Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Le bouclier fiscal

    LES CHIFFRES :

    • 50% : c’est le taux maximum de ses revenus qu’un Français paie en impôts grâce au bouclier fiscal.
    • 1000 € : c’est ce que gagnent par mois les 2/3 des bénéficiaires du bouclier fiscal.
    • 15% : c’est la baisse du nombre de Français qui ont quitté la France à cause des impôts.
    • 458 M : c’est le coût réel du bouclier fiscal.

    L’ESSENTIEL :

    • Le bouclier fiscal, inscrit dans la loi TEPA d’août 2007, est un système juste qui repose sur un principe au coeur du quinquennat de Nicolas SARKOZY : le travail doit payer.
    • Ce dispositif a coûté 458 M€ en 2008, bien loin des milliards dénoncés par l’opposition. Il bénéficie avant tout aux Français modestes, permet de lutter efficacement contre l’évasion fiscale et renforce l’attractivité de notre pays.
    • Grâce au bouclier fiscal et au plafonnement des niches, le Gouvernement a mis fin à un système hypocrite en fixant des règles claires : aucun Français ne doit payer plus de 50% de ses revenus en impôts, en contrepartie personne ne peut plus utiliser les « ficelles fiscales » pour échapper à l’impôt.

    QU’EST-CE QUE LE BOUCLIER FISCAL ?

    • Le « bouclier fiscal » est un dispositif de plafonnement des impôts directs : depuis octobre 2007 et la mise en oeuvre de la loi TEPA, les impôts directs payés par un contribuable ne peuvent être supérieurs à 50 % de ses revenus.
    • Les impôts concernés par le plafonnement sont : l’impôt sur le revenu, les contributions et prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, la CSG (contribution sociale généralisée), la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale), l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la taxe d’habitation et la taxe foncière afférentes à la résidence principale.
    • Ce dispositif vise un objectif bien défini : améliorer la compétitivité fiscale de notre pays et inciter les contribuables à maintenir leur domicile en France pour continuer à payer leurs impôts sur le territoire français. Il repose sur un principe clair : aucun Français ne doit payer plus de 50% de ses revenus en impôts. Ce que dit le Gouvernement aux Français, c’est qu’ils ne travailleront pas plus d’un jour sur deux pour l’Etat.
    • La France n’est pas la seule à disposer d’un tel mécanisme. En Allemagne, il a même valeur constitutionnelle.

    UN CADEAU FAIT AUX RICHES ?

    • Il faut arrêter avec les mensonges. Le bouclier fiscal profite avant tout aux ménages modestes : sur 14 000 bénéficiaires, les deux tiers gagnent difficilement un peu plus de 1000€ par mois. On est loin des très riches que dénonce l’opposition !
    • Quant aux personnes aisées qui en bénéficient, il faut cesser de les stigmatiser : ce sont des personnes qui contribuent largement à la prospérité de notre pays. S’ils ont reçu en moyenne 381 782 € grâce au bouclier fiscal, ils ont quand même payé 364 734 € d'impôts en 2008, et ce après restitution du fisc !
    • Le vrai scandale, ce n’est pas le bouclier fiscal mais le fait que des personnes aux revenus très élevés aient pu pendant des années s’exonérer de tout impôt grâce aux niches fiscales. Et ce, parce que les socialistes ont toujours reculé devant l’obstacle : Didier MIGAUD expliquait lui même en 2000 que c’était « trop complexe ». Le Gouvernement de F. FILLON, lui, a pris ses responsabilités en plafonnant pour de bon ces niches fiscales en novembre dernier.

    LE BOUCLIER FISCAL, UN BOULET QUI PLOMBE NOTRE ECONOMIE?

    • En 2008, le bouclier fiscal n’a coûté que 458 M€. On est bien loin des fameux milliards dont on entend régulièrement parler. Dire qu’avec la loi TEPA on a distribué des milliards aux riches et qu'avec cet argent on pourrait financer un plan de relance par la consommation, c’est un mensonge.
    • Le bouclier fiscal renforce notre économie. Nos entreprises ont besoin de capitaux, et il faut bien des gens pour investir. Dans un monde où le capital est mobile, où les personnes sont libres de se déplacer comme elles le souhaitent, garantir à une personne qu’on ne lui prélèvera pas plus de 50 % de son revenu c’est rendre la France plus attractive. Chaque année, c’est un patrimoine de 2,5 Mds € qui quitte notre pays.
    • Grâce au bouclier fiscal, le nombre de Français qui ont quitté la France à cause des impôts a diminué de 15% en 2007 et celui des retours d'expatriés a augmenté de 9%. C’est de l’argent en plus dans les caisses de l’Etat et pour les investissements ! Il serait donc dommage de s’en priver par simple idéologie. Notre objectif ce n’est pas d’avoir moins de riches mais moins de pauvres !

