Dauphiné Libéré du 30 mai 2009
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Galiléo, structure d'hébergement et d'accompagnement de sociétés nouvellement créées, vient de doubler sa capacité d'accueil, à l'initiative de la Communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A).
Implantée sur le parc d'activités Altaïs, à Chavanod, la pépinière Galiléo propose ainsi, depuis début novembre 2008, 34 bureaux entièrement équipés et cinq ateliers. Elle peut désormais accueillir simultanément 39 jeunes entrepreneurs, contre 16 précédemment.
Fondée en février 2002 par la C2A pour soutenir les créateurs dans le démarrage de leur activité, elle a d'ores et déjà permis à 64 entreprises de prendre leur envol (une seule a déposé son bilan) et de créer l'équivalent de 230 emplois.
Les porteurs de projets disposent sur place, pour une durée maximale de deux ans et à un prix adapté au démarrage d'une activité, d'un véritable espace de travail dans un cadre agréable avec, à leur disposition, des services communs (salle de réunion, télésurveillance, photocopieur, fax, service de courrier, cafétéria...).
Sans oublier les conseils du responsable de cette structure et le soutien, si besoin, d'Annecy Initiative : cette association appuyée par la C2A, accompagne effectivement les créateurs dans le montage financier et le suivi de leur entreprise au travers de l'octroi d'un prêt d'honneur pour un montant maximum de 45000 euros.
Extrait de mon intervention :
« ...Comme vous l’avez souligné, beaucoup d’entreprises hébergées au sein de cette pépinière sont des entreprises innovantes.
Et le gouvernement, depuis juin 2007, a beaucoup fait en matière d’aide et de financement pour les entreprises innovantes et pour la recherche.
Sans citer toutes les mesures, la principale a été adoptée en 2008 : elle a fait progresser le crédit d’impôt recherche de 10 à 30%.
Mais aujourd’hui, vos jeunes entreprises sont avant tout confrontées à de graves problèmes de trésorerie. Là encore le gouvernement a mis en place beaucoup de mesures : qu’il s’agisse du médiateur du crédit, ou du CAP (Complément d’Assurance-Crédit) … des mesures souvent mal connues.
Qu’est-ce que le CAP me direz-vous : il s’agit d’un dispositif gouvernemental de soutien au crédit interentreprises.
Il permet aux entreprises assurées crédit, de bénéficier de couvertures complémentaires en cas de garanties partielles (CAP) ou de refus de garanties (CAP+) sur leurs clients.
Voilà des mesures concrètes, là aussi parmi tant d’autres, car tout le monde est parfaitement conscient que si beaucoup d’entreprises sont touchées par la crise, c’est avant tout faute de fonds propres suffisants.
Nos entreprises notamment nos PME sont structurellement sous capitalisées.
Un projet de loi visant a renforcer le financement des PME, d’initiative parlementaire et sous l’égide de notre collègue Nicolas Forissier, sera déposé prochainement sur le bureau de l’Assemblée nationale.
Il faut également que vous n’hésitiez pas à interpeller vos élus. Un exemple : suite à la demande d’un ancien locataire au sein de cette pépinière, j’ai obtenu de Christine Lagarde la levée d’un blocage concernant les Jeunes Entreprises Innovantes. Selon la formule sociale de l’entreprise, on pouvait inclure ou pas le salaire du dirigeant comme dépense recherche. Celà posait de gros problèmes aux PME, où le seul chercheur est le chef d’entreprise. Si son salaire n’était pas pris en compte, il n’avait pas le droit au statut de Jeune Entreprise Innovante. Une aberration que j’ai donc fait corriger.
Et puis vous me permettrez, en présence de Bernard Accoyer, d’élargir le débat.
Par cette inauguration nous saluons le besoin de soutenir la création, mais la création n’est pas tout.
La transmission d’entreprises est, et reste toujours, un gros problème.
Plus de 750 000 entreprises vont être cédées dans les années à venir et il s’agit pour nous d’un challenge tout aussi important, avec des sommes en jeu elles aussi très importantes, si nous ne voulons pas que nos entreprises soient livrées au fonds de pensions, comme cela est déjà le cas dans l’industrie et la vallée de l’Arve en est un bon exemple.
