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  • La maîtrise des dépenses publiques à l'Education nationale

    LES CHIFFRES :

    • 700 000 : c’est la diminution du nombre d’élèves en France depuis 1990.
    • 50 000 : c’est le nombre d’enseignants supplémentaires depuis 1990.
    • 59,6 Mds € : c’est le montant du budget de l’Education nationale en 2010, en augmentation de 1,6% par rapport à 2009.

    L’ESSENTIEL :

    • Avec 59,6 Mds €, le budget du ministère de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat, en augmentation de 1,6% par rapport à 2009. Avec une dépense intérieure d’éducation supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE, la France se donne les moyens d’une politique éducative ambitieuse.
    • En tant que premier employeur de France, avec près d’un million de fonctionnaires, le ministère de l’Education nationale doit aussi contribuer à l’effort collectif de maîtrise des dépenses publiques et à l’application de la règle de non remplacement d’un départ en retraite sur deux, tant dans l’enseignement public que privé.
    • Pour autant, il ne s’agit pas de faire des suppressions de postes sans discernement, mais de parvenir à la plus grande efficacité des moyens du système éducatif, en prenant en compte la spécificité de chaque territoire.
    • C’est pourquoi Luc CHATEL a inauguré une nouvelle méthode de gestion qui part de la réalité du terrain, qui garantit une meilleure répartition des moyens, dans l’intérêt premier des élèves. Il s’agit d’instaurer un véritable dialogue de gestion avec les recteurs d’académie.

    POURQUOI LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE EST-IL CONCERNÉ PAR LA MAÎTRISE DES DÉPENSES PUBLIQUES ?

    • Parce que l’engagement du Président de la République de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est essentiel pour assainir nos finances publiques, il doit aussi s’appliquer à l’Education nationale dont les effectifs représentent la moitié des fonctionnaires de l’Etat.
    • La réalisation des économies relatives à l’engagement du Président de la République ne peut se réaliser que si tous les ministères participent à cet effort.
    • Pour autant, la France poursuit l’amélioration de son système éducatif, au service de chaque élève. Cette ambition ne passe pas obligatoirement par une simple augmentation des moyens : alors que le budget n’a cessé d’augmenter considérablement depuis 30 ans, toutes les études montrent que les résultats n’ont pas été à la hauteur. L’enjeu n’est pas de dépenser plus mais de prendre ses responsabilités en dépensant mieux.

    COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES EN PRÉSERVANT LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT ?

    • La Cour des comptes, dans son rapport de mai 2010, déplore que « les moyens d’enseignement restent répartis comme si l’offre scolaire devait être uniforme sur tout le territoire ». Cette situation engendre des surcoûts importants et une moindre prise en compte des spécificités locales, au détriment bien souvent des élèves en difficulté.
    • Un vaste chantier a donc été lancé avec toutes les académies pour analyser la situation de chacune d’elles au regard d’une quinzaine de critères, sans tabou. Toutes les pistes possibles sont explorées, même celles qui ne seront pas retenues in fine.
    • Des comparaisons ont pu dès lors être effectuées, révélant parfois de bonnes pratiques pouvant être généralisées ou bien des situations dans lesquelles les moyens ne sont pas utilisés de manière efficace.
    • Cette méthode, inspirée des recommandations de la Cour des comptes, est inédite au sein de l’Education nationale. Pour la première fois en effet, tous les acteurs locaux sont associés à la réflexion et peuvent faire valoir la prise en compte des spécificités de leur territoire et de leur population scolaire.
    • Cet exercice d’analyse permet d’envisager des économies importantes, ou de redéployer des moyens là ou c’est nécessaire, afin d’améliorer la qualité de l’offre d’enseignement. A titre d’exemple, en 2010, 500 postes ont été créés pour mettre en place les EMS (équipes mobiles de sécurité) destinées à protéger les établissements scolaires, 200 UPI (Unités pédagogiques d’intégration) ont été créées pour développer l’accueil des élèves handicapés, et 500 classes nouvelles ont été ouvertes.

    LES CLASSES SERONT-ELLES SURCHARGÉES ?

