Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lionel TARDY - Page 217

  • Grand emprunt ... et numérique

    Nathalie KOSCUISKO-MORIZET et René RICOL, Commissaire général aux investissements, ont lancé le 7 juin la consultation publique sur les investissements d’avenir concernant les usages, services et contenus numériques innovants.

     

    Cette consultation s’adresse à tous les acteurs économiques, notamment aux PME. L’objectif est que les investissements d’avenir dans le numérique correspondent à la réalité du marché, aux besoins des entreprises et à la demande des citoyens.

     

    Les contributions devront s’articuler autour des neuf priorités identifiées par le Gouvernement :

    • développement de l’informatique en nuage (cloud computing)
    • numérisation des contenus 
    • développement des technologies de base numérique 
    • réseaux électriques intelligents 
    • e-santé 
    • sécurité et résilience des réseaux 
    • ville numérique 
    • e-éducation

    Des appels à projets seront lancés par la suite sur la base des contributions. Les projets sélectionnés devront favoriser la création d’emplois et permettre un retour sur investissement pour l’Etat.

     

    Dans le cadre des investissements d’avenir financés par l’emprunt national, l’Etat a choisi d’allouer 4,5 milliards d’euros au développement de l’économie numérique, dont 2,5 milliards d’euros seront consacrés au développement des nouveaux services, usages et contenus numériques.

  • Lancement du Cercle des Eaux Minérales Naturelles (CEMIN)

    Le Cercle des Eaux Minérales Naturelles (CEMIN) a été lancé le 15 juin à l’Assemblée nationale en présence de nombreux élus et des responsables de la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

     

    Il est ouvert aux parlementaires et aux élus locaux, qu’ils possèdent ou non une source sur leur territoire.

     

    Ce rassemblement d’élus s’est fixé pour objectif de protéger et valoriser nos eaux minérales naturelles tout en soutenant et favorisant ce secteur d’activité vital pour notre économie. Notre pays a la chance de posséder et profiter de nombreuses sources d’eaux minérales qui sont autant de richesses naturelles à promouvoir, préserver et défendre.

     

    Reflets de la diversité des terroirs dont elles sont issues, les eaux minérales naturelles sont reconnues pour leurs bienfaits sur notre santé et protégées de toute pollution extérieure grâce à la mobilisation remarquable des exploitants en faveur de la protection des zones d’impluvium, garantissant ainsi la pureté et la qualité des eaux minérales naturelles.

     

    La filière s’est engagée, au travers de partenariats locaux ambitieux, en faveur du respect de la biodiversité et fait preuve de nombreux efforts en matière d’éco-conception et de recyclage des bouteilles.

     

    Pour les élus bénéficiant d’une source sur leur territoire, son exploitation représente un secteur clé pour l’activité économique et touristique : emplois non délocalisables, dynamisme touristique, notamment grâce à la préservation du thermalisme, et rayonnement à l’international.

     

    Lors du dîner débat qui a suivi la signature officielle de la Charte des membres du CEMIN, ces thématiques essentielles pour la filière ont pu être discutées et débattues.

     

    Les membres du CEMIN considèrent que les eaux minérales naturelles :

    • appartiennent au patrimoine français et représentent un des symboles de notre gastronomie et participent à notre qualité de vie.
    • valorisent nos régions sur les aspects touristiques et économiques et diffusent une image d’excellence de la France dans le monde.
    • participent à la préservation de l’environnement en protégeant et respectant la biodiversité des espaces hydrogéographiques des sources.
    • favorisent les modes de transport les plus respectueux de l'environnement.
    • créent des emplois non délocalisables et participent à la dynamisation des villes accueillant une source d’eau minérale.
    • sont des eaux naturelles et pures dont l’embouteillage permet aux populations de bénéficier de leurs propriétés.
    • ont des effets sur la santé, reconnus par l’Académie de Médecine.

    Les membres du CEMIN s’engagent à :

    • se tenir informés des débats qui concernent les eaux minérales naturelles.
    • favoriser toute amélioration du recyclage des bouteilles et encourager toute action dans ce sens.
    • ne pas dénigrer l’eau du robinet et favoriser le dialogue entre les différents acteurs du marché de l’eau.

    Le CEMIN est présidé par Marc Francina, Député-Maire d’Evian, André Chassaigne, Député du Puy-de-Dôme, Pierre Hérisson, Sénateur de la Haute-Savoie, Jean-Claude Millot, Maire de Vittel et Arnaud Salvini, Maire de Contrexéville.

