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Lionel TARDY - Page 221

  • La mobilisation contre la violence à l'Ecole et l'absentéisme

    LES CHIFFRES :

    • 300 000 : c’est le nombre d’élèves absentéistes dans l’enseignement secondaire, soit 7 % des élèves en moyenne.
    • 53 : c’est le nombre d’établissements identifiés comme les plus sensibles qui pourront accueillir le bureau d’un policier ou gendarme référent.
    • 30 : c’est le nombre d’élèves maximum que pourront accueillir les « établissements de réinsertion scolaire ».

    L’ESSENTIEL :

    • Parce que le niveau de violence atteint dans certains établissements n’est plus tolérable et parce que les chiffres de l’absentéisme scolaire sont inquiétants, la mobilisation de l’État est impérative.
    • Le Président de la République a réuni les préfets, procureurs généraux, recteurs et inspecteurs d'académie le 5 mai. Tirant tous les enseignements des États généraux de la sécurité à l’École, il a apporté une réponse globale et pragmatique de lutte contre la violence à l’École et l’absentéisme.
    • Cette réponse repose sur un équilibre entre prévention et répression et s’articule selon 4 axes :
      • La responsabilisation des parents d’élèves
      • La sécurisation des établissements scolaires
      • Une politique de ressources humaines renforcée pour des équipes éducatives stables, soudées et mieux formées
      • La création d’ « établissements de réinsertion scolaire » pour les élèves perturbateurs.
    • Face à des phénomènes multiformes, l’objectif du Gouvernement est clair : apporter une réponse ferme, adaptée et efficace.

     

    LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE À L’ÉCOLE, UNE NOUVELLE PRIORITÉ ?

    • Les incidents graves survenus en milieu scolaire depuis le début de l’année sont inacceptables.
    • Face à la violence à l’École, le Gouvernement s’est mobilisé : à l’initiative de Luc CHATEL, des États généraux de la sécurité à l'École se sont tenus les 7 et 8 avril derniers. Ces États généraux ont permis de mieux comprendre la violence en milieu scolaire, d’identifier sans tabou les leviers de prévention les plus efficaces et de définir les modes d’action les mieux à même d’assurer la sécurité à l’École.
    • Dans son discours du 5 mai, Nicolas SARKOZY a souhaité tirer tous les enseignements de cette réflexion de fond : le Gouvernement va apporter une réponse globale, alliant prévention et répression et prenant en compte tous les aspects de ce phénomène multiforme. 

    QUELLES MESURES CONCRÈTES POUR ASSURER LA SÉCURISATION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ?

    • Le Président de la République a annoncé sa volonté de prolonger l’action engagée par les États généraux de la sécurité à l’École. Cela passe par :
      • L’achèvement des diagnostics de sécurité dans tous les établissements scolaires d’ici juin 2010
      • Le doublement des équipes mobiles de sécurité, qui ont fait preuve de leur efficacité, dans les académies les plus concernées par les problèmes de violence
      • L’installation d’un bureau du policier ou gendarme référent proposée dans les 53 établissements identifiés comme les plus sensibles : il s’agira, là ou c’est nécessaire, de renforcer le partenariat entre le chef d’établissement et le correspondant sécurité-école, d’améliorer l’accompagnement et l’écoute des personnels et de mener des actions de prévention auprès des élèves
      • Le renforcement du partenariat entre l’Éducation nationale et la Justice, avec la désignation de référents justice
      • La généralisation du programme de formation des chefs d’établissements à la gestion de crise et à la problématique de la sécurité, pour que les 14 000 personnels de direction puissent en bénéficier d’ici 2012.
    • Le Président de la République a également réaffirmé la nécessité de replacer la règle au coeur de la vie scolaire. Le déclenchement des procédures disciplinaires en cas de violences verbales ou physiques à l’égard des personnels de l’établissement sera rendu systématique et automatique. Pour éviter l’éloignement et la déresponsabilisation de l’élève, les « mesures d’utilité collective » seront préférées aux mesures d’exclusions. 