    • Non, il ne s’agit pas d’augmenter la taille de toutes les classes sans discernement mais d’ajuster la taille de celles qui sont nettement en dessous d’un nombre raisonnable d’élèves.
    • Au collège par exemple, 2 100 classes ont moins de 15 élèves et plus de 10 000 classes ont moins de 19 élèves alors que la moyenne nationale est de 24,5.

    LES RASED SERONT-ILS SUPPRIMÉS ?

    • L’engagement de Luc CHATEL de maintenir l’activité des RASED n’est pas remis en cause. Néanmoins, des évaluations sont menées régulièrement pour adapter le dispositif aux besoins des élèves.
    • Au-delà des RASED, le ministère met tout en oeuvre pour ramener les enseignants devant les élèves : aujourd’hui, 22 000 enseignants du premier degré, dont la moitié seulement est affectée au dispositif RASED, n’exercent pas devant une classe.

    LA SCOLARISATION DES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS EST-ELLE REMISE EN CAUSE ?

    • La scolarisation des enfants de moins de trois ans est répartie de façon très inégale selon les départements. Elle est en baisse constante depuis 10 ans puisqu’elle est passée de 35,3% à 18,1% en moyenne sur l’ensemble du territoire à la rentrée 2008. Cette diminution s’explique par la concentration des moyens dans les seules zones prioritaires.
    • Il n’est pas question de réduire en 2011 la scolarisation des moins de 3 ans dans les territoires prioritaires (RAR et RRS).

    L’APPRENTISSAGE DES LANGUES EN PRIMAIRE, TOUJOURS UNE PRIORITÉ ?

    • Parmi les pistes d’économies identifiées, figure la diminution progressive du nombre d’intervenants extérieurs en langues étrangères dans le premier degré. A ce jour, ils assurent 25% de l’enseignement des langues étrangères dans le premier degré contre 75% assurés par les professeurs des écoles.
    • L’objectif n’est pas de diminuer la qualité de l’offre éducative mais au contraire de la renforcer en confiant 100% de l’enseignement à des professeurs des écoles, titulaires, qualifiés et formés à l’apprentissage des langues étrangères. C’est l’objectif principal du Plan de renforcement des langues lancé par le ministère. 

    DES ÉCOLES VONT-ELLES FERMER ?

    • A chaque rentrée scolaire, des écoles ouvrent et d’autres ferment en fonction de la démographie.
    • Il n’est pas prévu de mesures particulières dans ce domaine au cours des années à venir.
  • Projet de loi portant nouvelle organisation du marché de l'électricité (loi NOME)

    Nous examinons le projet de loi NOME dans l’hémicycle, cet après-midi et ce soir.

     

    Le projet de loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) vise à développer la concurrence sur le marché de l’électricité en permettant aux fournisseurs alternatifs de bénéficier d’un accès à la base afin de proposer des offres compétitives aux consommateurs.

     

    Le projet de loi suit les recommandations de la Commission présidée par Paul Champsaur qui a remis son rapport au Gouvernement en avril 2009.

     

    Le texte met ainsi en place un dispositif, « l’accès régulé à l’électricité de base » (ARB), qui permet de garantir la sécurité d’approvisionnement des français et d’assurer à chacun un accès à l’énergie nucléaire.

     

    Il ne traite pas du niveau des tarifs de l’électricité mais organise les rapports entre les fournisseurs d’électricité. Le prix de l’électricité cédée par EDF aux fournisseurs alternatifs dans le cadre de l’ARB devra tenir compte de plusieurs critères afin d’être représentatif des conditions économiques de production d’électricité par les centrales du parc nucléaire historique.

     

    Les tarifs règlementés pour les petits consommateurs sont maintenus. Ils restent fixés par arrêté ministériel, sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). En revanche, pour les plus gros consommateurs (qui disposent d’une puissance installée supérieure à 36 KWh), les tarifs réglementés de vente seront supprimés en 2015 dès lors que la concurrence permettra le choix entre plusieurs prix compétitifs.

  • Activité 2009 de la DGCCRF

    Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a présenté le bilan de l’activité 2009 de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Plus de 900 000 contrôles ont été réalisés, donnant lieu à 120 000 rappels de la réglementation et 800 saisies ou consignations.