     ;

    CEMIN.jpg
    A.Photo de groupe 3.JPG
  • Bilan de la médiation du crédit

    Gérard RAMEIX, Médiateur du crédit aux entreprises, a présenté un bilan de sa mission au 31 mai dernier. La médiation du crédit est ouverte à tout chef d’entreprise, artisan, commerçant, profession libérale, créateur ou repreneur d'entreprise, entrepreneur individuel qui rencontre avec sa banque des difficultés pour résoudre ses problèmes de financement ou de trésorerie.

     

    De novembre 2008 à mai 2010, le service de la médiation au crédit aux entreprises a instruit 17 673 dossiers, dont 63% ont abouti à l’attribution d’un financement initialement refusé par un établissement bancaire.

     

    Le dispositif a ainsi conforté 202 092 emplois.

     

    Un recul significatif du nombre de dossiers déposés en médiation est constaté depuis la fin du premier trimestre :

    • 891 en janvier
    • 1 100 en février
    • 1 200 en mars
    • 746 en avril
    • 624 en mai

    A noter : Les TPE représentent 89% des dossiers en médiation sur les deux derniers mois. Au cours des trois derniers mois, les dossiers acceptés en médiation concernent les secteurs des services (35%), du commerce (25%), du BTP (15%) et de l’industrie (10%).

  • Halte au feu ... legislatif !

    Le rythme de travail de l'Assemblée nationale devient complètement fou.

    Les textes arrivent, ils sont à peine en ligne que déjà, le délai pour déposer des amendements arrive. Celà fait deux fois, en peu de temps, que l'on doit travailler dans l'urgence, ce qui n'est pas acceptable.

    La loi de modernisation de l'agriculture a été votée par les sénateurs le samedi 29 mai. La date de dépôt des amendements pour le passage en commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale était le samedi suivant (5 juin) ... alors que le texte officiel, celui sur lequel on pouvait se baser pour rédiger les amendements, a été mis en ligne ... le vendredi 4 juin à 11 h 50.

    Celà n'a pas empêché un flot d'amendements (plus de 1300), mais déposés n'importe comment, certains étant même déposés à l'identique par 5 ou 6 députés différents, faute pour eux d'avoir pu se concerter au préalable pour se regrouper sur un même amendement. Le travail ayant du être mené dans la précipitation, la rédaction de certains amendements n'était pas optimale et un bon nombre sont tombés sous le coup de l'irrecevabilité financière. Moi même, j'ai déposé des amendements que je n'ai pas pu affiner comme je l'aurais voulu.

    J'ai protesté auprès de Patrick Ollier et de Bernard Accoyer, pour souligner mon mécontentement face à des conditions de travail aussi inacceptables.

    Et voilà que deux semaines après, on remet le couvert avec la loi sur les chambres consulaires ! Ce texte a été voté par les sénateurs jeudi dernier, le 10 juin, tard dans la nuit. Le délai pour déposer des amendements en commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale a été fixé à ce lundi 14 juin, à 17 heures !!!! De qui se moque-t-on ? Ce délai est tellement court qu'il a fallu le prolonger, mais de 24 heures, faute d'avoir en main le texte définitif du Sénat.

    Il n'est pas possible de bien travailler dans des conditions pareilles. Comment peut-on étudier correctement en une semaine un texte aussi lourd et important que la loi de modernisation agricole ? Cette précipitation est d'autant plus dommageable que ce projet loi ira directement en CMP (Commission Mixte Paritaire), puisque l'urgence a été déclarée.

    Il va falloir revenir rapidement à des délais d'examen en commission permettant un VRAI travail de fond sur les textes.

    Là, c'est de l'abattage ! Si celà continue ainsi, il ne faudra pas s'étonner que certains députés de la majorité soutiennent une éventuelle motion de renvoi en commission, si nous estimons que nous n'avons pas pu travailler suffisamment sur un texte ...

  • FIFA et MIFA à ANNECY

    Double anniversaire cette année : le FIFA (Festival International du Film d'Animation) fêtait ses 50 ans et le MIFA (Marché International du Film d'Animation) fêtait ses 25 ans !

    Le cinéma d'animation se porte bien puisque cette année, plus de 1955 films se sont inscrits pour faire parti de la sélection officielle.

    Quand au MIFA ... plus de 7000 personnes ont été accrédités sur 3 jours (+10 % par rapport à 2009).

    De retour de Paris vendredi matin, je me suis rendu au MIFA situé dans les Jardins de l'Impérial, ou j'ai pû notamment découvrir les dernières animations en 3D (voir photo ci-dessous).

