Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Activité Assemblée - Page 57

  • Projet de loi fixant le nombre de conseillers territoriaux par département et par région

    Le Conseil constitutionnel, dans sa décision n°2011-632 DC du 23 juin 2011, a censuré, pour un motif de procédure parlementaire, le projet de loi fixant le nombre de conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région, adopté en juin dernier par le Parlement.

     

    Au regard de l’article 39 de la Constitution qui dispose que  « les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales sont soumis en premier lieu au Sénat », le Conseil constitutionnel a en effet estimé que ce projet de loi rectifiant la répartition des effectifs des conseillers territoriaux aurait du être soumis en premier lieu au Sénat puis à l’Assemblée nationale, et non l’inverse, comme ce fut le cas.

     

    Il est donc une nouvelle fois soumis à discussion et au vote à l'Assemblée nationale, cet après-midi.

     

    Rappelons que la création du conseiller territorial est l’une des grandes innovations de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 (n° 2010-1563).

     

    À compter de 2014, ce nouvel élu local – désigné pour six ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours – sera appelé à siéger tant au conseil général qu’au conseil régional.

     

    Et si, le 9 décembre 2010, le Conseil constitutionnel a conclu à la conformité à la Constitution de la quasi-totalité de la loi de réforme des collectivités territoriales (décision n° 2010-618 DC), le juge constitutionnel avait cependant censuré la répartition du nombre de conseillers territoriaux par région et par département.

     

    Dans six départements, le Conseil constitutionnel a en effet jugé que le principe d’égalité devant le suffrage avait été méconnu, ce qui a entraîné la censure de l’ensemble du tableau de répartition des conseillers territoriaux?

     

    C'était notamment le cas en Savoie, dont le nombre de conseillers territoriaux sera finalement de 24.

     

    Sous réserve d’une légère augmentation du nombre des conseillers territoriaux en Guadeloupe, le présent projet de loi vise uniquement à procéder aux ajustements rendus nécessaires par la décision du Conseil constitutionnel du 9 décembre dernier.

     

    Au final, dans ce nouveau tableau des effectifs par région et par département, le nombre total de conseillers territoriaux s’établirait à 3 496, au lieu de 3 493 dans la loi de réforme des collectivités territoriales.

     

    Nouveau tableau de répartition des conseillers territoriaux en Rhône-Alpes :

    • Ain = 34
    • Ardèche = 19
    • Drôme = 28
    • Isère = 49
    • Loire = 39
    • Rhône = 69
    • Savoie = 24
    • Haute-Savoie = 37
  • Patrimoine monumental de l'Etat ... suite

    Après l'examen houleux des amendements en commission des affaires culturelles la semaine dernière, et notamment mon intervention sur la création du Haut Conseil du Patrimoine, nous avons commencé hier soir l'examen dans l'hémicycle de la proposition de loi relative au patrimoine de l'Etat.

    La Discussion Générale s'est terminée à 1 heure 10 du matin ... et j'étais le dernier orateur !

    J'ai du jongler en fin de séance entre hémicycle et commission des affaires écocomiques car je défendais également des amendements sur le texte concernant la protection des consommateurs.

    L'examen des amendements débutera ce soir à 21 heures 30.

    Mon intervention "musclée" en Discussion Générale" 

  • Projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs

    Nous avons commencé, cet après-midi et ce soir, l'examen de ce texte en commission.

     

    Je me suis particulièrement investit sur l'article 3 qui concerne le secteur des communications électroniques.

     

    La séance a été levée à 1 heure 10 et reprendra mercredi matin à 10 heures 15 (sur l'article 3).

     

    Le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs vise à répondre de manière concrète aux préoccupations des consommateurs exprimées lors des réclamations auprès de la DGCCRF (92 500 réclamations enregistrées en 2010).

     

    Ce texte prolonge l’action déjà engagée par le Gouvernement et la majorité parlementaire au bénéfice des consommateurs, notamment avec la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs du 3 janvier 2008 (dite « loi Chatel »), la loi de modernisation de l’économie (LME) du  4 août 2008 et la loi portant réforme du crédit à la consommation du 1er juillet 2010.

     

    Le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs comporte 11 articles qui mettent en place 25 mesures dans les secteurs de la vie courante :

    • commerce
    • communications électroniques
    • immobilier
    • énergie
    • santé
    • assurance
    • transports ...

    Il s’agit de renforcer la protection et les droits des consommateurs, d’améliorer leur information, afin de promouvoir une consommation de qualité, et d’assurer le respect effectif du droit de la consommation avec notamment un renforcement des missions de la DGCCRF.

