Essor du 21 août 2008
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La mort des dix soldats français de la force de l’Otan en Afghanistan, tués lundi et mardi lors de combats contre les talibans (qui ont également fait 21 blessés dans les troupes françaises), non loin de Kaboul, relance le débat sur le sens de cette guerre démarrée il y a sept ans.
Nicolas Sarkozy s’est rendu aujourd’hui en Afghanistan.
L’état du pays est de plus en plus chaotique.
L’année 2007 a été marquée par une forte dégradation de la situation. En juin dernier, 49 soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan et de la coalition, sous commandement américain, sont morts.
Le bilan le plus lourd depuis le début de la guerre.
En novembre 2001, la chute des talibans, « étudiants en religion » à la tête d’une dictature islamiste brutale depuis 1996, consacrait la victoire-éclair des Américains.
Rapide, mais ephémère : la guerre s’est éternisée. Les talibans ont ouvert des fronts dans l’Est du pays et la démocratie rêvée est restée une illusion.
En dépit de l’élection présidentielle de 2004 et de l’arrivée au pouvoir d’Hamid Karzaï, les Occidentaux n’ont pu se retirer du pays. L’insécurité n’a fait que croître : plusieurs ministres ont été tués, le président Karzaï a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat.
Sans compter les victimes civiles afghanes : durant les cinq premiers mois de 2008, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan a fait état de 698 civils tués, tandis que durant la même période de 2007 on enregistrait 430 décès.
Enfin, le nombre de tués au sein de la coalition internationale n’a fait que croître d’année en année :
Côté français, y compris les pertes d’aujourd’hui, 24 soldats sont morts depuis 2001.
Nicolas Sarkozy a décidé, en avril, d’envoyer 700 hommes supplémentaires. Il y a donc désormais 3 300 soldats français affectés au terrain d’opération afghan.
Cet été, la France a pris la direction du Commandement régional à Kaboul, succédant ainsi à l’Italie.
Le contingent français a plusieurs missions :
Les commissions de la Défense et des Affaires Etrangères de l’Assemblée nationale, vont se réunir, la semaine prochaine, pour faire le point sur la situation avec les ministres concernés : Hervé Morin, Ministre de la Défense et Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères.
Cette cérémonie s'est déroulée tout au long de la matinée, sur quatre lieux différents :
Pendant la période douloureuse qui suivi la défaite militaire de la France en 1940, puis l’invasion par les armées allemande et italienne de la zone libre, en 1942, beaucoup de patriotes refusèrent cette humiliation. Avec l’aide d’anciens cadres de l’armée dissoute et particulièrement du 27ème BCA d’Annecy, des Comités de Résistance se créèrent dans toutes les vallées.
Les premiers Maquis de l’Armée Secrète composés de volontaires de toutes origines, et principalement de jeunes hommes réfractaires au service du Travail Obligatoire en Allemagne, imposé par le régime de Vichy, se constituèrent au début de 1943.
Ce fut le cas du Maquis des Confins, implanté dans un chalet d’alpage. Fort de 62 Maquisards, il était organisé militairement, mais très faiblement armé. La population locale lui offrit une aide courageuse et désintéressée. Il participa, durant l’été 1943, à des opérations de réception d’armes et d’équipements par parachutages alliés, sur le plateau des Glières.
Attaqué à l’aube du 20 août 1943 par un fort détachement de l’armée d’occupation italienne, le Maquis des Confins combattit courageusement mais succomba dans un combat inégal, infligeant cependant de sérieuses pertes à l’ennemi. Il dut se replier, perdant sur le terrain deux morts, Jacques Marchand et Patrick Verley tous deux agés de vingt ans, six blessés et vingt et un prisonniers.
La session extraordinaire du Parlement s’est ouverte le mardi 1er juillet 2008 et a pris fin le mercredi 23 juillet 2008.
Au cours de cette session extraordinaire, l’Assemblée nationale a siégé durant onze jours, soit 24 séances pour une durée totale de débats de 92 heures et 5 minutes.