    RIEN SUR LA FORMATION DES ENSEIGNANTS ?

    • Les enseignants ont trop souffert de la violence à l’École. Il faut les aider à mieux appréhender les situations de conflit : c’est pourquoi une préparation spécifique à la gestion des conflits et à la prévention de la violence sera introduite dans le cadre des nouveaux masters et qu’un module de « tenue de classe » sera suivi par les jeunes enseignants pendant leur année de stage.
    • Parce qu’il faut aussi présenter un front uni face à la violence à l’École, des mesures pour favoriser la constitution d’équipes stables et soudées vont être prises : dès la rentrée prochaine, une nouvelle gestion des ressources humaines sera mise en place. Elle permettra à une centaine de chefs d’établissements particulièrement exposés à la violence de recruter sur profil les professeurs et d’inciter financièrement les enseignants à s’établir durablement dans ces établissements.

     

    POURQUOI SUSPENDRE LES ALLOCATIONS FAMILIALES ?

    • L’absentéisme, ce n’est pas une fatalité sociale. Les parents ont une responsabilité considérable sur l’assiduité en cours de leurs enfants. C’est pourquoi le Gouvernement met en place un système équilibré de droits et de devoirs pour ramener les quelque 300 000 élèves absentéistes dans l’École en accompagnant et en responsabilisant leurs parents :
      • Le dispositif de la « mallette des parents » sera étendu à toutes les académies dès la rentrée 2010, pour mieux impliquer les parents dans la scolarité de leur enfant
      • Un mécanisme gradué de sanctions sera instauré par une nouvelle loi, pouvant aller jusqu’à la suspension, voire jusqu’à la suppression des allocations familiales. Cette suppression ne concernera que la part liée à l’enfant absentéiste. Pour assurer un suivi quantitatif et qualitatif, un « état-major de l’obligation scolaire » sera convoqué chaque mois sous la présidence du préfet. 

    COMMENT PRENDRE EN CHARGE LES ÉLÈVES PERTURBATEURS ?

    • Il ne faut pas se voiler la face : il y a des élèves dont le système scolaire ordinaire ne parvient plus à s’occuper. Certes, des dispositifs relais existent, mais ils ne sont pas adaptés aux élèves les plus « durs ».
    • C’est pourquoi, au cours de l’année prochaine, une dizaine d’« établissements de réinsertion scolaire » ouvriront. Ces internats accueilleront, pour une durée d’au moins un an, entre 20 et 30 élèves de 13 à 16 ans ayant été exclus par conseil de discipline au moins une fois et posant toujours de gros problèmes de comportement.
    • L’encadrement sera assuré par un personnel mixte, composé de personnels de l’Éducation nationale, de la Protection judiciaire de la jeunesse ainsi que de volontaires du service civique sélectionnés pour leurs compétences. Basé sur la maîtrise des savoirs fondamentaux et sur une pédagogie qui mettra l’accent sur l’apprentissage de la règle, le respect de l’autorité et le goût de l’effort, l’enseignement accordera également une place importante à la pratique du sport et à la découverte des métiers.
    • Il ne s’agit pas d’isoler ces élèves mais de leur faire reprendre goût à l’institution et au vivre-ensemble.
  • Scrutin uninominal pour l'élection des futurs conseillers territoriaux

    Après des débats longs (près de 2 heures) et très animés, la commission des lois a finalement adopté un amendement du Gouvernement sur le mode d'élection des futurs conseillers territoriaux.

    C'est le mode de scrutin des actuels conseillers généraux qui a été retenu : scrutin uninominal, à deux tours, avec possibilité de triangulaires si trois candidats passent le seuil du nombre d'inscrits au 1er tour (qui pourra être revu à la hausse). Le régime des inéligibilités, des incomptabilités, des déclarations de candidature ne change pas.

    C'est, je le pense, une bonne décision sur un plan purement électoral.