     

    loi,texte,consommation,telephone,internet,abonnement,banque,commerce,energie

  • Mon intervention sur la proposition de loi relative à la régulation du système de distribution de la presse

    Cet après-midi, nous avons examiné, dans l'hémicycle, la proposition de loi relative à la régulation du système de distribution de la presse.

     

    Cette proposition de loi, déposée par le Sénateur Jacques Legendre, vise à moderniser les mécanismes de régulation du secteur de la distribution de la presse institués par la loi du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques, dite loi « Bichet ».

     

    Elle entend rendre le mode de régulation du système de distribution de la presse plus fonctionnel et réactif, mieux adapté aux profondes mutations que connaît le secteur depuis une vingtaine d’années, en le faisant reposer sur davantage de transparence et d’objectivité.

     

    Il est nécessaire pour le secteur de s’appuyer sur une instance de régulation renforcée, modernisée, et légitimée.

    Cette proposition de loi, qui tient compte des travaux déjà existants en la matière, à savoir les recommandations du Livre vert des Etats généraux de la presse écrite qui se sont tenus à l’automne 2008, ainsi que les propositions du rapport de M. Bruno Lasserre, président de l’Autorité de la concurrence (juillet 2009), a emporté l’adhésion de la grande majorité des acteurs (éditeurs, messageries, dépositaires, diffuseurs).

    Cette reforme prévoit donc de :

    • Transformer le Conseil supérieur des Messageries de Presse (CSMP), sans statut juridique clairement défini et sans réel pouvoir de décision, en une instance professionnelle de droit privée dotée de la personnalité morale dont les missions générales sont redéfinies et les compétences renforcées. À cet effet, cette instance, qui conserverait son nom actuel, ne serait plus composée que de professionnels, assistés d'un commissaire du Gouvernement 
    • Instaurer une procédure de conciliation obligatoire des litiges devant le CSMP, préalablement à une action contentieuse 
    • Instituer une deuxième instance de régulation, nommée « Autorité de régulation de la distribution de la presse », indépendante de l'instance professionnelle et dont le pouvoir couvrirait aussi bien le règlement des différends que la validation des normes de portée générale édictées par le CSMP

    Mon intervention en Discussion Générale :

  • La transparence est un long combat ...

    La transparence de l'action publique est un des fil rouge de mon action de parlementaire depuis 2007.

    Partout où je le peux, je cherche à rendre l'action de l'Etat plus transparente.

    C'est un long combat, où je rencontre beaucoup d'obstacle.

    Ce lundi soir, lors de l'examen en séance du projet de loi sur la répartition des contentieux, j'ai déposé plusieurs amendements pour autoriser la Repression des Fraudes à communiquer aux associations de consommateurs agréées, les projets de transactions avec des entreprises en infraction, ou encore les proces verbaux de transmission de dossiers au parquet, à fins de poursuites.

    Il m'apparait normal que les associations de consommateurs, chargées de défendre l'intérêt collectif des consommateurs, soient informées, afin de pouvoir se porter intervenantes dans les actions pénales, d'autant plus que ce sont souvent elles qui sont à l'origine des plaintes et des enquêtes.

    Les services de l'Etat et les associations ont tout intérêt à travailler, main dans la main ,pour protéger le consommateur. Elles le font déjà, et je proposais juste de lever quelques obstacles légaux.

    Je vous laisse apprécier le mur auxquel je me suis heurté !

  • L'observatoire du comportement canin : un comité Théodule en moins !

    L'observatoire du comportement canin, prévu par la loi du 20 juin 2008 sur les chiens dangereux ne verra finalement pas le jour.

    Prévu par l'article 1 de cette loi, ce comité Théodule devait être mis en place par un décret.

    Plusieurs rapports ont été rendus, mais ce comité ne venait toujours pas. On s'est assez vite rendu compte qu'il s'agissait en fait d'une demande des vétérinaires pour avoir un organisme officiel leur permettant de faire leur lobbying et de relayer leurs demandes.

    Après plusieurs années d'attente, il a finalement été décidé de ne pas créer ce comité Théodule, et je m'en félicite ! Mais comme il avait été créé par une loi, il a fallu que le Gouvernement demande au Conseil Constitutionnel de déclasser cette disposition du niveau législatif vers le niveau réglementaire, avant de lui régler définitivement son compte ... par décret.

