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Lionel TARDY - Page 174

  • Hydrocarbures : le Gouvernement annonce que trois permis exclusifs de recherche seront abrogés

    En application de la loi du 13 juillet 2011, « les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux » devaient remettre avant le 13 septembre dernier « à l’autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches ».

     

    En conséquence, la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) a envoyé un courrier aux 64 détenteurs de permis exclusifs de recherche1 leur rappelant le contenu de la loi et les informant qu’ils devaient « démontrer la pertinence de la démarche exploratoire compte tenu des nouvelles conditions de l’exercice de l’activité d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures définie dans la loi ».

     

    A l’issue de l’instruction des 64 rapports reçus, le Gouvernement a saisi ce jour le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) en vue de l’abrogation des trois permis suivants : Nant (détenu par la société Schuepbach), Villeneuve-de-Berg (Schuepbach) et Montélimar (groupe Total).

     

    Ces trois permis représentent la totalité des permis demandés en France en vue de l’exploration de gisements de gaz de schiste.

     

    Pour les 61 autres permis en cours de validité, les détenteurs n’ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels. Tous ont pris l’engagement formel de ne pas recourir à la fracturation hydraulique.

     

    L’État veillera au respect de cet engagement en amont par l’étude en préfecture des dossiers de demandes de travaux devant stipuler obligatoirement le type de technique de forage utilisée. Ces contrôles seront renforcés par des inspections sur site, menées par les DREAL (Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement).

     

    Les contrevenants s’exposeront à des amendes et peines de prison. Une éventuelle demande ultérieure d’exploitation de gisement d’hydrocarbure ferait par ailleurs l’objet d’une procédure très encadrée, avec enquête publique. Aucune autorisation n’est acquise par avance.

     

    « La loi du 13 juillet 2011 a permis d’interdire le recours en France à une technologie posant problème, à savoir la fracturation hydraulique. Pour trois permis, la loi aura conduit à leur abrogation. » ont déclaré Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON.

     

    Dans un objectif de totale transparence, les rapports seront rendus publics en même temps que la liste des permis abrogés, au plus tard le 13 octobre.

     

    Pour mémoire :

  • La vente liée des ordinateurs et des sytèmes d'exploitation

    Le projet de loi sur la protection des consommateurs, très large, a permis d'aborder à nouveau un débat récurrent, celui de la vente liée des ordinateurs et des sytèmes d'exploitation.

    Quand un particulier veut acheter un ordinateur, il achète le matériel, mais aussi les logiciels qui permettent de le faire fonctionner. Ce qu'il veut, c'est qu'en appuyant sur le bouton, l'ordinateur fonctionne.

    Le principal problème qui se pose aujourd'hui, c'est que pour l'essentiel, ce sont des logiciels d'une entreprise américaine qui sont pré-installés, au détriment des logiciels libres. Bien évidemment, le consommateur qui le souhaite peut demander qu'on désinstalle ces logiciels pré-installés et qu'on les lui remboursent : 99% des acheteurs ne le font pas ...

    On donne donc un avantage injustifié, au regard des produits des uns et des autres, à une seule entreprise. Il y a un problème de droit de la concurrence, que j'entendais soulever en déposant deux amendements, l'un plus tranché, l'autre de compromis.


    Mon objectif était de provoquer un débat, car le sujet est techniquement et juridiquement très complexe.

    Une partie de la solution relève des autorités de concurrence, à Paris et à Bruxelles, mais aussi des juges. D'ailleurs, la cour de cassation doit rendre un arrêt de principe, cette semaine, sur ce sujet précisément.


    J'ai donc, à l'issue du débat, retiré mes deux amendements.

    Mon objectif était atteint, il serait un peu dommage de légiférer alors même que les juges vont nous fournir un point juridique très poussé, qui nous sera très utile pour prendre des mesures équilibrées et solides en seconde lecture.

  • Repression des ventes à la sauvette

    Toujours sur le projet de loi protection des consommateurs, je suis intervenu sur le problème des ventes à la sauvette qui ont lieu dans des espaces privés, en général des hôtels.

    Le scénario est souvent le même : une vente de produits coûteux est annoncée le vendredi soir, pour le dimanche après-midi, ce qui rend difficile un contrôle par le DGCCRF. Les produits sont payés en liquide, et dès qu'une contestation surgit, impossible de mettre la main sur le commerçant, parti sans laisser d'adresse.