    POURQUOI FAUT-IL LE CONSERVER?

    • Le bouclier fiscal est un système juste et transparent. Il repose sur un principe clair qui est au coeur du quinquennat de Nicolas SAROKOZY : le travail doit payer.
    • Notre fiscalité doit marcher sur ses deux jambes. Grâce au bouclier fiscal et au plafonnement des niches fiscales, nous sommes enfin sortis d’un système hypocrite où l’on taxait les riches mais où on leur permettait en même temps de s’exonérer - parfois totalement - de l’impôt grâce aux niches fiscales !
  • Journal de 20 H de TF1

    Un reportage, dans le cadre de la venue ce lundi à La Clusaz de Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, sera diffusé ce soir vers 20 heures 20, dans le journal de TF1.

    TF1 1.JPG
  • Un mercredi chargé

    Agenda particulièrement chargé ce mercredi, avec au programme :

    • Petit déjeuner avec Michel Pebereau, PDG du groupe BNP PARIBAS (relations entre banques et entreprises / crédit à la consommation ...)
    • Audition de François Pérol, nouveau Président du groupe Caisses d'Epargne/Banques Populaires (ça va être chaud ...)
    • Déjeuner à l'Elysée avec le Président de la République et les députés UMP (point sur crise économique et calendrier à venir ...)
    • Questions au Gouvernement
    • Audition de Valérie Pécresse, dans le cadre de la semaine de contrôle de l'activité des ministres
    • Audition de Dominique Strauss-Kahn, Directeur du FMI (situation internationale, réforme du système financier ...)
    • Diner avec Christine Lagarde et Dominique Strauss-Kahn
    • Séance de nuit dans l'hémicycle ...
  • 10ème anniversaire de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc à CHAMONIX

    Cérémonie émouvante en présence de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, à l'occasion du 10ème anniversaire de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc.

    Cette catastrophe qui s'est produite il y a 10 ans, jour pour jour, a fait 39 morts de 9 nationalités différentes.

    Le mémorial a été inauguré en septembre 2001 par Nicole Fontaine, présidente du parlement européen.

    P11602632.JPG
    P11602701.JPG
    P1160277.JPG
  • La feuille de route pour la fonction publique

    Eric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, et André Santini, secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, ont proposé aux huit fédérations de fonctionnaires un agenda social dans la fonction publique pour 2009, comportant quatre axes de travail :

    • mieux recruter les fonctionnaires,
    • mieux gérer leurs carrières,
    • mieux rémunérer leur travail
    • et assurer un meilleur dialogue social.

    En ce qui concerne le recrutement, le Gouvernement poursuivra ses efforts pour professionnaliser les concours et diversifier les recrutements dans la fonction publique. Un bilan du chantier engagé depuis un an dans ce domaine sera présenté aux partenaires sociaux le 13 mars prochain. Cette discussion se prolongera au mois d’avril par une concertation sur la réforme des écoles de formation.

     

    En matière de gestion des carrières, l’année 2009 permettra d’instituer le droit à la mobilité pour tous les fonctionnaires prévu par le projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique, de poursuivre la modernisation de l’architecture statutaire, avec de nouvelles fusions de corps, notamment interministérielles. Elle permettra également de faire un état des lieux de la situation des agents contractuels dans la fonction publique et d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires, dans le cadre de la négociation engagée en 2008 sur ce thème.

     

    S’agissant de la politique de rémunération, le point fonction publique sera revalorisé de 0,8 % en 2009, pour une inflation prévisionnelle de 0,4 %. La garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), dispositif grâce auquel plus de 130 000 agents publics ont bénéficié, fin 2008, de compensations financières de 700 € en moyenne, sera à nouveau mise en oeuvre en 2009, avec un examen de la situation de l’ensemble des agents sur la période 2004-2008.

     

    La rénovation des grilles indiciaires sera poursuivie : après celle de la catégorie C, le Gouvernement arrêtera en avril celle de la catégorie B et engagera ensuite des discussions sur celle de la catégorie A. La rémunération des fonctionnaires en fonction de leurs résultats sera développée: extension du bénéfice de la prime de fonctions et de résultats, instituée en 2008, et mise en place de l’intéressement collectif, à partir des conclusions à venir du rapport présenté par un député, M. Diefenbacher.