Favorisons la transmission en interne, aidons les salariés à reprendre leurs entreprises, favorisons l’actionnariat familial, seules vrais solutions pour maintenir l’activité et les emplois sur nos territoires.
Enfin, au-delà de la création, beaucoup d’entreprises de l’agglomération annécienne ont besoin de changer de locaux. Car ne nous y trompons pas, la plupart des créations d’emplois sont liées à la croissance endogènes des entreprises existantes, plutôt qu’à des apports de l’extérieur.
La aussi, nous avons du retard : il faut être capable d’offrir des terrains, des services, pour les accueillir dans les meilleures conditions, sinon elles iront voir ailleurs. Et tous les locaux de l’extension que nous inauguration aujourd’hui … sont déjà plein.
Le dossier de candidature aux JO d’hiver de 2018 ne doit pas être l’arbre qui cache la fôret, il n’y a pas que les JO dans la vie : il faut tout faire pour préserver, dès maintenant, l’activité et les entreprises sur notre territoire. C’est un travail de fourmi, au quotidien, indépendamment des grands projets, pour lequel nous devons tous nous mobiliser …»
Le 12 mai dernier, le Premier Ministre, M. François FILLON, a organisé une réunion avec les principaux assureurs-crédit français, dont le rôle est d’assurer les entreprises contre les risques d’impayés de leurs clients.
Aujourd’hui, un quart des entreprises françaises à recours à l’assurance-crédit, or, depuis le début de la crise, ces derniers sont accusés de réduire leurs couvertures, en particulier pour les PME. Le médiateur du crédit, René RICOL précisait « on ne veut pas changer leur modèle, leur demander de prendre des risques qu’ils ne peuvent pas assurer […] mais qu’ils informent assez vite » les entreprises qui font l’objet d’un abaissement de notation.
A l’issue de cette réunion, les assurances-crédits se sont engagées sur deux points :
De plus, le Gouvernement doit prochainement lancer un dispositif dit CAP + (complément d’assurance-crédit public) qui permettra d’apporter une garantie publique à des risques non couverts par les assureurs-crédit, à hauteur de 5 milliards d’euros. Ce dispositif permettra aux entreprises qui ont subi des réductions ou des suppressions de couverture de bénéficier d'un complément de garantie.
Je viens d'apprendre, par le cabinet de Laurent Wauquiez, que le contrat de transition professionnelle (CTP) sera mis en place dans le bassin d'emploi de la vallée de l'Arve.
Ce dispositif permet d'éviter un certain nombre de licenciements économiques, en offrant une formation et un accompagnement personnalisés aux salariés de PME menacés de perdre leur emploi.
C'est donc, en complément des dispositifs déjà mis en place, une "bonne nouvelle" pour la vallée de l'Arve.
Une nouvelle augmentation du nombre de créations d’entreprises a été enregistrée en mars 2009 (+10%) par rapport au mois de février. 47.121 entreprises ont été créées en mars contre 42 682 en février. Cette hausse s’explique par le succès du nouveau statut d’auto-entrepreneur.
Sur les douze derniers mois, 373.234 entreprises se sont créées.
Le Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, M. Hervé Novelli et le Délégué général de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes, M. François Hurel, ont annoncé le lancement de la Fondation de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE).
L’Union des auto-entrepreneurs s’est fixée quatre objectifs :
Plus de 125 000 auto-entrepreneurs ont souscrit à ce régime initié en janvier 2009.
Un groupe de travail composé de représentants du Gouvernement et de l’Artisanat a été mis en place afin de définir l’impact du régime de l’auto-entrepreneur sur les métiers de l’artisanat.
L'émission "66 minutes" de ce soir à 20 H 30 sur M6 sera consacrée aux salariés et aux chefs d'entreprises du décolletage et de la sous traitance de la vallée de l'Arve, qui s'exprimeront face à la crise.
Je vous signale la parution de deux décrets qui harmonisent les dates de dépôts des déclarations annuelles des professionnels auprès des administrations. C'est une réforme que je réclamais depuis longtemps, et que j'avais proposé en septembre dernier, lors des discussions sur le projet de loi "Revenus du travail".
J'avais alors pris date auprès de Xavier Bertrand et d'Eric Woerth, qui s'étaient engagés à faire avancer ce dossier, contre le retrait de mon amendement.