    Le seul lien avec ce commerçant indélicat, c'est le propriétaire du lieu privé où s'est déroulé la vente.

    Mais si ce dernier n'est pas incité à vérifier un peu plus à qui il prête ses locaux, il se défausse de toute responsabilité.

    J'ai donc proposé qu'on responsabilise cet "hébergeur", en permettant qu'il soit poursuivi pour complicité, si jamais on n'arrive pas à retrouver l'auteur principal des faits. Celà devrait les inciter à regarder de plus près ce qui se passe chez eux !

     

    J'ai retiré mon amendement après un engagement du ministre à retravailler ce sujet d'ici la deuxième lecture, afin de trouver une rédaction pleinement satisfaisante.

    Je ne manquerai pas de lui rappeler cet engagement, et à défaut, je redéposerai mon amendement, que je ne retirerai pas ce coup-là ...

  • Droit de la consommation et filtrage du net

    Je suis intervenu, sur le projet de loi sur la protection des consommateurs, à propos des pouvoirs que le texte de loi entend donner à la DGCCRF (la répression des fraudes) pour saisir le juge afin d'ordonner le blocage de sites internet.

    Sur ce sujet, je n'ai pas trop d'inquiétudes sur l'usage que fera la DGCCRF d'un tel pouvoir.

    A priori, ce n'est pas un outil d'usage quotidien, et dans mon esprit, c'est plutôt l'arme de dissuasion nucléaire, celle que l'on brandit mais que l'on n'utilise jamais.

    Pour autant, j'ai préféré que les choses soient dites explicitement et si possible, que ce soit inscrit dans la loi.

    On n'est jamais trop prudent ...

     

    J'ai donc déposé deux amendements.

    Le premier demande à ce que l'on respecte les procédures de la directive européenne, c'est à dire qu'on passe d'abord par l'éditeur, puis par l'hébergeur, et qu'on n'envisage le recours au juge qu'en cas d'échec. C'est un rappel de la législation existante qui méritait un petit rappel dans les débats, afin que le juge qui s'interrogerait sur les intentions du législateur soit pleinement éclairé. Je n'ai pas insisté sur cet amendement, que j'ai retiré au profit d'un autre, qui dit que les mesures prises par le juge doivent être proportionnées.

    Le deuxième amendement, qui est plus effectif contre les tentations du filtrage a été adopté !  Il impose que des mesures "proportionnées" soient prises. Pas question de recourir au filtrage par DNS pour une banale escroquerie ! Si jamais la tentation de recourir au filtrage peut effleurer l'esprit de la GDCCRF, un certain nombre de verrous ont ainsi été posés.

  • 10ème Forum pour l'Emploi à MEYTHET

    Inauguré ce matin, le Forum de l'Emploi de Meythet sera ouvert pendant 4 jours aux demandeurs d'emplois.

    Plus de 220 exposants (65 exposants par jour) et 2000 offres d'emplois seront à disposition des visiteurs.

    Cette année le Forum de l'Emploi de Meythet a mis en place des journées thématiques :

    mardi 4 octobre : commerce, vente, grande distribution, transport logistique, banque, assurance, immobilier, support à l'entreprise.

    mercredi 5 octobre : services à la personne et aux collectivités, santé, hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs, communication, média, spectacle et art.

    jeudi 6 octobre : industrie, BTP, installation et maintenance, agriculture, espaces verts.

    vendredi 7 octobre : création et reprise d'entreprises, forum de la Chambre des Auto Entrepreneurs (CAE 74)

    Lien vers la liste des exposants

    meythet,forum,emploi,jeunesmeythet,forum,emploi,jeunes09 - 08sept11 Forum emploi.jpg

    Dauphiné Libéré du 5 octobre

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    Dauphiné Libéré du 13 octobre

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  • Rencontre/débat ce soir à ALBY-SUR-CHERAN

    La réunion de ce soir à Alby-sur-Chéran a permis de faire le pont sur :

    • les élections au Sénat (et ses conséquences sur le travail parlemenataire)
    • l'agenda parlementaire de la rentrée 2011
    • le PLFR 2011 voté début septembre (Projet de Loi de Finances Rectificative)
    • le budget 2012
    • les comptes de la Sécurité Sociale
    • les conclusions du groupe de travail sur le développement des territoires ruraux
    • la carte de découpage des territoires 

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    Le Dauphiné libéré du 07 octobre 2011

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    09 - 26sept11 Rencontre.jpg 

  • Fête de la pomme et de l'âne à SERRAVAL

    Comme chaque année, la fête de la pomme et de l'âne de Serraval a fait le plein.