    C'est aujourd'hui chose faite avec le décret 2011-768 du 28 juin 2011 paru au Journal Officiel de ce matin, qui supprime l'article 1 de la loi du 20 juin 2008, et institue à la place un simple rapport annuel rendu par les services du ministère de l'agriculture.

    Je ne peux donc que saluer cette décision et souhaiter qu'elle soit plus souvent mise en oeuvre, car des comités Théodule créés par la loi, il y en a de plus en plus, dont l'inutilité est aussi avérée que celle de l'observatoire du comportement canin.

  • La section UDC-AFN de GROISY rencontre le nouveau secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants

    Invitée par Bernard Accoyer, le Président de l'Assemblée nationale, la section UDC-AFN de Groisy (emmenée par Noël Berthet, vice-président départemental), que j'ai guidé lors de sa visite à l'Assemblée nationale a eu l'honneur de rencontrer Marc Laffineur, le tout nouveau secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants (nommé a 15 heures 30 !) ... poste qui était jusqu'ici assuré par Gérard Longuet, ministre de la Défense.

    Lien vers le site de l'UDC-AFN 74

    assemblee,visite,secretaire d'etat,anciens combattants,udc afn,groisyassemblee,visite,secretaire d'etat,anciens combattants,udc afn,groisy

    Dauphiné Libéré du 3 juillet

    presse,dauphine,assemblee,visite,secretaire d'etat,anciens combattants,udc afn,groisy

  • Matinée de folie à l'Assemblée

    J'avais cette semaine un programme très chargé, puisque je devais intervenir sur pas moins de quatre textes différents, dans trois lieux différents.

    J'ai commencé mardi, à 17h 30, avec l'examen en commission des affaires culturelles de la proposition de loi sur le patrimoine monumental de l'Etat. Je me suis exprimé dans la discussion générale, puis, au moment de passer à l'examen des amendements, la présidente de la commission a levé la séance et renvoyé l'examen des amendements à la séance du lendemain matin. C'est l'origine de tous mes soucis de ce mercredi.

    En effet, ce mercredi matin, je devais défendre, en commission des lois, des amendements sur les deux textes examinés, le projet de loi sur la répartition des contentieux et la proposition de loi sur la protection de l'identité.

    La commission des affaires culturelles a commencé ses travaux à 10 heures, sur un autre texte, la proposition de loi sur la régulation de la distribution de la presse. On a commencé l'examen des amendements de la proposition de loi sur le patrimoine monumental de l'Etat à 11h 15, alors que la commission des lois commençait ses travaux. Ne pouvant être dans deux endroits à la fois, j'ai du malheureusement faire un choix et je suis resté en commission des affaires culturelles où les débats ont tourné à la confusion (j'aurai l'occasion d'en reparler).

    Quand je suis enfin arrivé en commission des lois, mes amendements étaient passés !!! Arrivé au texte suivant, le président de la commission, Jean-Luc Warsmann a voulu accélérer, comme cela lui arrive trop souvent. Il a suffit d'un moment d'inattention de ma part pour que l'article sur lequel j'avais un amendement soit évoqué et passe sans que je puisse seulement lever la main pour prendre la parole...

    Cela n'est pas trop grave, car je redéposerai mes amendements pour la séance publique, et je veillerai à être présent au bon moment. Mais c'est dommage d'avoir raté des occasions de les faire adopter en commission, car c'est justement l'esprit de la réforme de 2008 que de favoriser l'adoption d'amendements en commission, afin d'éviter de surcharger la séance publique.

  • Haut Conseil du patrimoine ...

    La discussion a repris ce matin concernant la proposition de loi sur le patrimoine monumental de l'Etat.

    Je suis intervenu pour demander la suppression de l'article 1, qui crée le Haut Conseil du patrimoine, un nouveau comité Théodule ...

    Mon amendement n'a pas été adopté, mais j'ai reçu le soutien d'un certain nombre de collègues ... au cours d'un long débat. C'est la preuve que la prise de conscience est en train de s'opérer !

    Certains députés ne se sont pas exprimés au cours du débat, mais m'ont fait part, en aparté, de leur soutien.

    A force d'insister, le message passe.


    Le texte sera examiné en séance publique la semaine prochaine.

    Bien évidemment, je redéposerai mon amendement de suppression ainsi que des amendements de modification.

  • Examen en commission de la proposition de loi relative au patrimoine monumental de l'Etat

    L'examen de ce texte a débuté hier en Commission des Affaires Culturelles.

     

    Je suis intervenu hier après-midi en Discussion Générale (voir vidéo ci-dessous).

