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entreprise - Page 8

  • Rencontre avec EULER HERMES SFAC

    Rencontre/débat ce midi avec Michel Mollard, Président du Directoire d'Euler Hermes Sfac, l'un des principaux assureur crédit (plus communément appelé la SFAC).

    Nous nous étions déjà rencontré en juin, et Mr Mollard m'avait déjà informé des forts risques de défaillances d'entreprises en prévision pour l'automne, risques aggravés par la crise financière qui s'est déclenchée en septembre.

    Sentinelles avancées de la crise, les assureurs crédits disposent de données en temps réel qu'aucun autre organisme n'est en mesure de fournir.

    Qu'en est-il aujourd'hui : la situation est TRES grave. Depuis le début de la crise, il y a deux fois plus d'appels de la part de fournisseurs qui veulent assurer leur poste client. Les impayés constatés ont doublés entre le premier et le second seestre 2008, et le pire est à venir sur le premier semestre 2009. Même si l'on résoud à court terme les problèmes de trésorerie, beaucoup de sociétés voient leurs commandes s'effondrer et n'ont aucune perspective quand au redémarrage de leur activité ...

    Il faut donc, pour Mr Mollard, un véritable électrochoc, avec des mesures encore plus fortes et surtout une réelle mise à disposition des 26 milliards d'investissement annoncés par le Président de la République. Et dès la sortie de crise, il sera plus que jamais indispensable d'avoir une réflexion à long terme sur le manque de souplesse des administrations en temps de crise et de résoudre enfin le problème récurrent de fonds propres des entreprises qui s'avère catastrophique en période de crise. La mise en place de la réforme des délais de paiement, dès le premier janvier 2009, risque d'aggraver la situation de certaines entreprises.

    La mise en place du dispositif de soutien et d'accompagnement à l'assurance crédit, signé le 27 novembre, va permettre de maintenir l'encours des assureurs crédits, qui est de 320 milliards (par rapport à un crédit inter-entreprise qui se monte à 1 200 milliards d'euros), ... mais avec une forte réallocation des encours vers les sociétés les plus fiables : on prête à ceux qui ont des fonds propres et de l'activité.

    Et pour finir, force est de constater que nous manquons cruellement de vécu par rapport à cette crise exceptionnelle.

    Le reste est ... confidentiel.

  • Inauguration des locaux de ST DUPONT à FAVERGES

    Inauguration ce matin des nouveaux locaux de ST DUPONT, moins de 11 mois après leur destruction par un incendie, le 5 janvier 2008.

    Cet incendie avait détruit près d'un tiers des locaux et conduit à la mise en chômage technique de 140 personnes sur 350.

    La reconstruction s'est élevée à 10 millions d'euros (6 pour le matériel et 4 pour le bâtiment).

    La société ST DUPONT est spécialisée dans la création et la fabrication d'objets personnels de luxe (briquets, instruments à écrire, horlogerie, bagagerie, accesoires de luxe ...). Son chiffre d'affaire est de 74 millions d'euros et 90% de ce chiffre d'affaire est fait à l'export.

    Cette inauguration a été l'occasion de présenter la série limitée "Phenix" et de découvrir tout le savoir faire et la forte valeur ajoutée de l'entreprise : la plupart des opérations sont effectuées manuellement.

    A titre indicatif, la fabrication d'un briquet de luxe nécessite plus de 70 pièces et 500 opérations différentes.

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  • Le statut de l'auto-entrepreneur

    LES CHIFFRES :

    • 80.000 € : c’est le chiffre d’affaires maximum pour bénéficier du statut d’auto-entrepreneur pour une activité commerciale (1er seuil) et 32.000 € pour une activité libérale ou pour les prestations de services (2nd seuil).
    • 13%, 20,5% et 23% : c’est le prélèvement unique sur le chiffre d’affaires dont l’auto-entrepreneur devra s’acquitter (pour une activité commerciale, une activité libérale et une activité de services).
    • 200 000 : c’est le nombre d’auto-entrepreneurs prévus pour 2009. 

