 et son absence d’utilisation dans les faits depuis Pompidou.
    • Doter l’opposition d’un statut, qui lui permet notamment de disposer de nombreuses plages d’ordre du jour ; en outre, la présidence de la Commission des finances de l’Assemblée nationale a été confiée à l’opposition et un parlementaire de l’opposition a également été nommé à la première présidence de la Cour des comptes.
    • Davantage encadrer les prérogatives du Chef de l’État : limitation à deux du nombre des mandats présidentiels consécutifs, interdiction de faire grâce à titre collectif, encadrement du recours à l’article 16, fin de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, contrôle par les commissions parlementaires de l’usage du pouvoir de nomination du Président pour les postes les importants. Contrôle des comptes de l'Elysée.

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  • Visite officielle du Président de la République ce mardi en Haute-Savoie

    Essor Savoyard du 8 décembre 2011

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    Lors de sa visite en Haute-Savoie mardi, le Président de la République sera accompagné de François Baroin, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et de Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation.

    A Sallanches, sa visite sera consacrée au label "Origine France Garantie", qui permet de garantir l’origine nationale d’un produit et d’aider les produits français à mieux se faire repérer par les consommateurs, mais aussi de favoriser le maintien des savoir-faire en France.

    Ce déplacement sera l’occasion de rappeler les enjeux de la « marque France » sur le marché intérieur comme à l’export.

    Le chef de l’État visitera également l’usine Dynastar, qui vient d’annoncer une relocalisation des activités d’Asie vers la France pour ensuite présider une table ronde à la salle municipale Léon Curral en présence des principaux acteurs économiques du département.

  • Reunion publique ce soir à THONES

    Beaucoup de monde ce soir pour ma réunion publique cantonale à Thônes.

    A soirée particulière, dispositif particulier : ma réunion publique démarrant à 19 heures 30, nous avons installé une liaison internet permettant de suivre en direct l'intervention télévisée des présidents Sarkozy et Obama.

    Nous avons ensuite débattu dans la foulée de la situation grecque et de l'intervvention des présidents ... un bel exemple de démocratie participative !

    Les autres sujets abordés lors de la réunion :

    • le FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière)
    • la situation en Italie
    • le PLF 2012 (Projet de Loi de Finances 2012)
    • le PLFSS 2012 (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2012)
    • la fraude
    • Les annonces possibles dans le cadre du PLFR 2012 (il y aura un Conseil des Ministres extraordinaire lundi)
    • les dépenses de l'Etat
    • le financement des collectivités locales
    • le classement des Aravis
    • la région Rhône-Alpes (intervention de la conseillère régionale d'Annabel André)
    • le nouveau fonctionnement du Sénat (intervention du sénateur Pierre Hérisson) ...

    Bref, une réunion publique très riche qui a commencé à 19 heures 30 ... pour se finir à 22 heures 30.

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    Vidéo de l'intervention des présidents Sarkozy et Obama

     

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    Dauphiné Libéré du 1 novembre 2011

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    Essor Savoyard du 3 novembre 2011

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    Dauphinée Libéré du 6 novembre 2011

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  • Un pas décisif vers la sauvegarde de la zone euro

    Depuis le début de la crise économique en 2008, Nicolas Sarkozy a toujours été en première ligne pour organiser une réponse coordonnée et proportionnée à l’ampleur de la crise.

    Face à la crise des dettes souveraines, le Chef de l’Etat a poursuivi son engagement en mobilisant l’ensemble des acteurs européens, pour renforcer la solidarité entre les Etats, aider les pays en difficulté et garantir la stabilité de l’économie européenne.

    L’accord de Bruxelles obtenu 27 octobre est un accord historique, à la hauteur de la crise que nous traversons. Il est l’aboutissement de la détermination de l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête, à sauver la Grèce, la zone euro et notre système économique et financier.

    Par son implication totale pour obtenir cet accord crucial avec tous nos partenaires, Nicolas Sarkozy a prouvé une nouvelle fois que seul le courage pouvait faire la différence pour protéger tous les Européens.