     

    Le bilan 2009 fait notamment apparaître que :

    • le nombre des réclamations a  baissé : 110 701 réclamations ont été enregistrées, soit 20% de moins qu’en 2008 
    • 4 secteurs (produits alimentaires, communication-téléphonie, transports et véhicules, services à domicile) ont concentré 70% des réclamations 
    • le secteur des produits non alimentaires devient le premier poste de réclamations devant celui de la communication-téléphonie (23,9% des réclamations contre 21%) 
    • les réclamations dans le secteur de la communication-téléphonie ont baissé de 35% 
    • les réclamations dans le secteur des services à domicile et autres services ont connu une baisse de 6,9%.

    Hervé NOVELLI a par ailleurs rappelé que la « Brigade LME », dont le rôle est de contrôler l’application de la loi de modernisation de l’économie, a mené 31 enquêtes qui ont permis de révéler des pratiques contestables telles que celle de la garantie de marges par les distributeurs, l’utilisation illicite des nouveaux instruments promotionnels et les déréférencements abusifs de produits.

     

    La diminution des pratiques abusives et des réclamations est l’aboutissement des dispositions législatives de la loi du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs et de la loi du 3 août 2008 de modernisation de l’économie.

  • Coût de communication des sites internet des ministères

    Vu sur le site www.pcinpact.com :

    Depuis plusieurs mois, le député Lionel Tardy interroge chaque ministère pour connaître les coûts de communication de leur site internet.

     A chaque fois, la question est identique :

    « M. Lionel Tardy demande à M. le Premier ministre de lui donner des indications sur les dépenses de communication sur Internet engagées par ses services. Il souhaite notamment connaître le montant, pour 2009, des dépenses destinées à accroître la visibilité de la communication institutionnelle de son ministère sur Internet, comme par exemple l'achat de mots clés ou l'utilisation d'autres techniques destinées à améliorer le référencement sur les moteurs de recherche »

    Plusieurs ministères ont déjà répondu, plus ou moins complètement. Voici les premiers éléments de réponse pour 2009.

    Premier ministre (
    la réponse) Total annoncé : 1,02 million d’euros  

    • 88 000 euros référencement de gouvernement.fr
    • 242 000 euros référencement de pandemie-grippale.gouv.fr
    • 12 000 euros promotion de Gouvernement.fr (via E-regie, régie internet gouvernementale)
    • 69 000 euros référencement de journalofficiel.gouv.fr, Legifrance.gouv.fr, boamp.fr, bodacc.fr, circulaires.gouv.fr, info-financière.fr, Ladocumentationfrançaise.fr, service-public.fr, vie-publique.fr et formation-publique.fr
    • 55 000 euros pour Boamp.fr
    • 335 000 euros pour bodacc.fr (promotion presse écrite et web).
    • 228 000 euros pour Service-public.fr (dont promotion radiophonique). Sommes payées en 2009 pour une campagne organisée fin 2008.

    Ministère de la Justice (la réponse) Total annoncé : 29 000 euros

    Du côté de la Chancellerie, les sites ont été développés en interne rendant difficile le décompte.

    • 24 000 euros achats d’espace pub (pour la seule valorisation des classes préparatoires des écoles de la justice)
    • 5 000 euros autres actions de communication (non détaillées)

    « Des achats d'espace peuvent être aussi effectués par les directions lors de campagnes de recrutement, notamment pour les surveillants pénitentiaires. »


    Écologie (la réponse) Total annoncé : 108 842 euros

    • 102 842 euros Refonte du site (initiée en 2008, des milliers de pages…) www.développement-durable.gouv.fr

    « En ce qui concerne la visibilité du site, le MEEDDM s'appuie principalement sur la mobilisation du réseau (services déconcentrés, établissements publics, partenaires), pour créer une dynamique de liens entrants et sur une stratégie éditoriale et de développement, pour optimiser le référencement naturel des contenus. » Le ministère précise qu’il peut « avoir recours au référencement payant pour accroître la visibilité des sites événementiels » mais ne détaille pas.