     


     

    L'examen des amendements débute ce matin à 10 heures.

     

    A l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour 2010, la relance de la dévolution du patrimoine monumental de l'État aux collectivités territoriales a été relancée. En effet, le Gouvernement avait introduit un article relançant le processus de décentralisation opéré en application de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales.

     

    De plus, cette initiative pouvait mettre en danger l’avenir du Centre des monuments nationaux (CMN), établissement public auquel sont confiés une centaine de monuments historiques répartis sur l’ensemble du territoire.

     

    En juillet 2010, un groupe de travail au sein de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication du Sénat a étudié la mission et les enjeux de service public culturel du Centre des monuments nationaux (CMN).

     

    Il formulait des propositions tendant à définir un principe de précaution applicable à tout transfert de propriété des monuments historiques appartenant à l'État. L'objet de la proposition de loi est de traduire ces recommandations :

    • Le Centre des monuments nationaux est un opérateur incontournable pour la mise en oeuvre de la mission de service public culturel de l'État. Cet établissement public garantit en effet l'ouverture au public des monuments qui lui sont confiés grâce à la mise en oeuvre d'un système de péréquation, c'est-à-dire de solidarité financière entre les monuments, les plus rentables garantissant le fonctionnement des autres monuments historiques.
    • La dévolution ne peut être utilisée par l'État comme un moyen de se « débarrasser » du patrimoine dont l'entretien est coûteux. Les considérations économiques ne peuvent être appréhendées qu'au regard des enjeux de la mission de service public culturel de l'État. La dévolution aux collectivités territoriales nécessite alors une évaluation précise des coûts inhérents à la prise en charge d'un monument. Des carences ont malheureusement été constatées dans ce domaine à l'issue des premiers transferts.
    • Il existe le risque d'une conception exclusivement immobilière qui pèse sur le patrimoine monumental de l'État. Il devient urgent de légiférer sur la dévolution des monuments historiques de l'État afin de garantir une approche respectueuse du patrimoine, de la mémoire collective et des citoyens qui rejettent les méthodes pouvant laisser penser que l'État « brade » son patrimoine.

    La présente proposition de loi reprend les préconisations du rapport précité sur le Centre des monuments nationaux. Elle décline le principe de précaution permettant d'envisager les dévolutions dans un cadre serein, transparent et rigoureux. Le texte propose ainsi :

    • Une analyse objective et scientifique en amont de toute décision de cession
    • La prise en compte de la notion d'utilisation culturelle d'un monument
  • Christine Lagarde nommée à la tête du FMI

    Christine Lagarde a été nommée ce soir à la tête du FMI, en remplacement de Dominique Strauss-Kahn.

    Elle s'est exprimée largement ce matin, lors de la réunion du groupe UMP, notamment sur l'intense travail effectué ces trois dernières semaines auprès des états et des membres du FMI, afin de défendre sa candidature.

    Maintenant que Christine Lagarde est amenée à s'installer à Washington, je garderai pour ma part le souvenir d'une ministre modèle, abordable et à l'écoute des parlementaires (même à 2 heures du matin !).

    Une dernière photo souvenir ce matin ... et bon vent à la tête du FMI !

    fmi,lagarde,finances,washington

  • Examen en 2ème lecture du projet de loi constitutionnelle relatif à l'équilibre des finances publiques

    Examen de ce texte en 2ème lecture cet après-midi et ce soir dans l'hémicycle.

     

    1° Rappel des principaux objectifs du texte :

     

    Le Gouvernement propose d’inscrire dans la Constitution trois séries de dispositions visant à réformer la gouvernance de nos finances publiques, suite notamment aux travaux du groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS, mais également à l’image de ce qui existe dans d’autres pays, comme en Allemagne.

     

    Création des lois-cadres d’équilibre des finances publiques :

     

    Il s’agit tout d’abord de créer un instrument juridique nouveau, les « lois-cadres d’équilibre des finances publiques », qui auront pour objectif d’assurer l’équilibre des comptes des administrations publiques. Ces dispositions permettront de voter une date de retour à l’équilibre des finances publiques et d’établir en cohérence l’effort à réaliser sur une période fixe d’au moins trois ans.

     

    Ces lois-cadres d’équilibre s’imposeront aux lois de finances et lois de financement de la sécurité sociale, et permettront au Conseil constitutionnel de sanctionner une loi de finances qui ne respecterait pas la trajectoire définie.

     

    Monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale :

     

    Il s’agit ensuite d’assurer juridiquement le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale pour régir le domaine de la fiscalité et celui des recettes de la sécurité sociale.