    Tout au long de la journée, le public a pu visiter la Maison de la pomme et du biscantin, assiter au pressage des pommes et déguster du jus de pomme frais.

    De nombreux stands et animations ... des promenades et parcours à dos d'âne, des démonstrations de fabrication de tomme blanche ... bref, il y en avait pour tout le monde. 

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  • Challenge de la sécurité routière de la C2A à QUINTAL

    Comme chaque année, une commune de la C2A organise le challenge de la sécurité routière.

    Cette édition 2011 était organisée par la commune de Quintal.

    Ce challenge regroupe de élus et représentants des associations des 13 communes de l'agglomération d'Annecy autour du thème de la sécurité routière. L'objectif est de faire en sorte que chaque élu et technicien s'approprie l'enjeu sécurité routière dans ses activités quotidiennes et de faciliter les écha,ges entre élus et techniciens sur ce thème.

    12 équipes sont réparties autour de 6 ateliers individuels et 2 épreuves communes :

    • le constat à l'amiable
    • l'alcool et la drogue
    • perte d'adhérence
    • gestes de premier secours
    • SIBRA
    • simulateur de conduite
    • code de la route (commune) 
    • quizz (commune)

    Le concours de l'affiche a été remporté par la commune de Pringy.

    Le challenge a été remporté cette année par la commune de Cran-Gevrier, qui organisera donc l'épreuve en 2012.

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    L'Essor Savoyard du 06 octobre 2011

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  • Projet de loi de protection des consommateur .... mes interventions en faveur d'une règlementation de l'activité des syndics

    Hier soir, lors du projet de loi sur la protection des consommateurs, je suis intervenu, lors de la défense de plusieurs de mes amendements, pour créer un débat sur la nécessité de réglementer davantage les activités des syndics de copropriété.

    C'est un sujet récurrent, sur lequel j'ai beaucoup de remontées du terrain, me signalant des abus.

    Les associations professionnelles de syndics nous promettent, depuis plusieurs années, la mise en place d'une auto-régulation dont nous avons un peu de mal à voir les effets concrets.

    Après avoir indiqué, dès la discussion générale, que j'estimais ce sujet important, j'ai détaillé mes propositions dans le cadre de la discussion des amendements.

    Je suis intervenu sur le problème crucial et récurrent du compte séparé.

    En principe, chaque copropriété doit avoir un compte séparé. Les syndics ont réussi à obtenir la possibilité de mutualiser tous les comptes des copropriétés qu'ils gèrent sur un seul compte. Les produits financiers tirés de ce compte sont bien entendu empochés par le syndic.

    Les copropriétaires doivent être libres d'accepter ou de refuser ce système, ce qui n'est pas le cas actuellement, puisque les syndics menacent de leur faire payer des frais de tenue de comptes séparés, alors qu'ils ne facturent rien aux copropriétaires qui optent pour le compte mutualisé.

    J'ai proposé d'interdire cette pratique.

    J'ai également proposé que le syndic doive reverser aux copropriétés les produits financiers tirés de leur argent.


    J'ai aussi déposé un amendement pour que les copropriétaires soient davantage associés à la préparation du budget, et aient donc un peu plus de pouvoir face au syndic.


    J'ai aussi voulu mettre le doigt sur deux autres sujets.

    Certains syndics pratiquent des tarifs abusifs pour certains actes, comme la fourniture d'états datés, dont le copropriétaire a absolument besoin.

    L'autre sujet, qui me tient à coeur, est celui des conflits d'intérêts qui peuvent exister quand les syndics ont des "intérêts" avec des entreprises qu'ils font intervenir dans les copropriétés qu'ils gèrent ...


    Le gouvernement a choisi de botter en touche, en annonçant que tout ces sujets seront traités dans le cadre d'une loi spécifique ... dont je me demande bien quand elle pourra être discutée dans le cadre de cette législature !

    Si jamais ce texte doit arriver, je serai présent.

    En attendant, je maintiens la pression car c'est un problème sur lequel je ne lacherai rien !

  • Projet de loi de protection des consommateurs : encadrement de la durée des mandats exclusifs

    Hier après-midi, j'ai fait adopter un amendement visant à limiter à 3 mois la durée des mandats exclusifs que passent les vendeurs d'un bien immobilier avec les agences.