    Défense (la réponse) Total annoncé : 380 000 euros

    • 320 000 euros Fonctionnement, hébergement, maintenance, animation de defense.gouv.fr
    • 30 000 euros Campagnes ponctuelles d’achat de mots-clés (du 15 juin au 14 juillet 2009)
    • 30 000 euros Opération de communication sur le recrutement, mises en place sur les sous-sites Internet des armées et du service de santé des armées

    Enseignement supérieur et recherche (la réponse) Total annoncé : 567 815,01 euros

    • 567 815 euros  Dépenses de communication sur Internet

    Dont :

    • 347 136 euros consacrés à la maîtrise d'ouvrage, à la réalisation et au développement des sites internet du ministère (www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, www.etudiant.gouv.fr, www.nouvelleuniversite.gouv.fr).
    • 2209 euros pour l'achat de mots clés et bannières web

    Éducation nationale (la réponse) Total annoncé : 1 244 386,17 euros

    • 1 244 386,17  euros de budget total en 2009 au titre de la communication sur Internet,

    Dont :

    • 434 064,03 euros sur l'achat de mots clés, l'achat de bannières web ainsi que les reportages et entretiens vidéo mis en ligne sur la WebTV et la chaîne Dailymotion du ministère.

    Le ministère précise que Education.gouv.fr est le premier site ministériel et le quatrième site gouvernemental en terme d'audience derrière www.impôts.gouv.fr, www.service-public.fr et www.legifrance.gouv.fr. Chaque mois, près de 2,5 millions d'internautes en moyenne visitent le site et consultent plus de 11 millions de pages...

    Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales (
    la réponse) Total annoncé : 13 950 euros

    • 13 950 euros pour accroître la visibilité de la communication institutionnelle du site Internet de la délégation à l'information et à la communication du secrétariat général du ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

    Dont : 

    • 450 euros pour l'ouverture d'une photothèque en ligne, sur le site flickr.fr, achat de noms de domaine pour le site dédié à la réforme des collectivités territoriales, nommé www.laréformedescollectivites et doté des extensions.fr/, .com/, .eu/, .net/, et.org/, pour respectivement 220 euros et 230 euros.

    Espace rural et aménagement du territoire (la réponse) Total annoncé : 273 132 euros

    Les dépenses de communication sur Internet effectuées par la DATAR s'élèvent pour 2009 à 401 840 EUR en autorisations d'engagement et à 273 132 EUR en crédits de paiement.

    Ces montants recouvrent l'ensemble des sites développés par la DATAR (datar.gouv.fr ; competitivite.gouv.fr ; poles-excellence-rurale.gouv.fr ; territoires.gouv.fr ; cper.net et bop-datar.net ; SIME MUT ECO et grappes d'entreprises.gouv.fr) ainsi qu'un site géré pour le compte du MERAT (assises-territoires-ruraux.gouv.fr).

    Alimentation, agriculture et pêche (
    la réponse) Total annoncé : 137 513,80 euros
     

    • 137 513,80 euros de Communication institutionnelle sur Internet

    Dont :

    • 91 134 euros Marché relatif à la mise en ligne des vidéos de la WebTV
    • 18 489 euros Hébergement du site Parlonsagriculture

    formations des services départementaux à la technologie Agrispip (technologie utilisée pour 4 829,52 euros développer les sites internet et intranet des services du MAAP) 

    • 5 239,48 euros dépôt de noms de domaine
    • 17 820,40 euros Cartographie du web alimentation/agriculture/pêche (prestation en cours de réalisation) engagée sur le budget 2009

    Le total à ce jour dépasse les 3,5 millions d’euros.

    Le chiffre est à prendre avec des pincettes puisque d’une part, tous les postes budgétaires n’ont pas été communiqués et d’autre part, ces données sont intermédiaires : on attend toujours les indications financières d’autres ministères interrogés, comme celui du Travail, de la Santé, de la Prospective, de l’Immigration, de l’Économie, du Budget et des Affaires étrangères, ou de la Culture. Nous mettrons à jour cette actualité au fil des retours des ministères.

  • Coupe du monde : vue 3D et Street view des stades

    Vu sur le site www.pcinpact.com :

    Avis aux amateurs de football … dont je suis.