     

    Transmission au Parlement des projets de programme de stabilité :

     

    Enfin, il est proposé d’inscrire dans la Constitution le principe d’une transmission systématique au Parlement des programmes de stabilité, avant qu’ils soient adressés à la Commission européenne dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance.

     

    Pour être adopté, ce texte devra être voté à la majorité simple dans les mêmes termes, par chaque assemblée, puis approuvé à la majorité des trois-cinquièmes du Parlement réuni en Congrès. Le Président de la République peut également choisir la voie référendaire.

     

    2° Principales dispositions adoptées en 1ère lecture à l’Assemblée nationale et au Sénat :

     

    À l’issue de la première lecture au Sénat, dix articles ont été adoptés en termes identiques par les deux assemblées. Les lois-cadres d’équilibre des finances publiques et la discussion du programme de stabilité font l’objet de larges points d’accord. En revanche, la question du monopole des lois financières souhaité initialement par le Gouvernement a longuement été discutée.

     

    L’Assemblée nationale avait voté en 1ère lecture un amendement du Président de la Commission des Lois Jean-Luc WARSMANN assouplissant le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale en matière de prélèvements obligatoires prévu par le Gouvernement. Le Sénat a supprimé cet amendement de compromis entre les Commissions des Lois et des Finances de l’Assemblée nationale, en adoptant une nouvelle disposition prévoyant que toute mesure relative aux prélèvements votés dans d’autres textes que la loi de finance et la loi de financement de la sécurité sociale ne peuvent entrer en vigueur qu’après avoir été approuvés, au plus tard, dans le cadre de la première loi de finances ou de financement de la sécurité sociale qui suit l’adoption de la mesure.

     

     

    D’autres dispositions ont été introduites par l’Assemblée nationale en 1ère lecture :

     

    La création d’un « tunnel » entre les recettes et les dépenses afin de mettre en place un plancher de recettes et un plafond de dépenses dans la Constitution. Le Conseil constitutionnel pourrait censurer un PLF/PLFR qui ne respecterait pas le « tunnel » .

     

    Les lois-cadres peuvent être modifiées en cours d’exécution.

     

    Au-delà du principe de transmission systématique du projet de programme de stabilité chaque année au Parlement, les députés on adopté la nécessité de la tenue d’un débat, puis d’un vote en commission. A l’initiative du gouvernement ou d’un groupe parlementaire, le projet de programme de stabilité pourra également faire l’objet d’un débat et d’un vote en séance publique.

     

    Le Sénat a introduit de nouvelles dispositions et est revenu sur certaines dispositions votées par les députés :

     

    Les sénateurs ont supprimé, par coordination avec la suppression du monopole des lois financières, la procédure d'irrecevabilité, définie à l'article 2bis, obligeant le Conseil constitutionnel à censurer les dispositions qui seraient contraires au monopole des lois de finances et de financement de la sécurité sociale (article 9bis) et le monopole des lois de finances en matière de fiscalité locale (article 11).

     

    Le Sénat a prévu le renvoi systématique des projets de loi-cadre à une commission spéciale, composée à parité de membres de la commission des finances et des membres de la commission des affaires sociales.

     

    Les sénateurs ont  introduit l'examen conjoint par le Conseil constitutionnel des lois de finances et de financement de la sécurité sociale de l'année.

     

    Enfin, le Sénat a ouvert la possibilité, à une ou plusieurs commissions, de rendre un avis sur le projet de programme de stabilité.

     

    3° Principales dispositions adoptées en 2ème lecture en Commission des Lois à l’Assemblée nationale :

     

    La Commission des Lois est revenue à la version adoptée en 1ère lecture en séance concernant le monopole des lois de finances et des lois de financement de la Sécurité sociale en matière de prélèvements obligatoires (article 1er), ainsi que sur toutes les dispositions qui en dépendent.

     

    Article 1er : la Commission a adopté un amendement précisant que le plafond de dépenses et le plancher de mesures nouvelles de recettes qui seront fixés dans la loi-cadre d’équilibre des finances publiques s’imposent globalement au législateur financier annuel, permettant ainsi à ce dernier d’opérer un arbitrage entre dépenses et recettes.

     

    Articles 1er et 11 : la Commission a adopté deux amendements visant à rétablir le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale en matière d’impositions de toute nature et de ressources de la sécurité sociale. Corrélativement, la Commission propose de rétablir l’article 2 bis, tendant à modifier l’article 41 de la Constitution pour définir la procédure de contrôle du respect du monopole.