    Si le mandat exclusif peut présenter des avantages pour l'agent et le vendeur, il peut aussi générer des effets pervers s'il emprisonne le vendeur, incapable de récupérer la maitrise de la vente de son bien en cas d'inaction de l'agent immobilier.

    Cet amendement a été adopté à l'unanimité, avec un avis très favorable de la commission et du gouvernement.

  • Projet de loi de protection des consommateurs ... les débats

    Depuis ce matin, nous avons entamé les débats sur le projet de loi relatif à la protection des consommateurs.

    Je suis intervenu en Discussion Générale (DG), pour exprimer ma vision plutôt positive de ce texte et de la manière dont il a été élaboré.

    J'ai rarement vu une telle ouverture, tant dans le travail en commission que dans les relations avec le gouvernement ... et c'est bien la première fois que je "cire les pompes" d'un ministre depuis 4 ans !

    Ce texte est l'exemple le plus poussé de "co-production législative" qui m'ait été donné de voir depuis le début de la législature.

    L'examen du texte se poursuit jusqu'à vendredi soir.

    PS : Je ne l'avais pas précisé, mais suite à vos demandes ... le ministre concerné est Frederic Lefebvre.

    Vidéo de mon intervention en DG


    Le texte de mon intervention :

    Madame la Présidente,

    Monsieur le Ministre,

    Monsieur le Président de la Commission des Affaires Economiques,

    Monsieur le Rapporteur, cher Daniel,

    Mes chers collègues,

     

    Nous examinons ce matin un texte vaste, au champ très large, que nous avons encore enrichi en commission et sur lequel près de 600 amendements, excusez du peu, vont être débattus en séance.

     

    600 amendements ça peu paraître beaucoup, mais comme je l'ai dit, le sujet est vaste. Mais surtout, les contraintes du calendrier parlementaire nous forcent à profiter à fond de l'examen d'un texte thématique ... quand il se présente.

     

    C'est beaucoup mieux que de disséminer des dispositions au fil de textes décousus … et vous l'aurez remarqué Monsieur le Ministre, les députés en profitent, moi le premier.

     

    Il faut nous faire une raison, vu l'ampleur des dispositions de niveau législatif, nous ne pouvons plus croire qu'un petit texte de 10 articles puisse suffire. Il faut accepter d'avoir à traiter de textes touffus, tout en veillant à ce que les conditions d'un bon examen soient réunies. Et ici, elles l'ont été.

     

    Le texte a été déposé le 1er juin et examiné le 6 juillet en commission. Certes, c'est court, mais c'est suffisant.

     

    Nous nous sommes partagés les sujets. Ce n'est pas possible et ce n'est pas souhaitable que tous les députés examinent l'ensemble du texte. Il faut se spécialiser et accepter de travailler en équipe. C'est le coeur du travail de commission.

     

    Celui-ci a été exemplaire, et je tiens ici à saluer l'action du président de la Commission des Affaires Economiques et du rapporteur, qui ont réellement fait participer tous les députés intéressés par la thématique de la protection du consommateur.

     

    Il n'y a eu aucune rétention d'information, comme celà peut arriver parfois dans d'autres commissions.

     

    Il suffit de voir le nombre d'amendements adoptés en commission, ou renvoyés à la séance en vue d'être retravaillés. Il faut bien le dire, celà change de certaines commissions où seuls les amendements du rapporteur sont adoptés et les autres repoussés sans la moindre réponse, sans le moindre débat.

     

    Le ministre et son cabinet ont également été sur la même ligne que la commission, en nous fournissant toutes les informations et en discutant loyalement, sans cacher les éventuels désaccords et oppositions, sur nos propositions d'amendements.

     

    J'ai vraiment senti, et c'est rare, la volonté d'associer pleinement les parlementaires à l'élaboration de ce texte et la volonté de trouver des conciliations et des compromis. Je pense que c'est vraiment comme cela que nous devons travailler pour une réelle efficacité et une bonne qualité de la loi, sujet qui me tient à coeur.

     

    Sur le fond, plusieurs sujets ont attiré mon attention sur ce texte, sujets sur lesquels nous aurons des débats, à défaut de faire adopter des amendements.

     

    Je pense, monsieur le Ministre, qu'il faut davantage intervenir pour moraliser et réglementer les professions de l'immobilier, que ce soit les agents immobiliers ou les syndics.

     

    Les associations de consommateur font remonter régulièrement des plaintes et des abus, qui ne diminuent pas malgré les belles promesses et les engagements de la profession.