    A trois jours de l’ouverture du mondial, Google vient de mettre un coup d’accélérateur à son service Street View en Afrique du Sud.

    Outre les routes du pays, il est désormais possible de visiter tous les stades du Mondial, aussi bien leurs abords que leur intérieur.

    Les vélos Google ont visiblement eu le droit de fouler la pelouse avant les participants à la compétition. 

  • La Conférence nationale sur les rythmes scolaires

    LES CHIFFRES :

    • 144 : c’est le nombre de jours de classe en France, pour les écoles, le plus bas dans toute l’Europe (la moyenne dans l’OCDE est de 184 jours).
    • 864 : c’est le nombre d’heures de cours dispensées par an en primaire (la moyenne dans l’OCDE est de 769 heures).
    • 35 : c’est le nombre d’heures de cours que peut atteindre l’emploi du temps d’un lycéen.

    L’ESSENTIEL :

    • Beaucoup d’élèves, qu’ils soient dans le premier ou le second degré, supportent mal les rythmes scolaires actuels. Consciente de ces difficultés, une très grande majorité de Français est favorable à ce qu’une réflexion de fond soit menée sur ce sujet.
    • C’est pourquoi, lors des États généraux de la sécurité à l’École, Luc CHATEL avait annoncé qu’il installerait une conférence nationale sur les rythmes scolaires. Depuis le 7 juin, c’est chose faite : la Conférence nationale sur les rythmes scolaires va aborder la question de l’équilibre entre le temps de l’École, le temps de repos, les vacances, les activités sportives et culturelles.
    • Son objectif majeur : améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves en travaillant sur ces rythmes.
    • Afin d’examiner l’ensemble des enjeux et ainsi, de parvenir à des solutions concertées et favorables à tous, elle disposera d’un large temps réservé à la réflexion, à la consultation et au débat.
    • Cette réflexion s’appuiera sur l’expérimentation, lancée par Luc CHATEL le 25 mai dernier, dans 100 établissements du secondaire : cours le matin, activités sportives et culturelles l’après-midi.

    POURQUOI ENVISAGER DE MODIFIER LES RYTHMES SCOLAIRES ?

    • Tout le monde en est conscient, en termes de rythmes, le système scolaire français est peut être l’un des plus déséquilibrés d’Europe, avec ce paradoxe : l’un des plus grands nombres d’heures de cours, mais réparties sur un nombre de jours de classe parmi les plus bas.
    • Pour les élèves, du premier comme du second degré, les journées de cours sont aujourd’hui trop longues. Un tel rythme génère fatigue et stress et a des conséquences aussi bien sur les résultats des élèves que sur le climat des établissements scolaires.
    • Face à ce constat, le statu quo n’est pas possible. La mission de l’École est de proposer à tous les élèves les meilleures conditions de vie scolaire, les plus favorables à leur apprentissage et à leur réussite. Le Gouvernement a donc décidé de remettre à plat la question des rythmes scolaires en installant une Conférence ouverte à tous les acteurs et à toutes les propositions.
    • Lors de cette conférence, la question des rythmes sera abordée dans toutes ses dimensions : la durée et l’organisation des journées de cours, des semaines ainsi que l’ensemble du calendrier de l’année.

    COMMENT LA CONFÉRENCE VA-T-ELLE TRAVAILLER ?

    • Installée le 7 juin 2010, la Conférence nationale sur les rythmes scolaires aura tout le temps nécessaire pour envisager tous les paramètres d’un sujet complexe, puisqu’il concerne de nombreux acteurs et doit tenir compte du contexte économique et social. Elle pourra ainsi sereinement mener ses auditions et consultations.
    • Cette Conférence s’appuiera sur les travaux d’un Comité de pilotage :
      • Composé d’une vingtaine de personnalités qualifiées sur les questions éducatives, économiques et sociales, ce Comité reflète, par la diversité de ses membres, les différentes composantes de la société : sociologues, psychologues, représentants d’organismes qualifiés, élus, personnalités investies dans les secteurs concernés par les rythmes scolaires, tous contribueront à ce que le débat soit large et approfondi.
      • Ce Comité consultera les organisations syndicales, les fédérations de parents d'élèves, les organisations de lycéens, les autorités religieuses, les représentants du monde associatif et du monde économique et social. Il organisera également des débats dans les académies, ainsi qu’un débat citoyen sur Internet, examinera les expériences menées au-delà de nos frontières, commandera des travaux bibliographiques, de recherche et d’analyse. Il remettra des points d’étape au Ministre de l’Éducation nationale.
    • La mission d’information parlementaire apportera elle aussi son expertise sur le sujet. Sous la Présidence de Michèle TABAROT, elle a débuté jeudi 29 avril ses travaux sur les rythmes scolaires dans le premier degré. La mission va étudier les différents modèles européens et consulter des experts (chronobiologistes, médecins, pédagogues...).