     

    Article 3bis : la Commission a adopté un amendement supprimant l’article 3 bis, introduit au Sénat, qui crée une commission spéciale, composée paritairement de membres des commissions des finances et des affaires sociales, chargée d’examiner tout projet de loi-cadre d’équilibre des finances publiques.

     

    Article 9 : la Commission a adopté un amendement supprimant le renvoi à une loi organique chargée de déterminer les conséquences d’une méconnaissance par une loi financière d’une loi-cadre d’équilibre des finances publiques.

  • Ca bouge au Conseil Economique Social et Environnemental ...

    Depuis que Jean-Paul Delevoye (ancien député, sénateur et ministre ... ceci explique celà) a repris la présidence du CESE, les choses bougent.

    Vous connaissez mes interrogations concernant cette 3ème chambre, inscrite dans la Constitution, et dont les travaux sont pour le moins "confidentiels" : ses avis ne sont pas transmis aux parlementaires !!!!

    Hier, à l'invitation du président Delevoye, un groupe de députés et de sénateurs s'est rendu au Palais d'Iéna ... une première pour moi depuis mon élection en juin 2007.

    Au programme :

    • discussion sur l'image du CESE
    • programme "d'ouverture" au public du CESE
    • comment travailler de concert avec l'Assemblée et le Sénat ...

    ... et remise en partant d'un document très complet de l'état des travaux den cours des sections et des délégations ... j'en ai rêve, le CESE l'a fait !

    paris,cese,delevoye,parlementparis,cese,delevoye,parlement

  • Programme de certificat labellisé IDéNum

    Pour assurer une meilleure sécurité des données enregistrées sur Internet par les usagers, le Gouvernement a lancé un programme de certificat labellisé nommé IDéNum (Identité numérique multiservices).

     

    Destiné à garantir une meilleure protection des données personnelles, IDéNum entend faciliter les démarches des usagers. L’objectif est de fournir à l’internaute un code Pin unique, remplaçant les différents mots de passe et identifiants utilisés jusqu’à présent. Ce nouvel accès sécurisé pourra être proposé par les services publics et privés en ligne ayant obtenu la certification.

     

    Sa mise en place pourrait également favoriser un accès plus large aux services publics en ligne, et ainsi simplifier davantage les démarches administratives des Français.

     

    Quatre entreprises (France Télécom/Orange, La Poste, SFR et la Fédération bancaire française) se sont en effet dites prêtes à avancer concrètement et à proposer, avec l’aide de l’État, les premières offres d’ici à quelques mois. Eric BESSON a annoncé qu’une étude de préfiguration était lancée avec ces partenaires pour établir les modalités de constitution d’un consortium IDéNum et déterminer le modèle économique.

     

    Ce consortium serait notamment chargé de promouvoir et de coordonner les offres IDéNum.

     

    70 grandes entreprises, qui se sont montrées intéressées pour participer au projet lors de son lancement en 2010, pourraient venir étoffer les rangs des partenaires du futur consortium IDéNum.

  • Point sur le G20 agricole

    La volatilité des prix des matières premières notamment agricoles est devenue une problématique majeure pour l’économie mondiale, en raison des fortes variations des cours observées depuis 2007. Il s’agit d’un triple enjeu de croissance économique, de sécurité alimentaire ainsi que de stabilité et de régulation financière.

     

    La France a décidé de faire de la lutte contre la volatilité des matières premières agricoles une priorité de la présidence française du G20 (19 pays plus l’Union européenne). Les pays du G20 regroupent 54% des surfaces agricoles, 65% des terres arables et 77% de la production mondiale de céréales en 2008.

     

    Pour répondre à ces enjeux, une déclaration ministérielle a été adoptée dans le cadre du
    G20 agricole, qui a rassemblé pour la première fois les vingt ministres de l’agriculture du G20 les 22 et 23 juin 2011 à Paris. Cette déclaration ministérielle prévoit un plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture. Ce plan repose sur 5 axes principaux comportant les principales mesures suivantes :

     

    Améliorer la production et la productivité en agriculture à court et à long terme :

    • Importance d’une augmentation significative de la production et de la productivité agricoles. Alors que plus d’un milliard de personnes souffrent aujourd’hui de malnutrition dans le monde, il faudra augmenter de 70% la production agricole au niveau mondial et de 100% dans les pays en voie de développement (PVD) pour nourrir la population mondiale qui devrait dépasser 9 milliards d’habitants en 2050.
    • Plusieurs actions doivent y concourir : stimulation de la croissance agricole notamment des petites exploitations agricoles, renforcement de la recherche et de l’innovation en agriculture, augmentation des investissements agricoles dans les PVD, diversification des cultures et développement d’une agriculture durable.