Je constate avec grand plaisir qu'ils ont tenu parole et je les en remercie. Ces décrets vont simplifier la vie des chefs d'entreprises, qui sauront que désormais, toutes les déclarations aux administrations seront à rendre au tout début du mois de mai.
En regroupant les déclarations on simplifie la tâche des chefs d'entreprise, et surtout, on leur évite tout risque d'oubli malencontreux, surtout en cette période de crise où ils ont bien d'autres soucis à gérer que les différentes dates d'échéances annuelles auprès des administrations.
DG accès au crédit des PME
(Intervention de Lionel Tardy)
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président de la Commission des finances,
Madame le Rapporteur,
Mes chers collègues,
Le texte que nous abordons ce soir a un grand mérite. Il met en exergue la grande fragilité de nos petites et moyennes entreprises. Il a fallut une crise majeure pour qu’enfin chacun en prenne conscience.
Au-delà du texte que nous abordons ce soir il faudra, une fois la crise passée, se poser les vraies questions et trouver enfin des solutions pour remédier à la faiblesse des fonds propres de nos entreprises. Nos petites et moyennes entreprises sont trop souvent sous capitalisées et c’est un vrai handicap quand la tempête arrive.
Beaucoup de PME auraient abordé cette crise d’une autre manière si elles avaient eu ne serait-ce que quelques mois de trésorerie devant elles. Celà leur aurait permis de se retourner, de se réorienter, afin d’éviter de devoir prendre des mesures drastiques vis-à-vis de leurs salariés.
Au lieu de cela, faute de fonds propres suffisants, les licenciements s’enchaînent et il est fort à craindre que le pire soit encore devant nous.
Alors vous me direz, que faire. En appeler aux banques ! Elles sont déjà frileuses lorsqu’il s’agit de financer de l’investissement, alors vous pensez bien que pour financer du fonds de roulement, elles ne se bousculent pas.
A mon avis, l’une des meilleures solutions, et je souhaiterai que l’on travaille ensemble à ce sujet Monsieur le Ministre, ce serait de faire en sorte d’inciter les petites et moyennes entreprises à réinvestir tout ou partie de leurs bénéfices dans leur entreprise.
Au moment où beaucoup, à droite comme à gauche, ne cessent de dénoncer les dividendes démesurés accordés aux actionnaires, qui très souvent affaiblissent les entreprises. Au moment ou certaines sociétés rachètent à coup de milliards leurs propres actions, avec bien souvent un cours de bourse qui continue de chuter, détruisant ainsi de la richesse, il me semble qu’il y a ici une voie à explorer.
Concrètement, de quoi s’agit-il ? Il s’agit ni plus, ni moins, que de flécher le taux de l’impôt société pour les PME, en fonction de la distribution ou pas du bénéfice par l’entreprise. C'est une mesure simple et parfaitement compréhensible par les chefs d'entreprise.
Par exemple, le taux moyen de l’impôt société pour une entreprise qui réalise moins de 7 600 000 euros de chiffre d’affaire est d’environ 30%. Et bien faisons en sorte de diviser ce taux d’imposition par deux si les dirigeants s’engagent à ne pas distribuer la totalité du bénéfice, et donc à laisser tout ou partie du bénéfice dans l’entreprise.
Voilà une mesure concrète, susceptible d’améliorer grandement les fonds propres de nos entreprises, de leur permettre de conserver des emplois et de se donner les moyens d’investir dans leur outil de travail. De telles mesures, il y en a beaucoup qui pourraient être mises en place. Certaines demandent certainement une étude approfondie et surtout du courage politique.
L’Etat doit savoir parfois faire des efforts, pour préserver des recettes futures.
Pour revenir au texte proprement dit, rien de révolutionnaire.
Sécuriser les PME en renforçant la transparence dans leurs relations avec les banques, ça ne mange pas de pain, mais ça ne fait pas tourner la marmite … Orienter un pourcentage de l’épargne investie dans l’assurance vie vers le financement des PME, c’est déjà mieux.
De toute façon, la réalité est que nos chefs d’entreprises sont loin de tous ces débats et résistent à la crise dans leur grande majorité avec leur seul courage, leur seule détermination, et très souvent avec sérénité et sang froid.
Ce qu’ils souhaitent avant tout en ce moment, c’est que les banques jouent le jeu.