    AMÉNAGER LES RYTHMES, CELA SIGNIFIE-T-IL MOINS DE COURS POUR LES ÉLÈVES ?

    • Reconsidérer les rythmes, réaménager la journée et la semaine de cours ne signifie pas moins apprendre, mais mieux apprendre. Or des journées trop chargées sont néfastes à l’apprentissage.
    • L’objectif de cette conférence est clair : améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves dans les établissements. Une répartition des heures mieux adaptée aux rythmes des enfants et des adolescents, des heures de cours mieux réparties sur la semaine, une année plus équilibrée contribueront à un meilleur apprentissage et à une mémorisation plus efficace. Comme le disait MONTAIGNE : « Une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine ».

    EST-IL ENVISAGÉ DE RÉDUIRE LES VACANCES D’ÉTÉ ?

    • Rien n’est aujourd’hui envisagé parce que la Conférence vient d’être installée et qu’elle rendra ses premières analyses dans plusieurs mois.
    • Soyons clairs : aucune décision d’aucune sorte n’a été prise, ce qui serait contraire aux objectifs de cette Conférence nationale, qui doit procéder à une large consultation et animer un débat le plus ouvert possible.

    QUEL RAPPORT ENTRE LES RYTHMES SCOLAIRES ET LE SPORT ?

    • Une expérimentation innovante lancée dans un lycée de Meaux l’a montré : la réorganisation du temps scolaire, avec cours le matin et sport l’après-midi, permet aux élèves de trouver un nouvel équilibre de travail, de se remotiver, de nouer d’autres contacts avec leurs camarades et leurs enseignants, de s’investir davantage dans l’établissement.
    • Les valeurs du sport, telles que le respect des règles, le dépassement de soi et l’esprit d’équipe sont aussi celles de l’École.
    • Par ailleurs, il ne s’agit pas seulement de proposer aux élèves des activités sportives, mais aussi des activités culturelles et de soutien personnalisé l’après-midi, adaptées à chaque élève.

    S’AGIT-IL D’IMPORTER LE MODÈLE ALLEMAND ?

    • En aucun cas. Il y a une grande différence entre le modèle allemand et le modèle que Luc CHATEL propose en expérimentation dans 100 établissements pour la rentrée scolaire 2010.
    • De fait, dans le modèle allemand, l’après-midi est laissé aux initiatives personnelles, qui bien souvent se réduisent à de l’inactivité et creusent les inégalités entre élèves. Notre projet est différent, plus précis, mieux organisé et plus encadré. Lors de ces après-midi, les élèves resteront en effet sous la responsabilité des établissements : les enseignants seront donc constamment à leurs côtés pour les initier et les guider dans les activités qui leur seront proposées. Des intervenants extérieurs seront sollicités lors de ces activités diverses, mais elles seront néanmoins toujours pilotées par des enseignants.
  • Avec son nouveau clip "Insoutenable", la Sécurité Routière frappe fort

    Le dernier clip de la Sécurité Routière se présente comme un coup de poing et ne lésine ni sur les moyens, ni sur la violence du scénario et des images.

     

    Pour sa nouvelle campagne de communication, la Sécurité Routière joue les cartes de la jeunesse et du réalisme. La jeunesse : c'est en effet la cible privilégiée par ce court film (aux alentours de 5 minutes) diffusé sur internet et qui a été présenté dimanche soir à quelques blogueurs.