Elle a adopté définitivement 18 textes, soit 10 projets de loi et 8 traités et conventions, ainsi qu’une proposition de résolution européenne (relative à la politique commune de l’immigration).
3 926 amendements ont été déposés, 355 d’entre eux ayant été adoptés.
Les projets de loi adoptés définitivement au cours de la session sont les suivants :
Au cours de cette session, l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Ve République préalablement à la réunion du Parlement en Congrès le lundi 21 juillet 2008 à Versailles.
Le Congrès a approuvé l'adoption du projet de loi, devenu la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République, publiée au Journal Officiel du 24 juillet 2008.
Le Parlement est convoqué en session extraordinaire le lundi 22 septembre 2008.
L'ordre du jour de cette session comprendra l'examen des projets de loi suivants :
Conformément à l'article 28 de la Constitution, la session ordinaire 2008-2009 sera ensuite ouverte à l'Assemblée nationale le mercredi 1er octobre 2008.
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
LA FRANCE EST LA PREMIERE DESTINATION TOURISTIQUE MONDIALE. POURQUOI CE PLAN DE MODERNISATION ?
CONCRETEMENT, EN QUOI CONSISTE CE PLAN ?
Ce plan s’articule autour de 4 grands axes :
LE FINANCEMENT VA-T-IL SUIVRE ?
COMMENT FAIRE FACE À LA PENURIE DE MAIN D’OEUVRE DANS LE SECTEUR DU TOURISME ?
COMMENT ATTIRER DE NOUVEAUX TOURISTES INTERNATIONAUX ?
Comme chaque année, les épreuves de la traversée du lac d'Annecy ont réuni, malgré la pluie et des températures hivernales, plus de 1 000 nageurs, qui se sont affrontés lors de 3 épreuves :
Petite traversée (1 000 mètres) :
Etape de Coupe de France (5 000 mètres) :
Si vous vous êtes levés très tôt (cinq heures moins le quart), vous avez vu en direct la victoire du français Alain Bernard dans la course "phare" de la natation aux JO : le 100 mètres nage libre.
Le nouveau champion olympique s'est imposé en 47"21 en finale devant son grand rival et recordman du monde, l'Australien Eamon Sullivan (47"32). Le Brésilien Cielo et l'Américain Lezak sont 3e ex aequo (47"67)."
C'est seulement le troisième titre olympique de l'histoire pour la natation tricolore après ceux de Jean Boiteux en 1952 et de Laure Manaudou en 2004.
Nous étions finalement 23 députés et 13 sénateurs, du groupe d'amitié FRANCE-TIBET, à recevoir sa sainteté le dalai-lama ce matin.
J'ai particulièrement apprécié la présence d'Axel Poniatowski, président de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée nationale.
Louis de Brossia, président du groupe d'amitié au Sénat, a axé le débat sur deux thèmes :
Concernant la situation au Tibet, le dalai-lama précise que depuis les émeutes du 10 mars, la répression est particulièrement forte.
Les chinois sont de plus en plus agressifs et il y a de plus en plus d'arrestations, pour des motifs futiles .. de plus en plus de traitements brutaux, de la torture et des disparitions.
La Chine a entrepris la construction au Tibet de nombreuses casernes militaires, y compris sur l'ensemble du Tibet historique jusqu'ici épargné.
La Chine a entrepris en quelque sorte une nouvelle révolution culturelle.
Il a indiqué que, bien avant le 10 mars, la Chine avait procédé au remplacement arbitraire de 53 hauts cadres tibétains par des chinois de l'ethnie Han.
Il a également indiqué que la Chine souhaitait, dès la fin des Jeux Olympiques, envoyer 1 million de colons supplémentaires au Tibet pour diluer la culture et la résistance tibétaines.
Le gouvernement chinois souhaite également le retour sous deux mois de tous les étudiants et travailleurs tibétains qui vivent à l'extérieur du Tibet.