    L’ESSENTIEL :

    • A partir du 1er janvier 2009, le nouveau régime de l’auto-entrepreneur va permettre à tous les Français qui le souhaitent de créer leur propre entreprise simplement et rapidement.
    • Ce nouveau régime, créé par la Loi de Modernisation de l’Economie, lève les barrières à l’entrée de l’entreprenariat et offre une nouvelle chance à de nombreux salariés, étudiants, retraités et chômeurs, de compléter leurs revenus.
    • Ce statut offre de nombreux avantages sociaux, déclaratifs et fiscaux.

    ETRE « AUTO-ENTREPRENEUR », CELA CONSISTE EN QUOI ?

    • Le régime de l’auto-entrepreneur mis en place par Hervé NOVELLI, c’est un passeport offert à tous les Français qui souhaitent transformer leur talent en argent et bénéficier de revenus supplémentaires. Cela répond à un vrai besoin, particulièrement en cette période de crise.
    • Il n’y a qu’une seule limite pour être auto-entrepreneur : il faut réaliser moins de 80 000 € de chiffre d’affaires pour une activité commerciale ou moins de 32 000 € pour les prestations de services et les activités libérales. Ces seuils évolueront chaque année comme le barème de l’impôt sur le revenu.

    A QUI S’ADRESSE CE STATUT ?

    • A tous les Français : aux retraités qui veulent bénéficier d’un supplément de revenu, aux jeunes qui ont besoin d’un peu d’argent pour financer leurs études ou encore aux chômeurs, pour qui c’est une vraie chance de rebondir.
    • Y compris aux salariés qui auront le droit de devenir auto-entrepreneurs en dehors de leurs horaires de travail. A une seule condition : ne pas créer une activité qui conduit à démarcher les clients de son employeur sans son accord.

    COMMENT BENEFICIER DE CE STATUT ?

    • C’est la simplicité même :
      • Finie la tracasserie administrative : l’auto-entrepreneur n’aura pas besoin de s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers.
      • Une seule déclaration suffit : il doit s’inscrire sur le site en ligne www.lautoentrepreneur.fr pour pouvoir commencer son activité dès le lendemain.
      • Ce qui est vrai lorsqu’on souhaite créer son activité est aussi vrai pour l’interrompre : l’auto-entrepreneur peut cesser son activité sans être soumis à des formalités ou à des obligations administratives complexes.

    QUELS SONT SES AVANTAGES ?

    • Au quotidien, le système est très simple, les relations avec l’administration sont réduites à l’extrême :
      • L’auto-entrepreneur devra s’acquitter d’un seul prélèvement équivalent à 13% de son chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel pour toute activité commerciale, 20,5% pour une activité libérale ou à 23% pour les activités de service.
      • Il n’y a aucune autre taxe à acquitter : l’auto-entrepreneur n’est pas soumis à la TVA et il est exonéré de taxe professionnelle pendant trois ans à compter de la création de son entreprise.
      • S’il ne réalise aucun chiffre d’affaires, l’auto-entrepreneur ne paiera aucune charge. Lorsqu’il cesse son activité, cela ne coûte rien non plus.
      • Techniquement, une seule chose est demandée : remplir « un livre chronologique des recettes » pour enregistrer les ventes effectuées, et pour les commerçants remplir un « livre des achats ».
    • Ce statut est protecteur et offre des droits sociaux importants :
      • L’auto-entrepreneur est affilié à la sécurité sociale et valide des trimestres de retraite.
      • Il s’acquitte forfaitairement de ses charges sociales et de ses impôts uniquement sur ce qu’il encaisse. S’il n’encaisse rien, il ne paie et ne déclare rien. Il bénéficiera de la couverture assurance maladie dès le premier euro de chiffre d’affaires.

    A COMBIEN D’AUTO-ENTREPRENEURS PEUT ON S’ATTENDRE ?