    Cet accord vise en effet uniquement à protéger l’épargne de chaque Européen, menacée par la fragilisation du système financier, et éviter une récession qui détruirait des milliers d’emplois. Ensemble, afin d’apporter un accord à la hauteur des attentes des citoyens et des défis futurs de l’Europe, les partenaires de la zone euro ont fait preuve de crédibilité, d’ambition et de responsabilité, avec une vision claire pour l’avenir.

    1/ Crédibilité : en apportant une solution durable à la crise grecque, qui permet d’écarter la menace d’un défaut de paiement de la Grèce.

    • Les banques ont accepté la proposition des dirigeants européens de renoncer à 50% de la dette grecque qu’elles détiennent, soit un effort de 100Mds€.

    • Aujourd’hui, la dette grecque, c’est 350Mds d’euros soit 165% de son PIB. Grâce à cet effort du secteur privé, le montant de la dette grecque baissera à 120% de son PIB en 2020. C’est considérable : cela va permettre à la Grèce d’échapper à la faillite et de remettre son économie sur une trajectoire financière soutenable sur le long terme, tout en excluant la perspective d’un défaut de paiement.

    • En contrepartie, pour arriver à cet accord, les Etats mobilisent 30Mds€ de fonds publics pour financer des garanties pour le secteur privé en cas de non remboursement des banques.

    • A l’issue de cet accord, c’est une nouvelle aide à la Grèce de plus de 200 milliards qui est mobilisée : 100 Mds d’aides de la zone euro conformément aux annonces du sommet 21 juillet dernier + 100Mds des banques + 30Mds de fonds publics de garantie.

    C’est un plan qui ne demandera donc aucun nouvel effort au contribuable et qui se fera en échange de fortes contreparties : la surveillance du bon déroulement des réformes grecques sera renforcée et des efforts seront demandés.

     2/ Ambitionen renforçant le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui permet d’écarter un risque de contagion de la crise grecque à l’ensemble des Etats les plus fragiles de la zone euro.

    • Les ressources disponibles du FESF vont être multipliées par 4, sans que les Etats européens ne dépensent plus ! Les 250 Mds€ dont dispose aujourd’hui le FESF vont servir de garantie à la contribution des investisseurs privés au Fonds de secours. Cet effet de levier doit permettre de mobiliser environ 1000 Mds € pour aider les pays en difficulté, sans que les contribuables européens n’aient un euro à sortir de leur poche. L’Europe vient ainsi de dresser un rempart protecteur entre la zone Euro et les spéculateurs !

    • Des discussions seront menées par les institutions européennes et le FESF afin de coopérer avec le FMI pour attirer de nouveaux financements. Ces nouveaux financements, nous devons assumer de les chercher là où ils se trouvent : en Chine, au Brésil, en Inde ou en l’Afrique du Sud. Ces pays sont aujourd’hui les seuls capables de mobiliser des fonds importants et ont montré leur disponibilité à accompagner notre effort à travers le FMI. Cette participation sera l’objet des discussions du G20 de Cannes.

    Rappelons que l’Europe est le premier partenaire économique de la Chine, nos destins économiques sont déjà étroitement liés, ils ne font que se renforcer sans perte de souveraineté.

    3/ Responsabilité : en consolidant notre système financier.

    • Pour faire face aux incertitudes actuelles, les banques européennes vont devoir renforcer leurs fonds propres à hauteur de 9%. Ainsi, les banques européennes seront plus fortes et pourront continuer à financer l’économie. C’est une vraie garantie pour les épargnants et les investissements des entreprises : les banques ne s’effondreront pas et continueront à soutenir l’économie réelle.

    • En France, aucune des 3 banques qui doivent se recapitaliser pour porter leurs fonds propres à 9% n’aura besoin de faire appel à de l’argent public. La Société Générale, la BNP et le groupe BPCE (Banques populaires et Caisses d’Epargne) ont bien précisé qu’elles n’avaient pas besoin de faire appel à l’Etat pour trouver les 8,8 mds € nécessaires à leur recapitalisation.

    4/ Vision pour l’avenir : en mettant en place un gouvernement économique de la zone euro, comme Nicolas Sarkozy l’avait proposé le 16 août dernier avec Angela Merkel, qui permettra aux États de la zone euro de converger et d’être plus coordonnée, unie et efficace face aux crises.