    Les différentes usines à gaz qui nous avaient été proposées, notamment le mélange d'uninominal et de proportionnelle, ne me plaisaient pas. Il faut que l'électeur y comprenne quelque chose, qu'il sache qui sont ses élus et où aller les trouver. Le mode de scrutin adopté ce matin répond à ces conditions : le système est simple, lisible et connu des électeurs. Il permet en plus d'identifier clairement un élu en le liant à un territoire.

    Ce système oblige les élus à affronter les électeurs sur leur nom et leur personne, là où la porportionnelle permet d'être élu sans difficulté ... quand on a su se placer en position éligible sur la liste.

    Au scrutin uninominal, on doit mouiller sa chemise, ce qui permet une sélection conforme à l'idée que je me fais de la vie politique. Celà assure en plus une véritable indépendance, et donc une liberté de parole et de vote, que l'on ne retrouve pas avec un scrutin à la proportionnelle.

  • Quelques informations sur le monde agricole

    Remise des travaux des États généraux du sanitaire :

     

    A la suite du lancement des États généraux du sanitaire le 19 janvier dernier, Bruno LE MAIRE a reçu le 28 avril dernier les quatre présidents des groupes de travail constitués à cette occasion. Les propositions formulées par les professionnels et experts réunis, sont destinés à mieux maîtriser les risques et incidents sanitaires, ainsi que leurs conséquences économiques.

     

    Ces États généraux ont pour objectif participer à la définition d’une stratégie nationale de développement économique de l’agriculture française. Ils doivent également préparer la PAC d’après 2013 et l’évolution des politiques communautaires de santé animale et de santé végétale.

     

    Les groupes de travail préconisent notamment :

    • la création d’une plateforme d’épidémiosurveillance des risques sanitaires en agriculture
    • la reconnaissance des compétences des éleveurs dans les soins courants apportés à leurs animaux
    • la consolidation du statut de vétérinaire public et privé
    • une clarification des rôles et responsabilités des intervenants dans l’organisation de la surveillance et la lutte contre les maladies
    • des nouveaux mécanismes de financement public et privé du dispositif de protection économique des exploitants agricoles vis-à-vis des risques sanitaires.

    Bruno LE MAIRE présentera un plan d’action dans les prochaines semaines, fondé sur ces propositions et qui s’adressera à l’ensemble des parties prenantes. Certains de ces éléments seront discutés dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.

    .

    Bénéficiaires de la PAC :

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    En application du droit communautaire, la France a publié la liste des bénéficiaires des aides de la PAC pour l’exercice 2009. Ainsi, 488 141 bénéficiaires ont reçu 11 milliards d’euros entre le 16 octobre 2008 et le 15 octobre 2009. Il s’agit en particulier :

    • d’entreprises agroalimentaires : plus de 3000 bénéficiaires ont reçu plus de 918 millions d’euros au titre d’aides à l’investissement, à la restructuration ou à l’exportation
    • d’associations caritatives (programme d’aide aux plus démunis) ou d’établissements scolaires (le lait dans les écoles) pour un montant de 87 millions d’euros
    • de collectivités territoriales au titre de programmes de développement rural pour 35 millions d’euros
    • de forestiers pour 19 millions d’euros
    • d’agriculteurs.

    Les principaux bénéficiaires sont les 469 704 agriculteurs qui ont perçu 9,8 milliards d’euros. Au titre du premier pilier de la PAC, 400 365 agriculteurs ont reçu 8,5 milliards d’euros sous forme d’aides directes (environ 21 218 euros par bénéficiaire). Pour le second pilier, 212 360 agriculteurs ont perçu 1,3 milliards d’euros.

     

    Chiffres de l’agriculture européenne :

     

    Selon un rapport d’Eurostat rendu public le 7 mai 2010, l’emploi dans le secteur agricole de l’Union européenne a diminué de - 25% entre 2000 et 2009, soit une perte de 3,7 millions d’emplois à taux plein.