    • La France est un pays d’entrepreneurs : nous devrions atteindre un nouveau record cette année, en dépassant les 320 000 créations d’entreprises.
    • Ce statut va contribuer à libérer les énergies et les talents : Christine LAGARDE et Hervé NOVELLI tablent sur 100 000 auto-entrepreneurs au premier semestre 2009, et 100 000 de plus au second semestre.
    • Cela signifie que chaque année, en rythme de croisière, la France comptera 500 000 entrepreneurs nouveaux !
  • Visite entreprise Bourgeois à FAVERGES

    Journées "portes ouvertes" destinée aux professionnels de la restauration chez Bourgeois.

    L'occasion pour Guy Babolat, PDG de Bourgeois, de présenter aux élus la nouvelle génération de four mixte Zénith, qui a reçu le prix Apria "Recherche et développement" 2008. Ce four est le premier four professionnel ayant fait l'objet d'une démarche globale d'éco-conception.

    Quelques chiffres sur Bourgeois :

    • société anonyme coopérative
    • spécialiste français de la fabrication de fours mixtes depuis 1946
    • CA 2007 : 13,8 millions d'euros
    • effectif : 103 personnes
    • capital détenu à 70% par les salariés.
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  • Annonce du dispositif de soutien et d'accompagnement à l'assurance crédit

    Suite à ma question au gouvernement du mercredi 5 novembre, à mes questions écrites, à la réunion organisée avec la CGPME à Bonneville, aux différentes réunions à l'Assemblée et aux différents entretiens que j'ai eu avec le cabinet de Christine Lagarde, des mesures ont été prises, lors d'une réunion ce jeudi 27 novembre à Bercy, concernant le problème récurrent de l'assurance crédit.

    Un plan d'action qui repose sur 3 piliers :

    • la mise en place d’un dispositif de réassurance publique, le Complément d’assurance crédit public (CAP), pour permettre le maintien des encours garantis ;
    • l’intervention du médiateur du crédit, au cas par cas, pour les risques que les assureurs crédit estimeraient ne plus pouvoir prendre ;
    • des engagements pris par les assureurs-crédit et les fédérations d’entreprises, portant sur le niveau global de garantie et la transparence des conditions de couverture du crédit inter-entreprise.

    Les assureurs crédits et les fédérations d'entreprises prennent des engagements en matière de niveau et de renforcement de la transparence du marché :

    1. proposer systématiquement le complément d’assurance-crédit public (CAP) ;
    2. ne pas diminuer globalement le pourcentage du crédit-interentreprises français qu’ils garantissent au cours des six prochains mois ;
    3. communiquer à l’Etat tous les mois des données statistiques sur leur niveau d’encours garanti, en spécifiant la part des PME ;
    4. réexaminer dans un délai de cinq jours tout dossier qui leur sera soumis par le médiateur du crédit ;
    5. continuer à ne procéder à aucune coupure de garantie d’assurance sur une base sectorielle sans tenir compte de la situation individuelle de l’entreprise concernée ;
    6. motiver systématiquement toute décision de modification de couverture sur un risque donné ;
    7. et enfin donner des éléments d’explication à toute entreprise qui souhaiterait comprendre l’évolution de l’évaluation de l’assureur-crédit à son égard.

    Cliquez ci-dessous pour lire le communiqué :

     

    Communiqué de presse assurance crédit.doc

     

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  • Premières assises des acteurs économiques d'ANNECY

    Pour la première fois depuis bien longtemps, je n'étais pas sur Paris ce mardi.

    En effet, pour une fois qu'une réunion parle d'économie sur Annecy, je n'allais pas rater celà. Profitant du fait que cette journée de mardi à l'Assemblée nationale était consacrée à la partie discussion générale (le bla-bla) du projet de loi de réforme audiovisuelle, j'ai donc différé mon départ pour Paris à mercredi matin.

    Je me suis donc rendu aux "premières assises des acteurs économiques", salle Eugène Verdun, pour voir où en était notamment la mise en place du FISAC annécien (Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce), puisque j'ai été chargé par Hervé Novelli de suivre cette affaire d'un peu plus près au niveau national.