    • Le sommet de la zone euro se réunira au moins deux fois par an : c’est une très ancienne demande de la France qui débouchera sur une gouvernance économique commune.

    • L’ensemble des Etats de la zone euro devra adopter d’ici la fin 2012 une règle d’or, de préférence au niveau constitutionnel.

    Le leadership de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel a permis aux partenaires européens de conclure un accord courageux et durable. La zone euro en ressort grandie, avec des perspectives d’avenir claires et nouvelles.

    Grâce à son rôle décisif dans le sauvetage de la zone euro, Nicolas Sarkozy a su une nouvelle fois protéger la France et les Français.
  • Instaurer la "règle d'or" pour protéger la France du déficit

    LES CHIFFRES :

    • 1974 : c’est la dernière année où le budget de l’Etat a été voté et exécuté à l’équilibre.
    • 25 000 euros : c’est le montant de la dette publique que doit chaque enfant né en 2011.
    • 90 : c’est le nombre de pays qui ont des règles budgétaires contraignantes pour réduire leur déficit et revenir à l’équilibre.

    L’ESSENTIEL :

    • Le 12 juillet dernier, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi constitutionnelle relatif à l’équilibre des finances publiques, dans les mêmes termes que ceux votés au Sénat. Ce texte inscrit dans la Constitution la « règle d’or » de l’équilibre des comptes publics pour protéger les générations futures de la dette.
    • Ce projet de loi constitutionnelle instaure une règle simple, claire et intangible : tous les Gouvernements seront désormais obligés de s’engager sur une date de retour à l’équilibre et de soumettre au Parlement des lois-cadres d’équilibre des finances publiques, qui définiront, pour au moins 3 années, les plafonds de dépense et un effort minimum de recettes supplémentaires nécessaires pour atteindre cet objectif.
    • Pour entrer en vigueur, cette réforme constitutionnelle doit désormais être adoptée par le Parlement réuni en Congrès. S’agissant d’un projet de loi constitutionnelle, seul le Président de la République peut décider de convoquer le Congrès, sur proposition du Premier ministre.

    POURQUOI INSCRIRE LA « RÈGLE D’OR » DE L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE DANS LA CONSTITUTION ?

    • Depuis 35 ans, l’État vit au-dessus de ses moyens. Année après année, les déficits sont venus alourdir une dette publique qui représente aujourd’hui 1 646 milliards d’euros. Tous les Gouvernements qui se sont succédés portent une part de responsabilité dans cette situation : l’objectif de retour à l’équilibre a souvent été affiché, mais n’a jamais été tenu, même en période de forte croissance économique comme c’était le cas à la fin des années 1990, sous
    • Lionel JOSPIN.
    • Nous devons en tirer les leçons : pour redresser durablement nos finances publiques, nous avons besoin de règles contraignantes qui nous obligent, collectivement, à tenir nos engagements. Inscrire la « règle d’or » dans la Constitution, c’est donc protéger les générations futures de la dette et renforcer la crédibilité budgétaire de la France, et en réalité, notre souveraineté.
    • Ce besoin de règles budgétaires garantissant l’équilibre des finances publiques est largement reconnu dans le monde. Le Fonds monétaire international (FMI) dénombre ainsi 90 États qui en sont dotés. L’Allemagne a modifié sa loi fondamentale en 2009 pour s’interdire d’adopter un budget en déficit structurel de plus de 0,35 % du PIB à compter de 2016. Cette réforme a fait l’objet d’un large consensus politique. En Europe et dans la zone euro, cela devient la norme !
    • Ce n’est pas une question partisane : des majorités de différents bords politiques ont pris ce type de décisions à l’étranger, et, en France, la réforme a été préparée au sein d’un groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS, réunissant des experts et des parlementaires de sensibilités différentes.
    • L’expérience des 4 dernières années le montre, c’est lorsque nous nous donnons des règles que nous parvenons à maîtriser les dépenses publiques. Ainsi :
      • En 2010, l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) a été rigoureusement respecté pour la première fois depuis plus de dix ans.
      • En 2011, les dépenses de l’État, hors charge de la dette et pensions, sont stabilisées en valeur. C’est le résultat de la norme de dépense que nous nous sommes fixés et que nous avons respectée.
      • En 2012, le montant des dépenses de personnel de l’État hors pensions va diminuer pour la première fois en valeur, grâce à l’application rigoureuse depuis 4 ans du principe de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

    COMMENT LA « RÈGLE D’OR » GARANTIRA-T-ELLE LE RETOUR A L’ÉQUILIBRE ?