Pour lui, le gouvernement chinois a tout fait pour faire passer l'idée que les tibétains haïssent les chinois, ce qui a conduit a des discriminations et le boycott des commerces tenus par des tibétains en Chine.
Cette véhémence du peuple chinois a l'égard du Tibet et plus particulièrement à l'égard du dalai-lama est orchestrée, selon le dalai-lama, par le gouvernement chinois qui l'accuse, lui et sa clique, d'être responsables de la crise.
Le dalai-lama a souligné qu'à l'heure actuelle beaucoup de blessés sont laissés sans soins et que beaucoup de tibétains craignent d'être arrêtés s'ils se présentent dans un hôpital.
Il avait d'ailleurs fait une demande de mission médicale auprès de la Croix Rouge Internationale, qui l'avait accepté, mais qui s'est vue opposer une refus des autorités chinoises.
Il a également précisé que les régions chinoises peuplées majoritairement de tibétains, et touchées récemment par le tremblement de terre, avaient été bouclées.
Il souhaite que les chinois reviennent a une vision plus réaliste de la situation.
Il a rappelé qu'il craignait plus que tout que le Tibet soit submergé par des millions de colons Han. Les Tibétains disparaîtraient ainsi, sans bruit, dans l’océan du sang chinois. En Mongolie, ce processus est presque fini, et au Xinjiang, il suit son cours. Pour parler de la submersion ethnique, Pékin use d’une autre expression : chan shazi, « ajouter du sable ».
Le dalai-lama n'a pas de revendication territoriale, mais des revendications d'autonomie.
Pour lui, l'extension de la crise risque de venir des jeunes tibétains qui pensent que la solution de non-violence, qu'il a prônée depuis des décennies, a échoué.
Une nouvelle position commune sera discutée en septembre par le parlement tibétain en exil.
Les dernières discussions avec les autorités chinoises n'ont rien donné car les chinois considèrent qu'il n'y a pas de problème tibétain, mais un problème avec le dalai-lama.
Pour répondre à la question "que peut faire la France" il a tout d'abord rappelé qu'il se sentait démuni et que son pays était condamné à mort.
Il a donc plus que besoin de soutiens fidèles de part le monde, de supporters.
Il a donc deux mains : l'une amicale tendue vers le peuple chinois et l'autre tendue vers les soutiens extérieurs.
C'est la seule façon, pour lui, de faire fléchir les autorités chinoises.
Il compte beaucoup sur les USA, le CANADA, la FRANCE, l'ALLEMAGNE, l'ITALIE, la POLOGNE et la TCHEQUIE.
Une nouvelle série de rencontre doit avoir lieu en octobre avec les autorités chinoises.
Il a souligné que les européens libres doivent être particulièrement concernés par le sort des peuples opprimés et que l'INDE, le JAPON et le VIETNAM, parmi les premiers voisins de la Chine, sont les premiers défenseurs du Tibet.
La Chine intègre de plus en plus d'instances ou d'organisations internationales, elle doit donc en retour avoir un devoir de transparence et de démocratie.
A une question d'Axel Poniatowski qui souhaitait des précisions sur la notion d'autonomie qui semble claire en ce qui concerne l'aspect culturel et religieux, mais floue en ce qui concerne l'aspect politique, le dalai-lama a précisé qu'un plan en ce sens, en 5 points, avait été présenté en 1988, mais jamais discuté.
Il a indiqué que le Tibet avait une position particulière par rapport aux autres provinces chinoises.
La culture bouddhiste est partagée par plus de 13 millions de fidèles, y compris en Chine (et donc bien au-delà des 8 millions de tibétains).
Le Tibet ne joue plus son rôle de tampon entre les 2 superpuissances que sont l'Inde et la Chine, en devenant une zone militarisée.
A une question de Robert Badinter qui demandait si la Chine respectait le trêve Olympique en ce qui concerne la repression au Tibet, le dalai-lama a répondu par la négative.
En conclusion, cette discussion a été particulièrement intéressante.