    Renforcer l’information et la transparence des marchés agricoles :

    • Lancement d’un système d’information sur les marchés agricoles (AMIS), qui sera hébergé par la FAO, pour promouvoir une meilleure compréhension partagée de l’évolution des prix alimentaires et favoriser le dialogue politique et la coopération.
    • Lancement d’une initiative de suivi satellitaire de l’agriculture mondiale afin d’obtenir des données plus exactes sur les prévisions de culture.

    Renforcer la coordination politique internationale pour améliorer la confiance dans les marchés internationaux et prévenir les crises des marchés alimentaires :

    • Nécessité d’une gouvernance mondiale forte, indispensable pour atteindre la sécurité alimentaire mondiale.
    • Mise en place dans le cadre de l’AMIS d’un « Forum de réaction rapide » pour la coordination des politiques de marché. Il rassemblera les hauts responsables des politiques agricoles pour prévenir les crises mondiales des prix alimentaires.
    • Le G20 a notamment indiqué qu’il continuera à relever les défis et à exploiter les possibilités liées aux biocarburants compte-tenu des besoins mondiaux en matière de sécurité alimentaire d'énergie et de développement durable.

    Réduire les effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables :

    • Importance des filets de sécurité ciblés afin d’atténuer l’impact d’une volatilité excessive des prix alimentaires.
    • Proposition d’un système ciblé de réserves alimentaires humanitaires d’urgence, complémentaire aux réserves alimentaires régionales et nationales existantes, en réponse aux besoins exprimés par les PVD.

    Améliorer le fonctionnement des marchés dérivés des matières premières :

    • Reconnaissance du caractère essentiel des marchés financiers agricoles régulés et transparents pour le bon fonctionnement des marchés physiques.
    • Encouragement fort adressé aux Ministres des Finances et aux Gouverneurs des banques centrales du G20 à prendre les décisions appropriées pour une meilleure régulation et supervision des marchés financiers agricoles.

    Ce plan sera remis aux chefs d’Etat et de Gouvernement lors du sommet du G20 à Cannes en novembre 2011.

  • 49ème salon international de l'Aéronautique et de l'Espace au BOURGET

    Le salon du Bourget, qui a ouvert ses portes au professionnels depuis lundi, justifie encore cette année son appellation de salon aéronautique des records : plus de 300 000 visiteurs sont attendus, les commandes pleuvent (le temps aussi ...) et les nouveautés sont nombreuses.

    Il devrait se livrer plus de 35 000 avions entre 2011 et 2030 !

    Toute la matinée, j'ai arpenté les allées du salon, en compagnie de députés membres de la Commission des Affaires Economiques, à la rencontre des industriels et sous-traitants de l'aéronautique.

    Nous avons visité les incontournables mastodontes :

    • EADS
    • Thales
    • Safran
    • Eurocopter
    • Dassault Aviation ...

    ... mais aussi des PME regroupées au sein du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales).

    ... et assisté aux démonstration en vol de l'Eurocopter X3, du Dassaul Falcon 7X, du Dassault Rafale C, de l'Airbus A380-800 et du Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon.

    Les entreprises haut-savoyardes exposent au salon sous la bannière AIR Mont-Blanc (groupement d'entreprises aéronautiques du Pôle de Compétitivité Arve-Industries Haute-Savoie Mont-Blanc) :

    • Alpes -Usinage Decoprem (stand BC 157 hall 4)
    • Clerc Industries (stand DE 29 hall 2b)
    • Lathuille Hudry (stand B 83 hall 4)
    • MGB (stand B82 hall 4)
    • Amphenol Socapex (stand E 80 hall 2b
    • SIS Decolletage (stand D 81 (hall 4) ...

    Les chiffres de l'industrie aéronautique et spatiale en France en 2010 :

    • Chiffre d'affaire de 36,8 milliards d'euros (dont 69% de civil ret 31% de militaire)
    • 73% du chiffre d'affaire réalisé à l'export
    • 42,9 milliards d'euros de commandes en cours (dont 66% à l'export)
    • 157 000 salariés
    • 4 500 sous-traitants
    • 18 milliards d'euros d'excedent commercial

    Le salon est ouvert au grand public du jeudi 24 au samedi 26 juin.