     

    Le réalisme : il s'agit de présenter, vue de l'intérieur, la soirée d'un groupe de jeunes endeuillé par un accident de la route après avoir largement abusé des boissons alcoolisées, et la fin de nuit vécue par la mère à laquelle un gendarme vient annoncer la mort de son fils, en lui demandant de venir reconnaître le corps.

     

  • Journée portes ouvertes au 27ème BCA

    Durant 2 jours, le 27ème BCA a ouvert ses portes au grand public.

    Plus d'une trentaine de stands ont permis aux jeunes ... et aux moins jeunes, de découvrir le bataillon des Glières :

    • présentation transmission
    • parcours ambiance nocturne
    • parcours commando
    • parcours VAB et VHM
    • simulateur de tir MILAN
    • simulateur de tit SITTAL ...

    Le public a également pû assister, sur la place d'armes, à la reconstitution d'une opération de sécurisation d'un village afghan et à la gestion d'une embuscade.

    Sur le terrain de sport, les chasseurs du 27ème BCA ont fait des démonstrations de Techniques d'Interventions Opérationnelles Rapprochées (TIOR).

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  • 16ème Parlement des enfants à PARIS

    Tout comme l'an passé, je faisais parti des 48 députés volontaires pour encadrer, ce samedi, le 16ème Parlement des enfants. 

    J'ai présidé la commission qui regrouperait les délégués juniors représentant les 45 députés des académies de Grenoble et de Montpellier.

    Lors de cette commission, nous avons débattu des trois projets de lois sélectionnées par le jury national parmi les 577 propositions de lois émises par l'ensemble des classes de CM2 (une par circonscription) qui participaient à ce Parlement des enfants :

    1. Proposition de loi visant à installer de nouvelles règles de sécurité dans les villes et villages situés près de l’eau pour prévenir et préparer les citoyens aux risques de submersion.
    2. Proposition de loi visant à permettre la participation d’élèves représentants de leur classe au conseil d’école de leur établissement scolaire pour exprimer leurs idées et questions concernant leur vie à l’école.
    3. proposition de loi visant à mieux garantir le droit à l’éducation à la santé, à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l’éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescents contre la cyberaddiction.

    Puis, en fin de commission, j'ai répondu aux nombreuses questions sur le travail des députés.

    Après un déjeûner sur l'herbe, à l'Hôtel de Lassay, tous les délégués juniors se sont retrouvés dans l'hémicycle pour exposer et débattre des trois projets de lois retenus.

    La déléguée junior élue qui représentait la 2ème circonscription de la Haute-Savoie était Mathilde Gaillard, élève de CM2 de l’Ecole primaire de Sevrier.

    Cette journée a été l'aboutissement de tout le travail réalisé par cette classe de CM2, que j'ai eu le plaisir de rencontrer début mai, et qui visitera l’Assemblée nationale lundi prochain.

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    avec les 5 députés juniors de Haute-Savoie
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    avec Mathilde, ma député junior
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    les 577 députés juniors
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    aux côtés de Luc Chatel, ministre de l'Education
  • Tournoi de pétanque des associations à SEYNOD

    Le Comité des Fêtes, la Joyeuse Pétanque et la ville de Seynod organisaient ce soir, au complexe Max Decarre, leur 4ème tournoi de pétanque des dirigeants des associations.

    Ce tournoi permet à l'ensemble des responsables associatifs de la commune d'échanger lors d'un moment de convivialité.

    Une manifestation très appréciée ... qui a permis au 20 doublettes présentes de se confronter sur le terrain foot stabilisé.

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  • Inauguration de la Maison d'enfants Saint-Benoît à SEYNOD

    Beaucoup de monde pour inaugurer cette Maison des enfants qui accueille actuellement, en internat, 28 enfants de 6 à 18 ans.

    La capacité sera porté progressivement à 38 enfants en internat, puis à 53 enfants en incluant l'accueil de jour.

    La Fondation d'Auteuil à pour mission d'accueillir des jeunes en grande difficulté sociale, familiale, affective, dans le respect de leur origine et de leur religion, avec pour but d'assumer leur éducation, leur scolarité, leur formation professionnelle et ainsi les préparer à entrer dans la vie.

    Lien vers le site de la Fondation Auteuil

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