Il était important que la représentation nationale exerce pleinement son rôle en auditionnant le dalaï-lama, lors de sa présence sur notre territoire, seul intermède politique d'un voyage qui se veut avant tout spirituel.
Je tiens a souligné par ailleurs que je ne soutiens pas du tout les positions extrêmes affichées par certains membres de notre groupe d'amitié.
Je pense que la décision de notre Président de la République de rencontrer le dalai-lama d'ici la fin de l'année est la bonne solution. Il ne sert a rien de jeter inutilement de l'huile sur le feu, tout en restant ferme sur des principes de base. Comme le dit si bien le proverbe, chaque chose en son temps. Notre Président de la République joue pleinement son rôle, comme probablement aucun Président de l'Union Européenne ne l'avait fait auparavant, dans la crise opposant actuellement la GEORGIE à la RUSSIE et je lui fait donc confiance pour aborder le problème entre la Chine et le Tibet au moment opportun.
Tenzin Gyatso est le 14e dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil à Dharamsala en Inde, depuis 1959, date de l'échec d'un soulèvement contre Pékin. Icône vénérée, "Sa Sainteté", "Kundun" (la présence) comme l'appellent les plus spiritualistes de ses fidèles, incarne l'espoir pour les six millions de tibétains vivant au Tibet ou en exil, même si le printemps 2008 voit son autorité morale quelque peu contestée.
En effet, l'approche des Jeux Olympiques sont l'occasion d'émeutes réprimées dans le sang par l'armée chinoise. Le vieux chef spirituel qui prône depuis les années 1970 des positions modérées et le dialogue avec la Chine, qui a renoncé à l'indépendance du Tibet en 1988 pour ne plus réclamer que l'autodétermination, est débordé par de jeunes tibétains lassés d'attendre un geste de Pékin. Pour reprendre la main et démontrer qu'il est le seul chef incontesté du peuple tibétain, Tenzin Gyatso menace de démissionner.
Infatigable ambassadeur :
Malgré ces gestes d'ouverture, le dalaï-lama reste un symbole de la résistance, un cauchemar pour Pékin, qui le considère comme un "sécessionniste" cherchant à obtenir une complète indépendance de son pays. Le prix Nobel de la paix 1989 est considéré par beaucoup comme la plus grande incarnation de la non-violence.
La silhouette est célèbre. L'homme à la tunique safran, au regard malicieux derrière d'épaisses lunettes, et au rire communicatif, est un infatigable ambassadeur de la cause de son peuple, respecté dans le monde entier, reçu par de nombreux chefs d'Etat. Il continue d'appeler ses concitoyens à n'utiliser que des moyens pacifiques pour lutter contre "le génocide culturel" perpétré par Pékin.
Moine soldat :
Héritier d'une dynastie spirituelle fondée au 14e siècle, Tenzin Gyatso, Lhamo Dhondrub pour l'état-civil, est né le 6 juillet 1935 dans une famille de paysans dans le village de Taktser, dans le nord-est du Tibet. Il est choisi comme la quatorzième incarnation du chef suprême du bouddhisme tibétain et devient le dalaï-lama à l'âge de quatre ans, le 22 février 1940. Il est alors conduit au palais de Potala, à Llhassa pour être formé à ses nouvelles fonctions. Son apprentissage sera brutalement interrompu par l'entrée au Tibet des troupes communistes chinoises.
Pendant neuf ans, il a tenté de maintenir son peuple dans la non-violence, mais en 1959, une rébellion antichinoise éclate, est réprimée dans le sang par Pékin. Déguisé en simple soldat, accompagné de 37 de ses partisans, il prend le chemin de l'exil, traversant à pied l'Himalaya pour trouver refuge en Inde. Une autre vie commence pour lui à Dharamsala. Il a 24 ans, fonde un gouvernement tibétain en exil, et un parlement en 1960. En 2001, sa Constitution est amendée, un premier ministre est élu par les 140.000 exilés.