     

    Ainsi, entre 2000 et 2009, l’emploi a baissé de - 17% dans l’Union européenne à 15 (-16,6% en France) et de - 31% dans les 12 États membres ayant rejoint l’UE en 2004 et en 2007. En 2009, le secteur de l’agriculture employait dans l’Union européenne l’équivalent de
    11,2 millions de personnes travaillant à temps plein.

     

    Entre 2000 et 2009, le revenu agricole réel par actif a augmenté de + 5% en moyenne dans l’Union européenne, l'évolution étant notablement différente entre les 12 derniers entrants (+61%) et l'UE15 (-10%). En France, cette baisse s’élève à – 19,6%. Selon les chiffres d’Eurostat, le revenu agricole réel par actif a baissé de - 11,6% en 2009 par rapport à 2008 au sein de l’UE, contre – 19% en France.

  • Retour sur le cumul des mandats à l'Assemblée nationale

    Demain, mercredi 12 mai, la commission des lois éxaminera le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales.

    J'ai déposé deux amendements (cosignés cette fois-ci par un certain nombre de collègues députés) sur la question du cumul des mandats.

    Le premier propose d'interdire le cumul entre une fonction de président de conseil général ou régional et une présidence d'intercommunalité. En 2000, le cumul de deux exécutifs locaux a été interdit, obligeant les présidents de conseils généraux et régionaux à abandonner leur mandat de maire. L'objectif était de limiter les conflits d'intérêts, un président de conseil général ou régional pouvant difficilement rester neutre et traiter les dossiers concernant sa commune comme si de rien n'était. Mais la réforme a été contournée, car bien souvent, les maires concernés sont restés présidents de l'intercommunalité, ce qui revient quasiment au même en terme de pouvoir et de conflits d'intérêts.

    Le deuxième amendement vise à faire entrer le poste de président d'une intercommunalité dans la liste des mandats dont le cumul est limité. Acutellement, l'article L46-1 du code électoral est rédigé de manière très hypocrite, car il ne mentionne, comme mandat municipal que le mandat de conseiller municipal, en fermant les yeux sur tout ce qui peut venir se greffer sur ce simple mandat. Il y a quand même une différence entre le simple conseiller municipal de base et le président d'une importante intercommunalité. Je propose donc de mettre fin à cette hypocrisie en ciblant clairement les mandats qui entrent dans le calcul pour le cumul : maire, adjoint d'une commune de plus de 3500 habitants et président d'une intercommunalité. Par contre, je propose de sortir le mandat de conseiller municipal de la liste, car ce n'est pas un mandat de simple conseiller municipal qui prend beaucoup de temps ...

    Vous connaissez ma position sur ce sujet (lien vers mes interviews et mon projet de loi).

    J'étais déjà intervenu sur ce sujet en novembre 2008, lors de l'examen d'un projet de loi organique.

    A l'époque, le Ministre Alain Marleix avait déclaré que "la question du cumul ne relève pas du présent projet de loi. Mais nous y reviendrons, je le répète, lors de l’examen du projet de loi que le Gouvernement vous présentera début 2009 sur les intercommunalités et qui tendra à renforcer les interdictions de cumul, s’agissant notamment des agglomérations de plus de 50 000 habitants et des communautés urbaines."

    Cette promesse semble s'être perdue en chemin, puisque le texte que nous examinons ne contient aucune disposition relative au cumul des mandats.

    J'attends donc avec intérêt de voir quelle position prendra Alain Marleix sur mes deux amendements.

    Il va lui être difficile de botter en touche cette fois-ci ...

  • Comment buzzer ... malgré soi

    Décidemment, il faut faire attention sur Twitter ...

    Rappel des faits : 

    Ce dimanche 9 mai, je décide de regarder quelques instants le journal de 20 heures sur TF1.

    Vers 20 heures 10, TF1 diffuse un reportage sur les retraites. Ce reportage aborde le système de retraite en Suède, bref rien de bien neuf, si ce n'est qu'au tout début du reportage, lors du zoom sur la Suède ... TF1 présente une carte de la Finlande (voir vidéo ci-dessous).