    Toutes les photos sur ma fiche FACEBOOK

     bourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safranbourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safranbourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safran bourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safranbourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safranbourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safranbourget,salon,aeronautique,espace,avion,defense,airbus,thales,eads,boeing,safran

  • Projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs

    Nous démarrons l’examen de ce texte ce soir en séance de nuit.

     

    Le projet de loi, adopté le 19 mai dernier par le Sénat, marque une évolution positive de notre justice :

    • En matière de jugement des délits et d’exécution des peines, il fait participer les citoyens au fonctionnement de la justice beaucoup plus largement qu’aujourd’hui. L’objectif est de rapprocher les Français de la Justice.  Lorsqu’ils seront amenés à prendre des décisions concernant des personnes poursuivies ou condamnées pour des faits particulièrement graves, les tribunaux correctionnels, les chambres correctionnelles des cours d’appel, les juridictions de l’application des peines mais aussi le tribunal correctionnel pour mineurs créé par le projet de loi, seront composés, outre des magistrats professionnels qui les composent habituellement, de citoyens assesseurs.
    • À travers un allégement du fonctionnement des cours d’assises, il apporte un début de réponse à leur engorgement, cause pour une large part de la correctionnalisation. Afin de remédier à la difficulté de compréhension de certaines décisions en matière criminelle, le projet de loi introduit une motivation des décisions rendues par les cours d’assises.
    • Les dispositions sur l’exécution des peines prévoient d’une part, d’encadrer davantage les conditions dans lesquelles les personnes condamnées à de lourdes peines pourront bénéficier de mesures d’aménagement de peine, et, d’autre part, d’assurer un meilleur suivi par les services pénitentiaires d’insertion et de probation des peines exécutées en milieu ouvert.
    • S’agissant de la justice des mineurs, celle-ci souffre de deux maux principaux : sa lenteur et son incapacité à mettre un terme à l’escalade délinquante de certains mineurs récidivistes. Pour répondre à ces maux, le projet de loi vise à favoriser une accélération du fonctionnement de la justice des mineurs, à travers la création d’un dossier unique de personnalité, qui permettra notamment de juger plus vite des mineurs dont la personnalité sera mieux connue, ainsi que par la création d’une nouvelle procédure rapide, la convocation par officier de police judiciaire à fins de jugement devant le tribunal pour enfants. Le projet de loi apporte également une réponse à la difficulté posée par les mineurs délinquants récidivistes, à travers la création d’un tribunal correctionnel pour mineurs, juridiction pour mineurs dont l’appellation et la solennité devront permettre au mineur de prendre conscience de la nécessité de mettre un terme à son escalade délinquante.
    • Enfin, la Commission des lois a complété le projet de loi par plusieurs dispositions relatives à la place de la victime ou de la partie civile dans le procès pénal et dans l’exécution des décisions de justice pénale. La Commission des lois a prévu des dispositions permettant un droit renforcé des victimes à être informées de la libération à terme ou anticipée de l’auteur de l’infraction qu’elles ont subie. Par ailleurs, la Commission des lois a prévu un droit pour la victime de former appel ou de se pourvoir en cassation contre une décision d’acquittement, malgré un avis défavorable du Gouvernement et du rapporteur.
  • L'Open Data ... un sujet qui monte

    L'open Data, c'est le terme anglais qui désigne l'ouverture des informations.

    Celà recouvre une notion assez précise, qui consiste, pour les autorités publiques, à mettre à la disposition du public toutes les informations dont ils disposent, et permettre leur libre réutilisation.

    Celà permet à la fois une libre information du citoyen, mais également une libre réutilisation des informations, pour des services qui peuvent bénéficier à tous.

    La ville de Rennes a ainsi libéré toutes ses données, permettant une floraison d'applications et de services pour les citoyens. D'autres collectivités suivent, ainsi que l'Etat qui a lancé recemment le projet Etalab.

    Je soutiens pleinement ce mouvement, qui se heurte, vous vous en doutez bien, à des résistances, la France ayant malheureusement une culture du secret administratif et de la rétention d'information.

    Il est donc nécessaire de donner une impulsion politique, mais également une véritable assise intellectuelle et doctrinale à l'Open Data. Plusieurs organismes, très divers, convergent et participent à ce mouvement, que ce soit l'Ifrap ou le collectif "regards citoyens".

    C'est un des défis qui s'annonce pour les 5 prochaines années, avec des progrès substantiels en terme de transparence citoyenne, mais aussi de croissance économique.

    Deux thèmes qui me tiennent à coeur !