     

    Il faut bien entendu rechercher la concertation et l'auto-régulation, c'est d'ailleurs l'action qu'ont privilégié vos deux prédécesseurs, Hervé Novelli et Luc Chatel, et ils ont eu raison de commencer par cette voie. Certes, ils ont obtenu des engagements, mais les résultats tardent à venir et il serait peut être nécessaire de commencer à montrer sérieusement le bâton.

     

    Sur les opérateurs de téléphonie mobile, par contre, je suis beaucoup plus dubitatif sur l'efficacité d'une action législative trop pointilleuse et directive.

     

    C'est un marché qui va trop vite, nous n'avons pas un mais trois temps de retard. L'encadrement législatif est certes nécessaire, mais rien n'est plus efficace que la concurrence.

     

    Il n'y a qu'à voir les effets de l'annonce de l'arrivée de Free !

     

    On découvre subitement que tous les opérateurs peuvent développer des offres à bas coût, avec ou sans subvention du terminal et proposent spontanément des évolutions en faveur des consommateurs, que nous n'aurions jamais obtenu par la loi.

     

    La question récurrente de la protection des pièces détachées automobiles par le biais de la propriété intellectuelle doit être tranchée.

     

    Nous aurons, je le pense, un bon débat lors de l'examen des amendements. Je souhaite que ce soit le dernier et que l'on tranche une bonne fois pour toutes.

     

    Enfin, dernier sujet important à mes yeux, et je dirai même essentiel même dans ce texte, c'est l'extension des pouvoirs de la DGCCRF, avec le développement de l'outil de l'amende administrative à la place de sanctions pénales, qui n'ont rien de dissuasif tant elles sont hypothétiques.

     

    Je souhaite toutefois que nous fassions bien attention aux conséquences globales de ce que nous pensons être une série de petits glissements, qui pourraient se révéler être un changement de catégorie, notamment concernant les pouvoirs des agents de la DGCCRF (qui en ferait de ces agents des quasi agents de police judiciaire), et sur la nature juridique exacte des sanctions qu'ils pourront prononcer..

     

    Il ne faudrait pas que par le biais d'une QPC, tout l'édifice soit mis à bas par le Conseil constitutionnel.

     

    Même si je ne serai pas forcement d'accord avec tout ce qui sera voté, même si je sais que sur certaines de mes propositions, je serai déçu, je voterai ce texte qui va dans le bon sens.

     

    Je vous remercie.

     

    Le Dauphiné Libéré du 30 septembre 2011

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  • Projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs

    Ce texte sera examiné à partir de ce soir ... l'examen se poursuivra sûrement jeudi, voire vendredi (plus de 650 amendements ont été déposés).

    J'ai déposé un certains nombres d'amendements qui vont dans le sens d'une meilleure défense des consommateurs (j'y reviendrai dans un billet spécifique).

    Le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs vise à répondre de manière concrète aux préoccupations des consommateurs exprimées lors des réclamations auprès de la DGCCRF (92 500 réclamations enregistrées en 2010).

    Ce texte prolonge l’action déjà engagée par le Gouvernement et la majorité parlementaire au bénéfice des consommateurs, notamment avec la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs du 3 janvier 2008 (dite « loi Chatel »), la loi de modernisation de l’économie (LME) du  4 août 2008 et la loi portant réforme du crédit à la consommation du 1er juillet 2010.

     

    Le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs comporte 11 articles qui mettent en place 25 mesures dans les secteurs de la vie courante : commerce, communications électroniques, immobilier, énergie, santé, assurance, transports. Il s’agit de renforcer la protection et les droits des consommateurs, d’améliorer leur information, afin de promouvoir une consommation de qualité, et d’assurer le respect effectif du droit de la consommation avec notamment un renforcement des missions de la DGCCRF.

     

    La Commission des affaires économiques a examiné le projet de loi les 5 et 6 juillet.  204 amendements ont été adoptés (sur 446 déposés) afin d’enrichir le texte par de nouvelles dispositions ou pour en faciliter l’application.

     

    Le projet de loi comporte 11 articles répartis en deux chapitres :

    • l’un visant à instaurer plus de concurrence sectorielle au service des consommateurs dans divers services de la consommation courante (articles 1 à 6 : commerce, immobilier, communications électroniques, énergie, santé),
    • l’autre visant à promouvoir une consommation de qualité et à renforcer l’information et la protection du consommateur (articles 7 à 11).