     

    Celà est très rapide ... un dizième de seconde ... mais comme j'aime bien la géographie, je percute immédiatement.

    TF1 ayant déjà commis une erreur de carte, quelques jours auparavant, concernant la Belgique (inversion de la Flandre avec la Wallonie) ... je me connecte sur Twitter pour voir les réactions ... et là RIEN ... je serais donc le seul à avoir vu l'erreur.

    Je tweet donc l'info à 20 heures 22, pour le fun ... qui est retweetée par 25 followers ... puis c'est l'engrenage.

    L'info est reprise en chaîne par les sites internet ... ce qui oblige le médiateur de la rédaction de TF1, Jean-Marc Pillas, à intervenir pour calmer le jeu : "la Direction de l'information est en train de prendre des mesures pour que celà ne se reproduise pas".

    D'autres sites font le lien avec la précédente erreur de TF1 ... et mon tweet (voir vidéo ci-dessous) ...

    L'effet papillon est parfois redoutable !

  • La politique immobilière de l'Etat

    LES CHIFFRES :

    • 184 000 m² : c'est la réduction des surfaces occupées par l'État depuis 2007.
    • 500 000 m² : c'est la réduction supplémentaire des surfaces que va permettre la réforme de l'administration territoriale.
    • 3 Mds € : c'est le montant des ventes immobilières réalisées par l'État depuis 2005.

    L'ESSENTIEL :

    • Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, l'État a profondément réformé la gestion de son patrimoine immobilier avec un objectif clair : doter l'État d'un parc immobilier plus économe des deniers publics, plus resserré, mieux adapté aux missions de l'État et de meilleure qualité.
    • Cette politique s'articule autour de 3 grands axes :
      • La rationalisation des surfaces, par la mise en oeuvre de schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) pour toutes les administrations, centrales et déconcentrées
      • une politique efficace de cessions immobilières avec plus de 3 Mds€ de ventes depuis 2005, sans jamais brader le patrimoine de l'État
      • La mise en place d'une politique d'entretien des bâtiment de l'État dans le respect des engagements du Grenelle de l'environnement.
    • Et parce que tout le monde doit faire un effort, la même démarche de rationalisation et de valorisation du parc immobilier est engagée du côtés des opérateurs de l'Etat.

    POURQUOI UNE POLITIQUE DE L'IMMOBILIER DE L'ÉTAT ?

    • Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, l'État a profondément réformé la gestion de son patrimoine immobilier avec un objectif clair : doter l'État d'un parc immobilier plus économe des deniers publics, plus resserré, mieux adapté aux missions de l'État et de meilleure qualité.
    • Cette politique est indispensable pour accompagner les grandes réformes de structure engagées par le Gouvernement. C'est le cas notamment de la réforme de l'administration territoriale de l'État (RéATE), qui s'est traduite par des fusions et des regroupements au sein des services déconcentrés de l'État :
      • Au niveau régional, il n'existe plus qu'une seule direction régionale par ministère
      • Au plan départemental, les services ont été regroupés en deux ou trois directions départementales interministérielles, sous l'autorité du préfet.

    QUELS OUTILS POUR METTRE EN OEUVRE CETTE POLITIQUE ?

    • Des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) ont été mis en place, tout d'abord dans les administrations centrales, après avis du Conseil de l'Immobilier de l'État qui rassemble des parlementaires et des professionnels et qui est chargé de veiller au bon avancement de la politique immobilière de l'État. Depuis 2009, des SPSI sont également élaborés au plan régional, pour les services déconcentrés de l'État. Ils devraient êtreachevés en 2010.
    • L'objectif de ces SPSI est simple : réduire le coût de l'immobilier en matière de loyer, de maintenance ou encore d'entretien. La mise en oeuvre de ces SPSI se traduit par une réduction du nombre de sites, mais aussi des surfaces occupées par l'État. Résultat : en 2007, les surfaces occupées ont baissé pour la première fois et cette réduction s'est poursuivie chaque année depuis. En trois ans, les surfaces occupées ont ainsi été réduites de 184 000 m².
    • Cette dynamique va se poursuivre dans les années qui viennent, grâce à toutes les réformes de structure menées par le Gouvernement. À elle seule, la réforme de l'administration territoriale permettra à l'État de libérer 750 sites et 500 000 m² de surface de bureaux.