    Après l'introduction de la soirée par le Maire d'Annecy, qui a rappelé que la compétence économique n'était pas du ressort de la mairie (ça donne d'emblée envie de rester ...), la société Infusion a restitué une enquête sur les atouts et les points noirs des commerces du centre ville d'Annecy, vu par les commerçants et vu par les consommateurs..

    Que souhaitent les commerçants :

    • plus d'animation, notamment en période hivernale
    • plus de dynamique
    • plus de parking
    • stationnement moins cher
    • revoir le plan de circulation
    • une meilleure collaboration entre les quartiers
    • plus de lien avec la mairie
    • création d'un office du commerce ...

    Que souhaitent les consommateurs :

    • pouvoir stationner plus facilement
    • avoir un schéma de circulation plus simple
    • des prix moins chers
    • un meilleur accueil ...

    Enfin voilà, rien de bien nouveau, quelques confirmations mais aucun plan d'action pour l'avenir.

    Sachant que l'Etat a tout de même alloué 350 000 euros à la ville d'Annecy, lors de la première tranche du FISAC, qui sera suivie d'une deuxième, puis d'une troisième tranche, je suis intervenu pour faire le point sur ce dossier sur lequel personne n'ose s'exprimer à part en disant : aide toi et le FISAC t'aidera ... tout un programme.

    Qu'en est-il du FISAC annécien aujourd'hui : la première tranche a été un échec complet. La mairie étant maître d'ouvrage et maître d'oeuvre sur cette affaire (quel intérêt ?), il lui a déjà fallu plus de 6 mois pour recruter un chef de projet, qui a démissionné 2 mois après, ce qui a d'emblée fait complètement retomber le soufflet. Mais mieux encore, la nouvelle chef de projet FISAC passe son temps en mairie, alors que sa tâche première est d'être auprès des commerçants, sur le terrain, pour entreprendre des actions concrètes de soutien au commerce. Résultat, tout se beau monde n'arrive même pas a se mettre d'accord pour financer quelques guirlandes pour Noël.

    A ce jour, les 350 000 euros du FISAC ont servi à financer un emploi en mairie et à cofinancer les travaux du parking de la clinique générale et de l'aménagement de la place François de Menthon ... au détriment de leur but premier, qui est d'être utilisés dans des actions en rapport direct avec le commerce, comme me l'a rappelé récemment Hervé Novelli.

    En clair, cet argent n'est pas destiné à financer des équipements publics : financer des équipements publics a destination des commerçants, c'est le rôle de la TP (taxe professionnelle).

    J'ai donc demandé :

    • plus de transparence sur l'utilisation des fonds FISAC, avec association des commerçants aux décisions
    • à ce que les sommes allouées soient dorénavant uniquement utilisées pour des actions de promotion
    • que les commerçants deviennent maître d'oeuvre du FISAC
    • la mise en place d'un/une véritable Mr Commerce, motivé et dynamique, au niveau de la ville
    • la nomination d'un élu qui chapeaute réellement les actions, en lien avec le Mr Commerce ...

    Aucune intervention suite a mes propos (et de toute la soirée) de la part de la responsable de projet FISAC (Mme Commerce ...) et du maire-adjoint chargé du commerce et de l'artisanat (alors que sur les 200 commerçants présents, la plupart ne les connaissent pas ...)

    Dorénavant, je vais faire en sorte de participer à toutes les réunions des commerçants ayant trait à ce FISAC, afin d'en suivre l'évolution, sauf si elles sont programmées le mardi et le mercredi ... pour éviter ma participation.

    Les commerçants d'Annecy attendent depuis des années un réel SOUTIEN POLITIQUE sur ce dossier. Je me fais fort d'être leur relais si rien ne bouge suite à cette première réunion.

    A SUIVRE.

  • Le fonds stratégique d'investissement

    LES CHIFFRES :

    • 20 Mds € : c’est le montant total de la dotation du fonds stratégique d’investissement disponible en 2009.