    • Le projet de loi constitutionnelle crée une nouvelle catégorie de lois : les lois-cadres d’équilibre de finances publiques, qui devront préciser quand et comment le Gouvernement s’engage à revenir à l’équilibre.
    • Ces lois-cadres couvriront une période minimale de trois ans. Elles détermineront une date de retour à l’équilibre des finances des administrations publiques et fixeront, pour chaque année, le plafond de dépenses et un effort minimum de recettes supplémentaires pour tenir cet objectif.
    • Le Gouvernement sera désormais tenu de voir à long terme avant de décider à court terme. La Constitution interdira en effet de voter une loi de finances ou une loi de financement de la sécurité sociale sans loi-cadre.
    • Les lois-cadres d’équilibre des finances publiques s’inscrivent dans le prolongement des lois de programmation des finances publiques, créées en 2008. Mais à la différence de ces dernières, le Gouvernement et le Parlement seront juridiquement tenus de respecter les engagements pris dans les lois-cadres : celles-ci auront en effet une valeur supérieure aux lois de finances annuelles et aux lois de financement de la sécurité sociale.
    • Le Conseil constitutionnel sera le garant du respect de la règle d’or :
      • Il examinera systématiquement les lois-cadres avant leur promulgation, afin de vérifier qu’elles respectent l’objectif constitutionnel de retour à l’équilibre.
      • Il sera automatiquement saisi des lois de finances annuelles et des lois de financement de la sécurité sociale, pour s’assurer qu’elles respectent les plafonds de dépenses et le minimum de recettes fixés par la loicadre d’équilibre des finances publiques.

    QUELLE SERA LA PORTÉE DE LA RÈGLE D’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE ?

    • Les Gouvernements futurs resteront libres de mener la politique qui correspond à leurs priorités, en choisissant par exemple de maîtriser les dépenses plutôt que d’augmenter les impôts ou de réduire certaines dépenses au profit d’autres, jugées plus importantes. Toutefois, tout Gouvernement, quelles que soient ses orientations politiques, sera tenu de respecter l’objectif de retour à l’équilibre.
    • La règle d’or permettra de mener si nécessaire une politique de lutte contre la crise, comme celle qu’a lancée le Gouvernement en 2008. La règle d’or impose en effet l’objectif de retour à l’équilibre. Une majorité pourrait donc s’en écarter pendant une courte période afin de répondre à une crise, à la condition de prendre dans une nouvelle loi-cadre des engagements précis et chiffrés sur le retour à l’équilibre en sortie de crise.
    • Enfin, la règle d’or renforce le pouvoir du Parlement en lui permettant d’examiner les engagements pris chaque année par la France au niveau européen en matière de finances publiques. Le Parlement disposera des programmes de stabilité, avant leur transmission à la Commission européenne, et ceux-ci pourront faire l’objet d’un débat, à la demande du Gouvernement ou d’un groupe parlementaire, ce qui renforce les droits de l’opposition.

    QUEL EFFET LA RÈGLE D’OR AURA-T-ELLE SUR NOTRE STRATÉGIE BUDGÉTAIRE ?

    • Une fois soumise au Congrès et adoptée, la règle d’or constitutionnelle entrera en vigueur dans des conditions fixées par une loi organique, qui doit encore être élaborée et examinée.
    • La stratégie du Gouvernement en matière de finances publiques est d’ores et déjà conforme à l’esprit de la règle d’or : comme nous nous y sommes engagés devant nos partenaires européens, nous réduirons le déficit à 4,6 % en 2012, puis à 3% en 2013 et à 2% en 2014.
    • Le Gouvernement poursuivra sa politique de maîtrise des dépenses publiques et appliquera en 2012 les règles de stabilité en valeur des dépenses de l’État hors dette et pensions et de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.