    Puis samedi matin, j'ai assisté au théâtre de Bonlieu à la projection du court métrage 3D "Day & Night" (présenté par le producteur et le superviseur stéréoscopique des studios Pixar), puis après un extrait en 3D de TOY STORY 3 qui sortira début juillet (je le verrai en avant-première le vendredi 25 juin à Archamps), place à la projection de TOY STORY 2 en 3D (première européenne) ... un vrai moment de bonheur !

    Samedi soir, place au palmarès (voir ci-dessous) dans une ambiance surchauffée.

    P1130806.JPG
    P1130792.JPG
    P1130846.JPG
    06 -13juin10 DL2.jpg
  • 150 ans du rattachement de la Savoie et de Nice à la France : cérémonies à l'Assemblée et au Sénat

    Poursuite des cérémonies officielles ce matin à l'Assemblée (absent pour cause de défense de mes amendements en commission des affaires économiques ...) avec la réception des élus à l'hôtel de Lassay.

    Puis direction les jardins du Luxembourg pour assister aux animations préparatoires au décochage des cloches coulées hier soir.

    Beaucoup de monde présent et ... un temps capricieux, mais finalement clément.

    Bravo à l'Assemblée des Pays de Savoie pour toute l'organisation et rendez-vous ... dans 50 ans, pour le 200ème anniversaire. 

    P11305971.jpg
    P11306181.jpg
    P11306331.jpg
    P1130690.JPG
    P1130753.JPG
  • Coulée de la réplique de la cloche du Sacré-Coeur au Sénat

    Beaucoup d'élus présents ce soir à 22 heures dans les jardins du Luxembourg, ouverts exceptionnellement pour l'occasion.

    Nous avons assisté, dans le cadre des commémorations du 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie et de Nice à la France, à la coulée nocturne de la réplique au 1/6ème de la cloche "la Savoyarde" du Sacré-Coeur, dont le nom sera la "Petite Savoyarde", par la fonderie Paccard.

    Nous assisterons jeudi après-midi à 16 heures 30 au décochage (démoulage) et au polissage de la "Petite Savoyarde"

    Elle sera offerte par l'Assemblée des Pays de Savoie au Sénat.

    L'évènement sera salué par une mise en volée exceptionnelle de "la Savoyarde" du Sacré-Coeur (18 835 kilos) qui unira son chant à celui de sa petite soeur.

    Lien vers le site des fonderies Paccard

    P1130529.JPG
    P1130543.JPG
    P11305761.jpg
    Savoyarde1.jpg
    La Savoyarde
  • Les meilleurs députés : le palmarès 2009

    Un nouveau classement des députés vient de sortir.

    Limité à l'année 2009, il s'agit d'un classement général des 25 meilleurs députés, établit sur 5 grands critères, et pour la première fois, par le site www.interel.fr :

    Critère  n°1 : Dynamisme en commission

    • Nombre d'interventions en commission : interventions retranscrites dans les comptes-rendus des commissions (n'inclut pas les interventions en organisme de contrôle).

    Critère n°2 : Force de proposition

    • Nombre de propositions de loi et de propositions de résolution (celles qui ont été inscrites à l'ordre du jour et discutées comptent double).
    • Nombre d'amendements déposés comme 1er signataire.

    Critère n°3 : Travail de rapporteur

    • Nombre de rapports législatifs (pondérés selon qu'ils sont au fond, pour avis, spéciaux).
    • Nombre d'heures passées en séance en tant que rapporteur.

    Critère n°4 : Défense d'amendements

    • Nombre d'amendements défendus en séance et adoptés (il ne prend pas en compte les amendements des rapporteurs, les amendements rédactionnels ou de précision, ni ceux qui sont tombés ou que le député a retiré).

    Critère n°5 : Contrôle et évaluation

    • Nombre d'interventions dans les offices, délégations, missions d'informations.
    • Nombre de rapports de contrôle et d'évaluation
    • Nombre de questions orales
    • Nombre de questions écrites

    ... quels que soient les critères ... les classements se suivent et se ressemblent, avec une prime en 2009 pour les rapporteurs de textes et les présidents de commissions (je ne suis pas concerné).

    212638.JPG
    212742.JPG
    212844.JPG
  • La maîtrise des dépenses publiques à l'Education nationale

    LES CHIFFRES :

    • 700 000 : c’est la diminution du nombre d’élèves en France depuis 1990.
    • 50 000 : c’est le nombre d’enseignants supplémentaires depuis 1990.
    • 59,6 Mds € : c’est le montant du budget de l’Education nationale en 2010, en augmentation de 1,6% par rapport à 2009.