Et s'il affirme être redevenu alors "un simple moine", c'est un moine engagé dans un combat politique, qu'il aura réussi à transformer en cause planétaire, sillonnant sans relâche le monde pour le sensibiliser au drame de son peuple.
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
CONCRETEMENT, QUE CHANGERA CE PROJET DE LOI PAR RAPPORT A LA LEGISLATION AUJOURD’HUI EN VIGUEUR ?
LA LOI OBLIGERA-T-ELLE LES CADRES AU FORFAIT A TRAVAILLER PLUS ?
TRAVAILLER PLUS DE 218 JOURS, CELA SIGNIFIE-T-IL PERDRE SES JOURS FERIES ET SES RTT ?
EST-CE UNE REMISE EN CAUSE DES GARANTIES PREVUES PAR LE CODE DU TRAVAIL POUR LES CADRES ?
Interrogé par de nombreux internautes sur ma non présence aux JO de Pékin, je tenais à apporter les précisions suivantes.
Membre du groupe d'amitié FRANCE-CHINE à l'Assemblée nationale, j'ai été invité par un grand equipementier international à passer deux jours à Pékin dans le cadre des Jeux Olympiques (du 15 au 18 août).
Pourquoi je ne suis pas allé à Pékin ?
Tout simplement parce qu'au-delà de l'aspect politique, primordial, et sur lequel il y aurait beaucoup de choses à dire (nous avons rencontré l'ambassadeur de Chine en France à ce sujet et je vais probablement me rendre demain à Paris pour rencontrer le dalaï-lama avec mes collègues parlementaires), c'est avant tout l'aspect sportif qui me gêne.
Dès l'attribution des Jeux Olympiques à Pékin, les autorités chinoises ont tout mis en oeuvre pour faire de ces Jeux, sur le plan sportif, un outil de propagande, comme au bon vieux temps de la RDA.
Après la puissance économique, la puissance militaire ... la puissance sportive (avec un mélange des genres pas très heureux lors de la cérémonie d'ouverture ou des enfants chinois ont remis le drapeau chinois à des militaires qui, au pas cadencé, se sont chargés de la montée des couleurs ... stupéfiant ... ou encore l'altérophile chinois Hui Liao qui, aujourd'hui, après sa victoire sur le français Vencelas Dabaya-Tientcheu, reviens au devant de la foule en délire ... pour faire un salut militaire).
Des armées d'enfants chinois sont préformatées, dès l'âge de 4 ans, dans des usines à champions ... pour la gloire nationale.
Les enfants sélectionnés ne choisissent jamais leur discipline, ils servent l'Etat. Père de six enfants, je trouve celà choquant.
Nous sommes a des années lumières des Jeux Olympiques à échelle humaine, voulus dans le cadre de la candidature d'Annecy aux JO d'Hivers de 2018 (c'est une vrai question).
Ce n'est pas du tout ma conception du sport (lire le très bon article de l'Express de cette semaine, à ce sujet).
Et quitte à choisir, je préfère une Laure Manaudou déchue, parce quelle ne supportait plus le rythme de ses entraînements ... mais qui reste maître de sa vie, de ses choix, plutôt que des sportifs chinois automates sans aucune émotion.
Pour le reste, honnêtement, je ne voyais pas trop l'intérêt d'un si long voyage (et du décalage horaire) pour passer deux jours sur place.
A part faire le beau au Club France au milieu des VIP (j'ai testé aux JO d'Hiver de Turin), aucun intérêt.
Ce n'est pas dans un tel contexte, que nous les élus, pourrons faire avancer la candidature d'Annecy aux JO de 2018.
C'est au niveau national (franco-français), au niveau politique, que tout se joue pour l'instant (donc à Paris).
C'est un travail de longue haleine, semaine après semaine.
Si nous sommes retenus au niveau national, nous aurons tout lieu de faire, par la suite, du lobbying auprès des membres du CIO (qui ont d'autres chats à fouetter durant ces Jeux).