    QUEL BILAN DES CESSIONS IMMOBILIÈRES ? VONT-ELLES SE POURSUIVRE ?

    • Ce bilan est très positif. Depuis 2005, ce sont plus de 3 Mds€ de ventes qui ont été réalisées. Cette politique a bénéficié au cours des années 2005-2007 d'un marché immobilier très favorable, mais aussi de procédures plus efficaces, plus transparentes et plus rapides. Elle s'est poursuivie en 2008 et 2009, à un rythme moindre, car le Gouvernement n'a pas souhaité donner suite à certaines cessions lorsque les prix étaient trop bas, et ce pour protéger le patrimoine des Français. Le Gouvernement a donc profité des opportunités offertes par le marché, mais n'a jamais bradé.
    • Dans la même logique, un programme pluriannuel prévisionnel de cessions de l'État, concernant 1 700 biens immobiliers dans toute la France, sera présenté prochainement. Ces ventes résultent des importantes réformes administratives menées par le Gouvernement depuis 2007, telles que les restructurations militaires, la nouvelle carte judiciaire ou la création de la direction générale des finances publiques.
    • Ces cessions immobilières contribuent également à accroître l'offre de logements et notamment de logements sociaux, dans le cadre du droit de priorité dont disposent les collectivités locales. Le programme arrêté en 2008 avait pour objectif la réalisation de 70 000 logements durant la période 2008-2012. Fin 2009, un peu plus de 400 sites ont été cédés (sur un objectif de 770) et ont permis la mise en chantier d'un peu plus de 20 000 logements.

    UNE POLITIQUE EN CONFORMITÉ AVEC LES ENGAGEMENTS DU GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT ?

    • Depuis 2009, le Gouvernement met en place une politique d'entretien des bâtiments de l'État dans le respect des engagements du Grenelle de l'environnement, grâce à un effort budgétaire important et à la création d'équipes régionales.
    • Des crédits spécifiques ont été fixés à hauteur de 169 M€ en LFI 2010 et devraient s'élever à 208 M€ en 2011. Ils ont été complétés par une enveloppe de 200 M€ issue du plan de relance, qui a permis la réalisation de travaux importants de mise à niveau, notamment thermique, des bâtiments, en 2009 et 2010.
    • Les audits des bâtiments réalisés en 2010 vont permettre de préparer une programmation des travaux plus préventive en 2011 et de la mettre en oeuvre, localement, dès 2012.

    SEULS LES SERVICES DE L'ÉTAT SONT CONCERNÉS ?

    • Non. La même démarche de rationalisation et de valorisation du parc immobilier s'applique désormais aux opérateurs de l'État qui occupent 40 millions de m² d'immeubles bâtis et 7 millions d'hectares de terrains non bâtis, représentant au total une valeur estimée à 42 Mds€ (dont 26 Mds€ appartiennent à l'État). Cette valeur est à comparer au patrimoine de 60 Mds€ inscrit au bilan de l'État pour les biens qu'il contrôle directement.
    • Tout comme les administrations, les opérateurs de l'État devront présenter un SPSI à leur conseil d'administration avant le 30 juin 2010, pour réduire le coût de leur parc immobilier avec un objectif clair : une meilleure utilisation des deniers publics.
  • Interviewé ce dimanche dans l'émission "C politique" sur FRANCE 5

    L'émission démarre à 17 heures 40 sur France 5.