     

    Le rendez-vous salarial du printemps sera l’occasion de discuter de ces mesures et d’éventuelles mesures complémentaires.

     

    Au total, l’Etat consacrera en 2009 près de 3 Mds € à l’augmentation de la rémunération des fonctionnaires, dont 1,6 Mds € au titre de la progression automatique de carrière et 513 M€ au titre de mesures catégorielles.

     

    Enfin, s’agissant du dialogue social, la mise en œuvre des accords de Bercy du 2 juin 2008 demeure la priorité. Le projet de loi sur la rénovation du dialogue social, qui en est la traduction, est en cours d’examen au Conseil d’Etat.

     

    Parallèlement, la concertation se poursuivra sur les points restant encore en suspens : l’harmonisation des cycles électoraux dans les trois fonctions publiques, les moyens alloués aux organisations syndicales, la place et le rôle des commissions administratives paritaires.

  • Rencontre avec le comité de mobilisation de l'Université de Savoie

    Au programme de ce rendez-vous et en présence de la presse écrite :

    • le décret sur les enseignants chercheurs
    • le decret sur la rénovation des voies professionnelles
    • le projet de décret sur le contrat de doctorat unique
    • la loi LRU
    • la LOLF
    • la RGPP
    • .... et le projet de loi relatif à la création du prêt étudiant garanti par l'Etat
    P1160258.JPG
  • Visite de Laurent Wauquiez à LA CLUSAZ

    Programme chargé pour Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, ce lundi à La Clusaz.

    Après une visite de l'Hôtel Beauregard et une discussion avec le personnel de l'établissement, rencontre avec des saisonniers autour des trois thèmes suivants :

    • recrutement
    • formation
    • évolution professionnelle

    L'occasion pour le ministre de rappeler que les saisonniers représentent 18 000 emplois en Haute-Savoie et que les remontées d'informations des élus, sur les graves difficultées liées à la fin de la convention assurance chômage, lui avaient permis de prendre rapidement des mesures de pérennisation du régime.

    Poursuite de la visite aux caisses des remontées mécaniques de la SATELC avec échange avec les saisonniers.

    Puis pour finir, échange en mairie de La Clusaz autour des actions engagées en faveur des saisonniers :

    • VAE
    • bi-activité
    • présentation des travaux des groupes en charge de la mise en oeuvre du protocole d'objectifs ...
    P11601231.JPG
    P1160130.JPG
    P11601521.JPG
    P11601681.JPG
    P1160183.JPG
    P1160198.JPG
    P1160235.JPG
    P11602401.JPG
    P1160248.JPG
    P1160254.JPG
  • Simplifications bienvenues

    Je vous signale la parution de deux décrets qui harmonisent les dates de dépôts des déclarations annuelles des professionnels auprès des administrations. C'est une réforme que je réclamais depuis longtemps, et que j'avais proposé en septembre dernier, lors des discussions sur le projet de loi "Revenus du travail".

    J'avais alors pris date auprès de Xavier Bertrand et d'Eric Woerth, qui s'étaient engagés à faire avancer ce dossier, contre le retrait de mon amendement.

    Je constate avec grand plaisir qu'ils ont tenu parole et je les en remercie. Ces décrets vont simplifier la vie des chefs d'entreprises, qui sauront que désormais, toutes les déclarations aux administrations seront à rendre au tout début du mois de mai.

    En regroupant les déclarations on simplifie la tâche des chefs d'entreprise, et surtout, on leur évite tout risque d'oubli malencontreux, surtout en cette période de crise où ils ont bien d'autres soucis à gérer que les différentes dates d'échéances annuelles auprès des administrations.

  • Radiofréquences, santé, environnement

    Le Premier Ministre a demandé à Mme Bachelot d’organiser aujourd'hui une table ronde sur le thème « radiofréquences, santé, environnement ».

     

    Cette réunion décalée en dernière minute, était initialement prévue le 26 mars : je ne pourrai donc y participer car je reçois cet après-midi Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi à La Clusaz.

     

    La Ministre de la Santé est invitée à organiser cette table ronde en collaboration avec Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du développement de l’économie numérique, et Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie.

     

    L’objectif de cette table ronde -qui réunira l’Etat, des organismes publics, des élus, des opérateurs et des radiodiffuseurs, des associations et des personnalités qualifiées- est de répondre « aux questions légitimes, voire aux inquiétudes quant à d’éventuels effets sanitaires » de l’exposition aux radiofréquences.