La déléguée interministérielle à la sécurité routière, Cécile Petit, a confirmé que les tests salivaires de dépistage de la drogue au volant seraient mis en application en janvier 2009.
Jusqu’ici, la recherche de drogue au volant passait par de si contraignants tests urinaires qu’on comptait en moyenne, en 2006, un dépistage de drogue pour 524 dépistages d’alcool !
Les choses devraient donc changer en 2009, et ce ne sont pas les proches des 230 personnes tuées chaque année dans des accidents de la route liés à la drogue qui s’en plaindront. D’autant que la moitié de ces morts avait moins de 25 ans !
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR :
Les forces de l’ordre, police et gendarmerie, pratiquent systématiquement des dépistages de substances ou de plantes rentrant dans la catégorie des stupéfiants lorsqu’un conducteur est impliqué dans un homicide involontaire ou lorsque, dans un accident corporel, le comportement du conducteur laisse supposer qu’il ou elle a consommé de la drogue.
Ce dépistage peut également intervenir dans un accident matériel de la circulation ou dans le cadre d’un manquement au code de la route pouvant entraîner une suspension de permis – excès de vitesse, absence de ceinture… Les forces de l’ordre sont d’autant plus enclines à effectuer ce type de dépistage que les conducteurs contrôlés sont nerveux ou apathiques, conscients ou somnolents…
Sachez que si vous conduisez – ou si vous êtes le passager garant d’un mineur pratiquant la « conduite accompagnée » - en ayant consommé de la drogue, vous risquez, outre d’être tué ou gravement blessé, – voire de tuer ou de blesser autrui ! -, une peine de deux ans de prison, 4 500 euros d’amende et six points sur votre permis. Si vous cumulez alcool et drogue, la peine que vous encourrez si vous êtes pris passe à trois ans et 9 000 euros d’amende. En cas de cumul, votre permis peut également être suspendu pendant une durée maximale de trois ans, voire être annulé avec interdiction de le repasser avant trois ans.
LE DEPISTAGE URINAIRE :
Actuellement, le dépistage des drogues est réalisé grâce à des tests urinaires. La loi impose pour ce faire aux forces de l’Ordre d’être accompagnées d’un médecin et de disposer d’une structure adaptée pour recueillir et analyser l’urine – bien souvent un camion de la médecine du travail.
Ce test urinaire ne permet pas de déterminer si une personne a, par exemple, consommé du cannabis très peu de temps avant un accident, car des traces de consommation pouvant dater d’une semaine apparaissent aussi dans les résultats des tests urinaires. C’est en fait le contrôle sanguin qui suit immédiatement un contrôle urinaire positif qui permet de savoir si le conducteur était sous l’empire de la drogue au moment du contrôle urinaire et sanguin, et donc de l’accident.
LE DEPISTAGE SALIVAIRE :
En matière de dépistage salivaire, la France est un peu à la traîne par rapports à d’autres pays européens comme la Suisse et l’Allemagne. Outre-Rhin, la police utilise ainsi un bâtonnet dénommé « Drug Wipe » qui récolte la salive et a été mis au point par la société spécialisée dans la détection de stupéfiants, Securetec.
Le test salivaire à l’étude en France se compose lui de deux languettes qui sont frottées sur la langue du conducteur - voire du passager – soupçonné d’avoir consommé des stupéfiants. En 10 minutes, les forces de l’Ordre peuvent savoir s’il y a eu effectivement absorption de stupéfiants, et également de quelle substance il s’agit : cannabis, amphétamines, ecstasy, héroïne, cocaïne ou LSD. Seul un test sanguin peut cependant déterminer la quantité exacte de drogue consommée.
Ce procédé est encore en phase d’expérimentation même si une première campagne de tests a eu lieu dans la région Centre et va se poursuivre cet été dans trois autres régions de l’Hexagone. Les fumeurs de cannabis doivent prendre conscience qu’un joint multiplie par deux la probabilité d’avoir un accident mortel, probabilité qui est même de 15 fois supérieure au risque normal en cas de cumul cannabis-alcool.