    L’ESSENTIEL :

    • Trois semaines après avoir annoncé la création d'un fonds stratégique d’investissement, le Président de la République en a détaillé le fonctionnement lors d’un déplacement à Montrichard devant les salariés de l’entreprise Daher.
    • Doté de 20 Mds €, ce fonds poursuit 2 objectifs :
      • soutenir la croissance des PME prometteuses en leur apportant les fonds propres nécessaires à leur développement, dans un contexte de restriction du crédit ;
      • sécuriser le capital d’entreprises stratégiques.
    • Face à la crise, la stratégie du Gouvernement est offensive. L’heure n’est pas à la renonciation. Nous devons miser sur l’investissement pour relancer l’activité dès aujourd’hui et accroître notre compétitivité de demain. La crise, c’est le moment de préparer l’avenir, pas de l’hypothéquer. 

    POURQUOI UN FONDS D’INVESTISSEMENT ?

    • Nos entreprises ont besoin d’investisseurs de confiance qui ne soient pas seulement attirés par une logique financière de court terme. Elles ont besoin d’investisseurs stables, « patients », qui financent leurs projets et accompagnent leur développement.
    • C’est pourquoi Nicolas SARKZOZY a décidé de créer un fonds stratégique d’investissement. C’est une grande première dans l’histoire économique de notre pays. C’est aussi une solution pragmatique pour faire face à une crise sans précédent.

    A QUOI VA-T-IL SERVIR ?

    • Soutenir le développement des PME prometteuses car nos petites et moyennes entreprises innovantes ont moins de facilités que les grandes à accéder aux financements. Nous souhaitons que les entreprises à fort potentiel soient en mesure de se développer et ce, même dans un contexte de raréfaction du crédit.
    • Sécuriser le capital d’entreprises stratégiques. Nous ne voulons pas que des investisseurs à courte vue fassent des coups financiers en rachetant nos entreprises stratégiques parce que leur valeur en bourse s’est effondrée avec la crise. L’Etat sera là, aux côtés des industries, pour les accompagner dans la traversée de la crise comme il l’a été récemment en entrant au capital des chantiers de l’Atlantique, ou en 2004 avec ALSTOM. En protégeant nos industries, c’est toute notre économie que nous protégeons.

    DE QUELS MOYENS DISPOSERA-T-IL ?

    • Le fonds disposera de 20 Mds € de dotation d’ici la fin de l’année 2009, le classant ainsi dans les 20 premiers investisseurs de long terme à l’échelle mondiale. Cette somme sera directement mise au service de l’économie réelle :
      • 6 Mds € de fonds disponibles pour être investis seront débloqués très rapidement par les actionnaires du FSI (CDC et Etat) : c’est maintenant que les entreprises ont besoin de fonds propres et que le FSI doit donc leur en apporter.
      • 14 Mds € supplémentaires seront apportés dans le courant de l’année 2009 sous forme de participations par la CDC et l’État. La CDC apportera ses participations stratégiques. L’État apportera certaines des participations qu’il détient, par exemple celles d’Air France, de Renault ou des chantiers de l’Atlantique. 

    QUELLE EST LA STRATEGIE D’INVESTISSEMENT ?

    • L’objectif de ce fonds, ce n’est pas de faire perdurer des entreprises qui ne sont pas viables mais de développer des entreprises qui ont des projets d’avenir et d’apporter des fonds propres pour financer des projets industriels novateurs et audacieux.
    • Pour remplir cet objectif, le fonds s’appuiera sur des principes clairs :
      • Il devra investir dans des projets rentables, et qui génèrent des revenus ;
      • Il sera minoritaire dans les entreprises où il investit. L’objectif n’est pas de constituer un groupe industriel intégré ;
      • Il n’agira pas seul mais avec des partenaires privés et même étrangers ;
      • L’horizon d’investissement n’est pas figé au niveau de chaque participation. Pour être réactif, le fonds devra en effet faire tourner son portefeuille. Mais il aura globalement une vision de long terme.

    COMMENT CE FONDS SERA-T-IL GERE ?