     

    Deux décisions successives de la Cour d’appel de Versailles et du Tribunal de Carpentras avaient condamné en février 2009 des opérateurs de téléphonie mobile à démonter une antenne au nom du principe de précaution.

     

    Dans un communiqué publié le 4 mars 2009, l’Agence nationale de Médecine a indiqué pour sa part que les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100 000 fois plus faible que les téléphones portables. L’Agence a renouvelé sa mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution.

     

    Le Premier ministre a précisé quant à lui que :

    • bien que « les expertises disponibles ne permettent pas de conclure sur le lien éventuel entre utilisation de téléphone mobile et un risque de cancer », une approche de précaution paraît justifiée ;
    • en revanche, dans le domaine des antennes-relais, « l’hypothèse d’un risque de santé pour les populations vivant à proximité des antennes relais de téléphonie mobile ne peut être retenue » en l’état actuel des connaissance scientifiques et « compte tenu des faibles niveaux d’exposition autour de ces installations ».
  • Réforme du crédit à la consommation

    Conformément aux engagements du Président de la République (discours à Compiègne à l’occasion d’un déplacement consacré à la lutte contre la pauvreté en décembre 2008), la Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, Mme Christine Lagarde, le secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation, porte-parole du Gouvernement, M. Luc Chatel et le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Haut Commissaire à la jeunesse, M. Martin Hirsch, ont présenté les orientations de la réforme du crédit à la consommation.

     

    Les principaux axes portent sur l’encadrement de la publicité ; l’amortissement minimum du capital restant dû à chaque échéance d’un crédit renouvelable ; l’obligation pour le prêteur d’évaluer la solvabilité de l’emprunteur et de consulter le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) ; l’instauration d’une réglementation pour les rachats de crédit ; le renforcement de la protection des consommateurs ; un meilleur accompagnement des personnes en situation d’endettement.

    • Encadrement de la publicité : imposer une mention légale dans toutes les publicités relatives à un crédit : « un crédit vous engage et doit être remboursé » ; interdire les mentions publicitaires suggérant qu'un crédit améliore la situation financière du consommateur ; obliger la mention dans les publicités du coût réel des crédits renouvelables.
    • Amélioration des modalités de remboursement du crédit : prévoir que chaque échéance du crédit renouvelable comprend obligatoirement un amortissement minimum du capital restant dû ; le relevé mensuel devra informer de la durée estimée du remboursement du crédit.
    • Responsabilisation accrue des prêteurs : informer l’emprunteur sur les conditions du crédit ; vérification de la solvabilité de l'emprunteur ; obligation pour les établissements de crédit de consulter le fichierrecensant les incidents de remboursement des crédits pour les particuliers (FICP) avant d'accorder un crédit ; instauration une fiche de renseignement remplie par le consommateur avec le prêteur sur les revenus, les charges, l’endettement afin de déterminer sa solvabilité ; renforcement des missions de la Commission bancaire en matière de contrôle de la commercialisation des crédits ; instauration de règles spécifiques aux rachats  et regroupements de crédit.
    • Renforcement de la protection des consommateurs : relèvement du seuil de protection du consommateur de 21 500 € à 75 000 € du montant des prêts en dessous duquel les règles de protection en faveur des consommateurs-emprunteurs s’appliquent et allongement du délai de rétractation sur les crédits de 7 à 14 jours. Il s’agit de la transposition de la directive européenne crédit aux consommateurs.
    • Meilleur accompagnement des personnes surendettées : raccourcissement des durées d'inscription au FICP de 8 à 5 ans (suite à une procédure de rétablissement personnel) ou de 10 à 5 ans (dans le cas d’un plan de remboursement suite à une procédure de surendettement) ; permettre aux emprunteurs d’accéder à distance aux informations  FICP les concernant.
    • Accélération des procédures de surendettement : raccourcissement de 6 à 3 mois du délai de décision de recevabilité d'un dossier de surendettement par la commission de surendettement ; suspension des voies d'exécution dès la recevabilité du dossier ; augmentation du pouvoir de décision des commissions de surendettement pour le rééchelonnement des dettes et l'effacement des intérêts.
    • Réforme de l’assurance-emprunteur : supprimer l'autorisation législative faite aux banques d'imposer aux consommateurs d'adhérer au contrat d'assurance-emprunteur qu'elles commercialisent dans le cadre d'un crédit immobilier ; imposer aux établissements de crédit d'afficher les prix de l'assurance en euros par mois dans la publicité.

    Un projet de loi devrait être présenté en Conseil des Ministres à la mi-avril 2009.