Malgré l’appui du médiateur du crédit, les premiers résultats tardent à venir et nous pouvons regretter qu’en ce mois de mars, les PME aient encore des difficultés à trouver des financements. Est-il normal que les chefs d’entreprise paient le prix fort d’une situation qu’ils n’ont pas provoquée ? Cela n’est pas acceptable !
La crise actuelle doit également nous conduire à tirer des leçons pour l’avenir.
La première, c’est que nos Etats ne peuvent pas faire face à de tels chocs économiques et financiers sans un minimum de régulation internationale. La deuxième, c’est qu’il est urgent de revenir à plus d’éthique et de transparence dans nos économies.
Les PME sont aujourd’hui au cœur de toutes les préoccupations ! Tant mieux ! Ceux qui, hier, les considéraient comme quantité négligeable savent, aujourd’hui, qu’elles représentent l’économie réelle, le capitalisme de production qui crée l’emploi et la richesse en France.
Faisons en sorte de tout faire pour préserver ces dirigeants qui prennent de vrais risques, sonnants et trébuchants !
N’oublions pas que nos PME se battent quotidiennement pour maintenir leurs activités, remplir leurs carnets de commande et préserver leurs emplois.
Activitée parisienne écourtée cette semaine.
En effet, je rentrerai dès mercredi midi avec le ministre de la Défense, pour assister à 15 heures 30, au quartier Tom Morel, à la cérémonie en l'honneur du caporal du 27ème BCA, tué ce week-end lors d'un affrontement en Afghanistan.
Ce matin, après un rendez-vous dès 9 heures à la Direction Générale des douanes à Montreuil, pour défendre le dossier opposant les douanes à une entreprise de ma circonscription, j'interviendrai à 11 heures 30 en réunion du groupe UMP pour alerter le Premier Ministre et mes collègues de la majorité sur certains aspects du projet de loi Création et Internet.
Ce soir, après les questions au Gouvernement, puis le débat et le vote sur la politique étrangère de la France, nous aborderons un texte traitant de l'accès au crédit des TPE et PME.
Ce sujet me tenant particulièrement à coeur, j'interviendrai pour 5 minutes en discussion générale aux alentours de 23 heures 30, puis je défendrai de nombreux amendements.
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
POURQUOI SOUTENIR NOTRE INDUSTRIE AUTOMOBILE ?
QUE PREVOIT LE PACTE AUTOMOBILE POUR SOUTENIR LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES ?
ET POUR NOS SOUS-TRAITANTS ?
COMMENT LE PACTE AUTOMOBILE PREPARE-T-IL NOTRE INDUSTRIE AUX DEFIS DE DEMAIN ?
QUELLES CONTREPARTIES ?
CE PLAN EST-IL PROTECTIONNISTE ?
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
QU’A DECIDE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?
POURQUOI LA TAXE PROFESSIONNELLE EST-ELLE ANTI-ECONOMIQUE ?
COMMENT CETTE SUPPRESSION SERA-T-ELLE COMPENSEE ?
Institué par la loi de modernisation de l’économie le statut de l’auto-entrepreneur connaît un grand succès. Depuis le 1er janvier 2009, 43.000 déclarations ont été enregistrées. L’objectif, initialement fixé, est d’atteindre 200.000 auto-entrepreneurs en 2009. Il pourrait être dépassé.
Le projet de loi pour l’accélération des programmes de construction et d’investissements publics et privés, définitivement adopté par le Parlement, prévoit l’extension du régime de l’auto-entrepreneur aux professions libérales non réglementées. Cette mesure devrait être applicable à partir de la deuxième quinzaine du mois de février.
De plus le Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme et des services, M. Hervé Novelli, a annoncé l’ouverture du régime de l’auto-entrepreneur à tous les fonctionnaires. Selon les règles en vigueur, le cumul d’une activité privée avec un salaire de la fonction publique est subordonné à l’autorisation de l’administration. Il est, par ailleurs, limité aux activités accessoires à l’enseignement, la formation l’expertise et les travaux chez les particuliers. Ces freins à la création d’activité seront bientôt levés et tous les fonctionnaires pourront devenir auto-entrepreneurs.
La Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, Mme Christine Lagarde, et M. Hervé Novelli, ont également précisé que les chômeurs pourraient accéder au statut de l’auto-entrepreneur en cumulant leur activité avec les allocations de chômage. Un forfait fiscal et social particulier devrait être mis en place pour les bénéficiaires de l’ACCRE d’ici le mois de juillet prochain. 100.000 personnes seraient concernées chaque année.
Par ailleurs, un accord a été signé entre l’Etat et la Banque Postale permettant de développer des offres de produits, de services bancaires et d’assurances spécifiques destinés aux auto-entrepreneurs.
Enfin, un numéro Azur (0811.90.00.99) ainsi qu’un site Internet (lautoentrepreneur@acpe.com) ont été ouverts pour répondre à toutes les questions sur le dispositif de l’auto-entrepreneur.
Le décret n°2008-1501 du 30 décembre 2008 "relatif au remboursement des frais de transport des salariés" (auquel je m’étais opposé) a été publié au Journal officiel du mercredi 31 décembre 2008, en application de l'article 20 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009. Il prévoit la prise en charge obligatoire, par l'employeur, d'au moins 50% des titres d'abonnement aux transports collectifs des salariés.
Il prévoit également un dispositif facultatif de prise en charge d'une partie des frais de carburant pour les salariés qui utilisent leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail. Les dispositions qu'il instaure sont applicables à compter du 1er avril 2009. Elles remplacent dans le Code du travail les mesures précédemment existantes en Île-de-France et le chèque transport.
Le Premier Ministre, M. François Fillon, a annoncé la mise en place d’un site Internet unique pour la création d’entreprises. Ce site aura une double mission : être un outil d’information et un guichet permettant l’accomplissement des formalités. Sa gestion sera assurée en partenariat par les différents réseaux de centres de formalités des entreprises.
Le secrétaire d’Etat aux PME, Hervé Novelli, mettra en place en lien avec les acteurs concernés, la structure juridique nécessaire, avant de commencer à travail sur le portail Internet, et ce avant un délai de trois mois. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique de simplification des procédures administratives mises en place par le Gouvernement pour faciliter les démarches des entreprises.
Synthèse du plan de relance examiné ce vendredi en Conseil des Ministres :
Ce plan représente un total de 26 Md€ (soit 1,3% du PIB) en soutien à l’activité :
Trois projets de loi et neuf décrets mettent en oeuvre ces mesures :
Au sortir de la séance de travail de plus de 2 heures à Matignon, j'ai organisé en fin d'après-midi un rendez-vous avec Patrick Devedjian, tout nouveau ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance.
Nous nous sommes rendus à ce rendez-vous impromptu, en comité réduit :
Le ministre a précisé clairement sa feuille de route : il est là pour générer de l'activité qui n'existe pas.
Il doit veillier à l'utilisation effective, sur 2009, des sommes qui ont été allouées par le Président de la République et le gouvernement, dans le cadre du plan de relance.
Là aussi, 1 heure 30 d'explications franches sur les problèmes spécifiques des industriels et décolleteurs de la vallée de l'Arve et rappel au ministre qu'au-delà des projets à financer, générateurs d'activité, il importe avant tout de préserver les entreprises actuelles par la mise en place de mesures impactant immédiatement leur niveau de trésorerie, seule garantie de leur survie à court terme.
Point avec le préfet de tous les projets finançables immédiatement, au niveau du département, et qui rentrent dans le cadre du plan de relance : infrastructures, bâtiment, travaux publics ...
Comme convenu avec le Premier Ministre, lors de l'inauguration de l'A41 Nord, nous nous sommes retrouvés cet après-midi, parlementaires de la Haute-Savoie, préfet de la Haute-Savoie, représentants de la CGPME et du MEDEF, et représentants du SNDEC, à Matignon pour faire le point sur les mesures urgentes à prendre en direction des décolleteurs et des industriels de la Haute-Savoie.
Après une présentation des activités du décolletage et de la sous-traitance, de ses problèmes structurels et conjoncturels, large débat avec les conseillers industrie de Matignon, sur les mesures indispensables à mettre en oeuvre à court terme, moyen terme et long terme.
Le volet formation, ainsi que son financement, a été abordé comme solution transitoire indispensable face à la baisse d'activité, afin de préserver les emplois et les compétences, pour être prêt à honorer les commandes dès la sortie de crise.