    L’ESSENTIEL :

    • Avec 59,6 Mds €, le budget du ministère de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat, en augmentation de 1,6% par rapport à 2009. Avec une dépense intérieure d’éducation supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE, la France se donne les moyens d’une politique éducative ambitieuse.
    • En tant que premier employeur de France, avec près d’un million de fonctionnaires, le ministère de l’Education nationale doit aussi contribuer à l’effort collectif de maîtrise des dépenses publiques et à l’application de la règle de non remplacement d’un départ en retraite sur deux, tant dans l’enseignement public que privé.
    • Pour autant, il ne s’agit pas de faire des suppressions de postes sans discernement, mais de parvenir à la plus grande efficacité des moyens du système éducatif, en prenant en compte la spécificité de chaque territoire.
    • C’est pourquoi Luc CHATEL a inauguré une nouvelle méthode de gestion qui part de la réalité du terrain, qui garantit une meilleure répartition des moyens, dans l’intérêt premier des élèves. Il s’agit d’instaurer un véritable dialogue de gestion avec les recteurs d’académie.

    POURQUOI LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE EST-IL CONCERNÉ PAR LA MAÎTRISE DES DÉPENSES PUBLIQUES ?

    • Parce que l’engagement du Président de la République de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est essentiel pour assainir nos finances publiques, il doit aussi s’appliquer à l’Education nationale dont les effectifs représentent la moitié des fonctionnaires de l’Etat.
    • La réalisation des économies relatives à l’engagement du Président de la République ne peut se réaliser que si tous les ministères participent à cet effort.
    • Pour autant, la France poursuit l’amélioration de son système éducatif, au service de chaque élève. Cette ambition ne passe pas obligatoirement par une simple augmentation des moyens : alors que le budget n’a cessé d’augmenter considérablement depuis 30 ans, toutes les études montrent que les résultats n’ont pas été à la hauteur. L’enjeu n’est pas de dépenser plus mais de prendre ses responsabilités en dépensant mieux.

    COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES EN PRÉSERVANT LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT ?

    • La Cour des comptes, dans son rapport de mai 2010, déplore que « les moyens d’enseignement restent répartis comme si l’offre scolaire devait être uniforme sur tout le territoire ». Cette situation engendre des surcoûts importants et une moindre prise en compte des spécificités locales, au détriment bien souvent des élèves en difficulté.
    • Un vaste chantier a donc été lancé avec toutes les académies pour analyser la situation de chacune d’elles au regard d’une quinzaine de critères, sans tabou. Toutes les pistes possibles sont explorées, même celles qui ne seront pas retenues in fine.
    • Des comparaisons ont pu dès lors être effectuées, révélant parfois de bonnes pratiques pouvant être généralisées ou bien des situations dans lesquelles les moyens ne sont pas utilisés de manière efficace.
    • Cette méthode, inspirée des recommandations de la Cour des comptes, est inédite au sein de l’Education nationale. Pour la première fois en effet, tous les acteurs locaux sont associés à la réflexion et peuvent faire valoir la prise en compte des spécificités de leur territoire et de leur population scolaire.
    • Cet exercice d’analyse permet d’envisager des économies importantes, ou de redéployer des moyens là ou c’est nécessaire, afin d’améliorer la qualité de l’offre d’enseignement. A titre d’exemple, en 2010, 500 postes ont été créés pour mettre en place les EMS (équipes mobiles de sécurité) destinées à protéger les établissements scolaires, 200 UPI (Unités pédagogiques d’intégration) ont été créées pour développer l’accueil des élèves handicapés, et 500 classes nouvelles ont été ouvertes.

    LES CLASSES SERONT-ELLES SURCHARGÉES ?

    • Non, il ne s’agit pas d’augmenter la taille de toutes les classes sans discernement mais d’ajuster la taille de celles qui sont nettement en dessous d’un nombre raisonnable d’élèves.
    • Au collège par exemple, 2 100 classes ont moins de 15 élèves et plus de 10 000 classes ont moins de 19 élèves alors que la moyenne nationale est de 24,5.

    LES RASED SERONT-ILS SUPPRIMÉS ?

    • L’engagement de Luc CHATEL de maintenir l’activité des RASED n’est pas remis en cause. Néanmoins, des évaluations sont menées régulièrement pour adapter le dispositif aux besoins des élèves.
    • Au-delà des RASED, le ministère met tout en oeuvre pour ramener les enseignants devant les élèves : aujourd’hui, 22 000 enseignants du premier degré, dont la moitié seulement est affectée au dispositif RASED, n’exercent pas devant une classe.