Fête du reblochon exceptionnelle ce dimanche à LA CLUSAZ.
Les plus de 300 bénévoles se sont surpassés pour mettre en avant le produit phare de la vallée de Thônes, qui fêtera au mois d'octobre le cinquantenaire de son AOC (Appellation d'Origine Contrôlée).
Le reblochon est né au XIIIème siècle dans la vallée de Thônes en Haute-Savoie.
Le fermier, locataire de ses alpages, rétribuait ses propriétaires par une "orcière" proportionnelle à la quantité de lait produite.
Le jour de la mesure, le fermier limitait la traite pour produire sa redevance. Le seigneur parti, il achevait la traite et obtenait ainsi un lait riche en crème qui servait à la fabrication du reblochon (reblochon est issu du patois savoyard : "reblasser" = maraude, et "reblochi" = seconde traite).
Résultat du savoir-faire de générations d'agriculteurs de montagne, sa fabrication traditionnelle à la ferme lui donne toute la richesse de la flore alpine.
Les fermiers producteurs de reblochon entretiennent la montagne pour qu'elle conserve sa beauté. Ils font tout pour que ces espaces restent vivants, attractifs et accueillants. Le reblochon est donc intimement lié au tourisme en Haute-Savoie.
Grand succès pour cette 11ème édition organisée par l'association Alby Animation.
Les Médiévales se poursuivent ce dimanche jusqu'à 19 H.
Dans le cadre des cérémonies du Millénaire de la naissance de Saint-Beranrd de Menthon, le Châteu de Menthon et son site historique exceptionnel, offre depuis le mois de mai des rendez-vous étonnants.
Les nuits du Millénaire (dernière représentation le vendredi 15 août à 21 H) offrent une promenade inoubliable au coeur des jardins spécialement illuminés de centaines de bougies, avec au programme :
Saint-Bernard de Menthon serait né en 1008 au Château de Menthon.
Il refuse le mariage préparé par ses parents avec Marguerite de Miolans. La veille de son mariage, il quitte le Château de Menthon et gagne Aoste, puis le Mont Joux, où il devient le fondateur des Hospices du Grand et du Petit Saint-Bernard, permettant ainsi de sécuriser ces deux passages très importants des Alpes au XIème siècle.
Les Chanoines du Grand Saint-Bernard perpétuent cette tradition d'accueil et de prières au Col du Grand Saint-Bernard.
Lors des très importantes chutes de neige et dans les secteurs avalancheux des deux côtés du Col, les Chanoines, accompagnés de chiens (les Saint-Bernard), portent secours aux voyageurs.
Saint-Bernard de Menthon fût archidiacre d'Aoste. Il meurt à Novare (Italie) en 1081 et est enterré sous le maîte-hôtel de la Cathédrale de Novare.
En 1923, Saint-Bernard de Menthon est proclamé, par le Pape Pie XI, Saint Patron des montagnards, des alpinistes et des skieurs.
En 1992, Saint-Bernard de Menthon est proclamé, par le Pape Jean-Paul II, Saint Patron des troupes de Montagnes.
C'est à ce titre qu'il est aujourd'hui, notamment, le Saint patron de la 27ème Brigade d'Infanterie de Montagne et donc des Chasseurs Alpins.
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
POURQUOI UNE TRANSFORMATION PROFONDE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ?
COMMENT FINANCER CES NOUVELLES PRIORITES ?
QUELLES SERONT LES CONSEQUENCES DE CETTE MESURE SUR LES TERRITOIRES ?
DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SONT-ELLES PREVUES ?
EN QUOI CONSISTENT CES MESURES ?
Vous n’êtes pas sans savoir que dès janvier 2009, les nouvelles plaques d’immatriculation françaises remplaceront les anciennes.
Vous êtes nombreux à m’interroger à ce sujet.
La nouveauté ? Les inscriptions, chiffres et numéros seront donnés « à vie » pour le véhicule neuf et le numéro du département et le logo de la région seront facultatifs (cf photo 1 ci-dessous).