    • La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) va créer une filiale ad hoc qui prendra la forme d’une société anonyme :
      • La CDC et l’Etat sont les 2 actionnaires fondateurs du fonds, mais la CDC sera majoritaire à 51%.
      • D’autres actionnaires, y compris étrangers, pourront par la suite entrer au capital, mais à condition (1) que la CDC garde le contrôle du fonds et (2) que ces investisseurs adhèrent à la doctrine d’investissement.
    • La gouvernance exécutive serra resserrée pour une chaîne de décision responsable et réactive :
      • Augustin de ROMANET, le Directeur général de la CDC, sera Président du conseil d’administration qui est restreint à 7 membres. Au sein du conseil d’administration, un comité d’investissement aura pour mission de se prononcer sur les principaux investissements. Il sera présidé par Patricia BARBIZET, qui sera également administratrice du fonds. Enfin, le directeur général du fonds sera nommé par le conseil d’administration dans les prochains jours.
      • Un comité d’orientation, composé de représentants des entreprises, des organisations syndicales ainsi que de personnalités qualifiées, garantira la cohérence et les équilibres de la stratégie du fonds. Il sera présidé par Jean-François DEHECQ, grand industriel français et co-fondateur de Sanofi.

    QUAND SERA-T-IL OPERATIONNEL ?

    • Le Président de la République a demandé à Christine LAGARDE, avec Luc CHATEL, Hervé NOVELLI et la CDC de finaliser dans les prochaines semaines la mise en place du fonds.
    • Le comité d’orientation du fonds stratégique se réunira dès le mois prochain.
  • Réunion "les PME face à la crise" à BONNEVILLE

    Salle comble pour cette réunion organisée par la CGPME Haute-Savoie et à laquelle je participais.

    Au programme :

    • le point sur l'activité
    • les dispositifs mis en place par le gouvernement
    • les demandes complémentaires des PME ...

    Il apparaît très clairement que le plan PME actuel, centré sur les banques, est insuffisant pour faire a face aux attentes des PME.

    J'en ai fait part cette semaine à Christine Lagarde à François Fillon, en leur demandant d'axer toutes les mesures à venir sur la préservation et le renforcement de la trésorerie des PME.

    Celà passe par des mesures drastiques concernant la garantie du crédit fournisseur (et notamment des assureurs-crédit) et un réechelonnement des créances de l'Etat vis à vis des PME (Taxe Professionnelle et organismes sociaux).

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  • Réunion entreprises sur le plan PME à BONNEVILLE

    Face à l'urgence de la situation, et afin de proposer des solutions concrètes en matière de trésorerie, en complément au plan PME annoncé par le Président de la République le 23 octobre à ANNECY, j'invite les chefs d'entreprises, en partenariat avec la CGPME Haute-Savoie, à une réunion :

    le vendredi 21 novembre à 11 H

    à BONNEVILLE

    (Espace Agora)

    Lors de cette réunion, réservée je le rappelle aux PME, nous ferons le point sur les relations PME/banques et recencerons les solutions complémentaires à proposer en ce qui concerne :

    • le poste fournisseur (assurance crédit)
    • les créances dues à l'Etat (TP, dettes sociales ...)
    • la gestion du volet social (chômage partiel ...)

    Ces différentes solutions seront intégrées dans le projet de proposition de loi "mesures d'urgence pour aider les PME face à la crise" que je compte déposer prochainement à l'Assemblée nationale.

  • La crise financière : questions et réponses

    L'UMP a organisé un débat vidéo en direct sur u-m-p.org sur le thème : Plan d'action contre la crise : pour qui ? pourquoi ? en présence de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi, et de Frédéric Lefebvre, Secrétaire national à l'économie et porte-parole de l'UMP.

    Nouvelles règles du jeu internationales, rôle de l'Europe dans la crise, plan national de financement de l'économie, aides au crédit pour les PME et les particuliers, soutien aux banques, taux du Livret A, prix du pétrole, fiscalité... autant de sujets de questions de la part des internautes auxquels nous avons répondu.

    Je vous propose, ci-dessous, une sélection des questions les plus souvent posées ainsi que les réponses qui y ont été apportées :