    LA SCOLARISATION DES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS EST-ELLE REMISE EN CAUSE ?

    • La scolarisation des enfants de moins de trois ans est répartie de façon très inégale selon les départements. Elle est en baisse constante depuis 10 ans puisqu’elle est passée de 35,3% à 18,1% en moyenne sur l’ensemble du territoire à la rentrée 2008. Cette diminution s’explique par la concentration des moyens dans les seules zones prioritaires.
    • Il n’est pas question de réduire en 2011 la scolarisation des moins de 3 ans dans les territoires prioritaires (RAR et RRS).

    L’APPRENTISSAGE DES LANGUES EN PRIMAIRE, TOUJOURS UNE PRIORITÉ ?

    • Parmi les pistes d’économies identifiées, figure la diminution progressive du nombre d’intervenants extérieurs en langues étrangères dans le premier degré. A ce jour, ils assurent 25% de l’enseignement des langues étrangères dans le premier degré contre 75% assurés par les professeurs des écoles.
    • L’objectif n’est pas de diminuer la qualité de l’offre éducative mais au contraire de la renforcer en confiant 100% de l’enseignement à des professeurs des écoles, titulaires, qualifiés et formés à l’apprentissage des langues étrangères. C’est l’objectif principal du Plan de renforcement des langues lancé par le ministère. 

    DES ÉCOLES VONT-ELLES FERMER ?

    • A chaque rentrée scolaire, des écoles ouvrent et d’autres ferment en fonction de la démographie.
    • Il n’est pas prévu de mesures particulières dans ce domaine au cours des années à venir.
  • Projet de loi portant nouvelle organisation du marché de l'électricité (loi NOME)

    Nous examinons le projet de loi NOME dans l’hémicycle, cet après-midi et ce soir.

     

    Le projet de loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) vise à développer la concurrence sur le marché de l’électricité en permettant aux fournisseurs alternatifs de bénéficier d’un accès à la base afin de proposer des offres compétitives aux consommateurs.

     

    Le projet de loi suit les recommandations de la Commission présidée par Paul Champsaur qui a remis son rapport au Gouvernement en avril 2009.

     

    Le texte met ainsi en place un dispositif, « l’accès régulé à l’électricité de base » (ARB), qui permet de garantir la sécurité d’approvisionnement des français et d’assurer à chacun un accès à l’énergie nucléaire.

     

    Il ne traite pas du niveau des tarifs de l’électricité mais organise les rapports entre les fournisseurs d’électricité. Le prix de l’électricité cédée par EDF aux fournisseurs alternatifs dans le cadre de l’ARB devra tenir compte de plusieurs critères afin d’être représentatif des conditions économiques de production d’électricité par les centrales du parc nucléaire historique.

     

    Les tarifs règlementés pour les petits consommateurs sont maintenus. Ils restent fixés par arrêté ministériel, sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). En revanche, pour les plus gros consommateurs (qui disposent d’une puissance installée supérieure à 36 KWh), les tarifs réglementés de vente seront supprimés en 2015 dès lors que la concurrence permettra le choix entre plusieurs prix compétitifs.

  • Activité 2009 de la DGCCRF

    Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a présenté le bilan de l’activité 2009 de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Plus de 900 000 contrôles ont été réalisés, donnant lieu à 120 000 rappels de la réglementation et 800 saisies ou consignations.

     

    Le bilan 2009 fait notamment apparaître que :

    • le nombre des réclamations a  baissé : 110 701 réclamations ont été enregistrées, soit 20% de moins qu’en 2008 
    • 4 secteurs (produits alimentaires, communication-téléphonie, transports et véhicules, services à domicile) ont concentré 70% des réclamations 
    • le secteur des produits non alimentaires devient le premier poste de réclamations devant celui de la communication-téléphonie (23,9% des réclamations contre 21%) 
    • les réclamations dans le secteur de la communication-téléphonie ont baissé de 35% 
    • les réclamations dans le secteur des services à domicile et autres services ont connu une baisse de 6,9%.

    Hervé NOVELLI a par ailleurs rappelé que la « Brigade LME », dont le rôle est de contrôler l’application de la loi de modernisation de l’économie, a mené 31 enquêtes qui ont permis de révéler des pratiques contestables telles que celle de la garantie de marges par les distributeurs, l’utilisation illicite des nouveaux instruments promotionnels et les déréférencements abusifs de produits.

     

    La diminution des pratiques abusives et des réclamations est l’aboutissement des dispositions législatives de la loi du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs et de la loi du 3 août 2008 de modernisation de l’économie.