    Nicolas Demorand recevra sur le plateau :

    • François Baroin : Minsitre du Budget, des Comptes Publics et de la Réforme de l'Etat
    • Pierre Moscovici : député du Doubs et ancien député européen

    Reportages sur :

    • la crise grecque
    • la réforme des retraites

    Enquête :

    • opération "calinothérapie" de l'Elysée (j'ai été suivi à l'Assemblée nationale et à l'Elysée par une équipe de France 5 : diffusion entre 18 heure 15 et 18 heures 30)

    Lien vers l'émission "C politique" de ce dimanche

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  • Hommage au martyrs de l'Intendance à ANNECY

    A la fin février 1944, l’Intendance, bâtiment attenant à la caserne de Galbert à Annecy, est le siège de la SPAC (Section politique anticommuniste) qu’on appelle aussi communément la SAC (Section anticommuniste) et dont les inspecteurs sont surnommés les « Canadiennes » en raison du vêtement qu’ils portent.

    Le gouvernement de Vichy a créé la SPAC dans le cadre du SRMAN (Service de répression des menées antinationales) dirigé par Charles Detmar, qui a les pleins pouvoirs.

    Ce dernier, ancien chef de rayon dans un grand magasin parisien, s’est entouré de personnes recrutées dans plusieurs mouvements collaborationnistes, dont la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchevisme).

    Les « Canadiennes » et certains Miliciens, font subir de terribles supplices à plus de deux cent cinquante personnes. La torture est le seul mode d’interrogatoire qui commence par des coups de pieds ou de poings.

    Les témoignages de certains résistants déportés racontent que les tortures qu’ils ont subies à l’Intendance étaient pires que dans les camps. Le plus grand nombre des prisonniers est envoyé à Saint Suipice La Pointe, à Saint Paul à Lyon, avant d’être déportés. John Dujourd’hui et Paul Bulhmann meurent à l’Intendance sous la torture.

    Pour beaucoup, l’Intendance, outre le lieu de torture qu’elle fut, a été l’antichambre des camps de la mort.

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  • Un recul démocratique sans précédent dans les CA des lycées de Rhône-Alpes

    Seulement 4,86% des places pour le groupe UDC et Apparentés.

    Les élus du groupe de l'Union de la Droite et du Centre et Apparentés dénoncent l'esprit de fermeture et le sectarisme édifiant qui ont prévalu dans la désignation des représentants des conseillers régionaux Rhône-Alpes dans les Conseils d’Administration des lycées.

    Sur les 288 sièges de représentants au sein des lycées publics en Rhône-Alpes, seuls 14 sièges ont été accordés aux élus de l'Union de la Droite et du Centre, soit 4,86 % !

    On est bien loin de la transparence dans la représentativité des groupes, mise en place à l'Assemblée nationale !

    Pour empêcher les élus de notre groupe de siéger dans les lycées publics, la majorité a effectué des désignations qui ne peuvent pas nous laisser et ne laisseront pas indifférents les Rhônalpins, tant du point de vue du bilan carbone que des finances de notre collectivité.

    A titre d'exemple, Monsieur Leras (Europe Ecologie, les Verts), va siéger dans le CA du lycée AGROTEC de Seyssel, il devra parcourir 280 Km, rejettera 46 kg de CO² et coûtera au minimum 70 € à la collectivité ... à moins de pratiquer la politique de la chaise vide !

    Il aurait été possible de ne quasiment pas rejeter de CO² pour siéger dans certains lycées et de ne rien coûter en frais kilométriques à notre collectivité. Il aurait fallu pour cela que la majorité de Jean Jack Queyranne fasse preuve d'un peu plus d'ouverture.

    Le groupe Union de la Droite et du Centre et Apparentés informera les Rhônalpins du bilan carbone et financier de cette politique sectaire.

  • Remise des prix du concours de fleurissement de la CCVT au BOUCHET-MONT-CHARVIN

    Comme chaque année, le concours de fleurissement de la Communauté de Communes des Vallées de Thônes a été un grand succès.

    La remise des prix s'est tenue à la salle es Fêtes du Bouchet-Mont-Charvin, en présence de nombreux élus de la CCVT.

    L'occasion de remercier toutes celles et tous ceux qui, par passion, contribuent à rendre nos villages et nos paysages encore plus beaux.

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