  • Baisse du prix du gaz naturel pour les particuliers à compter du 1er avril

    Le Gouvernement a annoncé la baisse des tarifs du gaz pour les particuliers, d’environ 10 %, au 1er avril 2009. Cette baisse correspond à une baisse du prix du pétrole (le prix du gaz naturel est indexé sur les cours des produits pétroliers) et des matières premières. Le cours du baril de pétrole a, en effet, chuté de 70 % s’établissant à près de 47 dollars le baril contre près de 150 dollars en juillet dernier.

     

    Il convient de noter que la fixation des tarifs est déterminée par l’Etat, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (autorité indépendante), selon une formule qui prend en compte les prix du pétrole, le cours du dollar, les coûts d’acheminement, de stockage et de commercialisation.

  • La baisse de la TVA dans le secteur de la restauration

    Un accord a été trouvé par les ministres européens des finances tendant à consacrer le droit des pays membres à accorder, s’ils le souhaitent et de façon permanente, un taux réduit de la TVA dans les secteurs à forte capacité de main d’œuvre, comme celui de la restauration. Il appartiendra aux Etats membres de fixer le taux de TVA applicable à ces services et à ces produits.

     

    Le Président de la République qui avait pris l’engagement de faire aboutir cette promesse va convoquer, d’ici la fin du mois d’avril 2009, les états généraux de la restauration visant à fixer les contreparties en termes d'investissements, d’emplois, de salaires et de prix.

     

    Le montant de cette baisse de la TVA sera fonction des engagements qui seront pris par la profession.

  • Réforme de la formation des enseignants

    Dans un communiqué, Xavier Darcos, Ministre de l'Education nationale et Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont précisé la réforme de la formation des enseignants.

     

    Le concours pour devenir enseignant aura lieu dorénavant après un Master 2, soit cinq ans d'études à l'université, afin de permettre aux enseignants français de bénéficier du même niveau de formation universitaire que leurs collègues européens.

     

    Enjeux de cette réforme :

    • une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants ;
    • une meilleure qualité de l'enseignement délivré aux élèves ;
    • une meilleure utilisation du potentiel de formation des universités ;
    • un meilleur accompagnement des jeunes enseignants dès la rentrée scolaire 2010 et une revalorisation de leur salaire.

    Précisions de la réforme sur la formation des enseignants :

     

    Le processus de réforme sera lancé dès la session de concours 2010 et verra son aboutissement à l’occasion de la session des concours 2011.

     

    Les universités qui le souhaitent pourront donner à leurs parcours de master ou aux masters qu’elles ont élaboré un caractère provisoire lors de l’année 2009/2010. Ceci permettra de prendre en considération l’offre de formation au niveau master déjà existante et d’assurer une transition pour les candidats ayant bénéficié d’une préparation au concours cette année.

     

    Les conditions définitives de la masterisation des enseignants feront l’objet d’une discussion avec les organisations représentatives et les acteurs concernés : elles seront examinées par une commission de concertation et de suivi, coprésidée par un président d’université et un recteur, en association avec les organisations syndicales représentatives.

     

    Formation :

    • suppression de l'année de formation à l'IUFM en alternance entre des cours et des stages ;
    • encadrement des stagiaires par des professeurs d'accueil ou référents de l'Education nationale et par des formateurs universitaires responsables de la validation des stages ;
    • mise en place d’un dispositif de stage dès 2009 avec, d’une part, des stages d'observation et de pratique accompagnée d'une durée de 108 heures en M1 et, d’autre part, des stages en responsabilité d'une durée de 108 heures, rémunérés à 3000 euros, en M2

    Dispositif social pour les étudiants qui se destinent à devenir enseignants :

    • 12 000 bourses pouvant atteindre 2500 euros (calculées sur le revenu fiscal de référence) attribuées sur critères académiques pour l'année de M2 aux meilleurs étudiants de M1 ;
    • bourse complémentaire de 1449 euros annuels pour les étudiants ayant droit à une bourse sur critères sociaux ;
    • 5000 postes d'assistants d'éducation seront réservés aux étudiants de M2 inscrits aux concours de recrutement et 4000 aux étudiants de M1

     Accompagnement des jeunes enseignants :

    • dès la rentrée 2010, conformément à la Charte du 30 septembre 2008, une formation continue renforcée avec une partie pratique sous la forme d'un tutorat et une formation hors écoles ou établissements, de nature disciplinaire ou professionnelle
    • chaque jeune enseignant stagiaire sera accompagné par un tuteur

    Revalorisation substantielle des rémunérations des jeunes enseignants dès la rentrée 2010