Mais la polémique enfle contre ce dernier point.
D’ailleurs, le Collectif “jamais sans mon département“ ne décolère pas contre cette "suppression" du numéro du département sur la nouvelle plaque.
Les quelques 200 parlementaires adhérants au collectif (dont je ne fais pas parti) ont présenté dernièrement une nouvelle plaque avec le numéro du département inscrit en gros et de façon obligatoire. Le logo régional disparaissant.
Cette lutte entre certains parlementaires et le gouvernement n’est pas prête d’être terminée.
Certains souhaiteraient même que l’administration corrige complètement le design de nos plaques pour y intégrer la possibilité de marquer en toute lettre le nom du département, de la région, ses initiales … voire même de donner un peu plus de couleurs à un objet qui pour la peine décore nos voitures ... plutôt que de mettre de simples numéros pour que tout rentre bien dans les cases administratives.
Pour moi, le système retenu, même s’il est critiquable, a l’avantage de la lisibilité et de la tracabilité.
Les seules modifications que je suis prêt à soutenir sont l’ajout obligatoire du numéro du département et du logo de la région sur le côté droit de la plaque (cf photos 2 et 3 ci-dessous) : mais celà obligerait à changer le numéro du département, voire le logo de la région, en cas de déménagement, ce qui n'est pas le cas avec le système qui doit être mis en place en l'état actuel (puisque ces deux élements sont facultatifs)
Pourquoi une telle décision de modification ?
Le système actuel de gestion des cartes grises et les serveurs informatiques ont atteint leurs limites. Il était donc devenu indispensable de modifier en profondeur le système d'immatriculation, telles sont les raisons invoquées par la place Beauvau.
Mais en pratique, ces nouvelles plaques ont pour but de faciliter le travail aux forces de l'ordre pour améliorer la lutte contre les trafics. Des éléments de traçabilité figureront obligatoirement sur les deux plaques d'immatriculation avant et arrière permettant d'identifier aisément le fabricant de la plaque d'immatriculation.
Le nouveau fichier national des immatriculations, qui sera mis en place parallèlement aux plaques à vie, alimentera un fichier central européen qui permettra de verbaliser les étrangers qui roulent en France et échappent actuellement aux poursuites, comme par exemple pour les radars.
Les 14 pays signataires de l'espace Schengen - qui autorise la libre circulation des biens et des personnes entre chaque état - sont donc concernés : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède et dernièrement la Suisse.
Un moyen infaillible de filer un véhicule "suspect" à travers l'Europe.
Immatriculation à vie ?
Votre véhicule recevra une immatriculation lors de sa première mise en circulation et la conservera jusqu'à sa destruction.
Pour les véhicules d'occasion, lors de leur première revente, ou à l'occasion d'un changement d'adresse ou toute autre modification affectant la carte grise, la plaque sera immédiatement actualisée.
Entendons-nous bien, c'est le véhicule qui obtient une immatriculation à vie, pas l'automobiliste.
De réels avantages ?
Lors des déménagements dans un autre département, vous ne serez plus obligé de faire modifier le numéro d'immatriculation. Si vous achetez une voiture d'occasion déjà immatriculée dans la nouvelle série, vous conserverez le numéro du véhicule.
Quel que soit l'endroit où vous achetez une voiture neuve, vous obtiendrez immédiatement un numéro d'immatriculation définitif. Plus de soucis administratif, le concessionnaire ou la sous préfecture s'occupent de tout.
Autre bonne chose, vous n'aurez plus à vous déplacer en préfecture pour obtenir votre numéro d'immatriculation. A partir de 2009, toutes les cartes grises seront expédiées par voie postale aux usagers. Aucune carte grise vierge ne sera mise en circulation dans le réseau postal (objectif : stopper la prolifération de faux-vrais).
En revanche, les règles relatives à la taxe régionale sont intégralement conservées. Et oui, faut pas trop rêver...