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  • Réunion d'information UMP à ANNECY

    Plus de 150 personnes présentes lors de cette réunion des adhérents UMP de la 2ème circonscription de la Haute-Savoie.

    Cette réunion a été l'occasion de faire le point sur l'actualité locale :

    • Tunnel sous le Semnoz
    • Départ du 27ème BCA en Afghanistan
    • Redécoupage électoral
    • Elections internes ...

    Et sur l'actualité nationale :

    • Revenu Solidarité Active (RSA)
    • Crise financière
    • Grenelle de l'environnement
    • Elections au Sénat ...
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  • La réforme de la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU)

    LES CHIFFRES :

    • 120 millions d’euros : c’est la somme supplémentaire attribuée au titre de la solidarité urbaine dans le projet de loi de finances pour 2009.
    • 1,164 milliard d’euros : c’est le montant total de la DSU pour 2009. Elle s’élève à 1,094 milliards d’euros en 2008.

    L’ESSENTIEL :

    • Dans un discours prononcé le 8 février 2008, le Président de la République a annoncé que la solidarité financière entre les villes serait réformée pour aider davantage les villes pauvres qui ont une population pauvre.
    • C’est dans ce but que le projet de loi de finances 2009 envisage une réforme de la dotation de solidarité urbaine (DSU).
    • La DSU, créée en 1991, est une enveloppe distribuée par l’Etat aux communes confrontées à une insuffisance de ressources et supportant des charges élevées.
    • Cette réforme est nécessaire pour éviter le saupoudrage de la DSU et la concentrer sur les villes qui en ont le plus besoin.

    POURQUOI REFORMER LA DOTATION DE SOLIDARITE URBAINE ?

    • Actuellement, la dotation de solidarité urbaine (DSU) est accordée par l’Etat aux villes de plus de 10 000 habitants qui répondent à certains critères : le potentiel financier, le revenu moyen des habitants, les bénéficiaires d’aides au logement et le pourcentage de logements sociaux. En 2008, ce sont 715 communes de plus de 10 000 habitants qui ont bénéficié de la DSU, soit 3 sur 4.
    • La réforme des critères d’attribution de la DSU est nécessaire pour mettre fin au saupoudrage de la DSU. Une dotation qui bénéficie à 3 villes sur 4 n’est pas une dotation de solidarité.
    • C’est pourquoi la réforme prévoit de recentrer la DSU sur les villes qui en ont le plus besoin, mais avec discernement : la moitié des villes de plus de 10 000 habitants demeurent éligibles.

    LA SUPPRESSION DE LA DSU NE VA-T-ELLE PAS ETRE BRUTALE POUR LES VILLES QUI EN SONT PRIVEES ?

    • Il n’est pas question que les communes, qui sur la base de nouveaux critères ne sont plus éligibles à la DSU, perdent brutalement leur attribution. Elles auront une garantie de sortie  pour avoir le temps d’adapter leur budget.
    • D’autre part, plusieurs grandes villes concernées par le recentrage de la DSU ont une assise financière et un territoire suffisamment importants pour assurer la solidarité sur l’ensemble du territoire.
    • Certaines communes d’Ile-de-France ont un potentiel de taxe professionnelle par habitant bien supérieur à la moyenne nationale (406 euros) et à la moyenne régionale (475 euros). C’est le cas de Nanterre (1075 euros), de Gennevilliers (1153 euros) ou encore de Saint-Ouen (1197 euros).

    SUPPRIMER LA DSU POUR CERTAINES VILLES, CELA PERMET A L’ETAT DE FAIRE DES ECONOMIES ?

    • Il ne s’agit en aucun cas pour l’Etat de faire des économies en baissant le montant globale de la DSU. C’est même tout le contraire puisque le projet de loi de finances 2009 prévoit une augmentation importante de la DSU : 70 millions d’euros, soit 6% de plus qu’en 2008.
    • D’autre part, le Gouvernement va créer un dispositif supplémentaire pour les 100 villes de banlieues les plus en difficulté  : la dotation de développement urbain (DDU). Elle sera dotée de 50 millions d’euros par an. C’est un effort important dans un contexte budgétaire difficile.
    • La dotation de développement urbain sera attribuée pour des politiques publiques définies comme prioritaires par le Comité interministériel des villes, après avis du Conseil National des Villes, où les élus de banlieues seront représentés. Ces priorités seront déclinées au niveau local par le biais d’une convention entre le Maire et le Préfet, dans une logique de partenariat.

    POURQUOI ENVISAGER DE SUPPRIMER LE CRITERE DU LOGEMENT SOCIAL DANS L’ATTRIBUTION DE LA DSU ?

    • Les critères d’attribution de la DSU doivent être les plus justes possibles. C’est pourquoi nous souhaitons prendre en compte le critère de la proportion d’habitants bénéficiant d’une aide au logement  plutôt que celui de la proportion de logements sociaux.
    • Ce critère est plus objectif.  Certaines villes ont peu de logements sociaux mais ont de gros besoins dans ce domaine qui ne sont pas limités aux seuls habitants de ces derniers, mais plus largement aux habitants bénéficiant d’une aide au logement. La proposition en cours vise donc à prendre en compte les situations individuelles des personnes pour répondre au mieux aux besoins de la population.
    • Toutefois, ce point fera l’objet de discussions avec les élus.

    LES COMMUNES ELIGIBLES A LA DSU VONT-ELLES VOIR LE MONTANT DE L’AIDE BAISSER ?

    • La réponse est claire : aucune des communes qui restent éligibles à la DSU ne connaîtra de baisse en 2009 ni les années suivantes.  Les fortes hausses de la DSU enregistrées depuis 2005 sont garanties.
    • Au contraire, les communes éligibles auront une DSU qui évoluera au moins comme l’inflation  (+2% en 2009). Certaines d’entre elles pourront cumuler leur DSU avec la DDU et connaître ainsi une augmentation importante de leur dotation globale.

    LE GOUVERNEMENT VA-T-IL PASSER EN FORCE MALGRE LES OPPOSITIONS A CETTE REFORME ?

    • L’objectif est fixé mais les modalités ne sont pas figées.  Dès lors que les principes fondamentaux de la réforme sont préservés, à savoir le renforcement de la solidarité envers les villes qui en ont vraiment besoin, des aménagements peuvent être envisagés. Ils pourraient concerner par exemple les critères d’attribution, les critères de répartition, ou le rythme de sortie de la DSU. Les coefficients affectés aux zones urbaines sensibles pourront notamment être examinés.
    • Cette réforme sera menée en étroite concertation avec le Comité des finances locales (CFL), composé d’élus de tendances politiques différentes. Michèle Alliot-Marie a proposé, lors de la réunion du CFL du 25 septembre, que les critères d’attribution de la DSU soient débattus dans un groupe de travail spécialement chargé de faire des propositions. La Ministre de l’Intérieur a par ailleurs reçu mercredi 8 octobre les associations d’élus locaux pour discuter de cette réforme.

    NICOLAS SARKOZY AVAIT PROMIS UN « PLAN MARSHALL » POUR LES BANLIEUES. ON EN EST LOIN ?

    • En 2008, la politique de la ville a connu une nouvelle impulsion grâce au Plan « Espoir banlieues » porté par Fadela Amara et dévoilé en juin dernier.
    • Les premiers contrats d’autonomie ont été signés au mois de juillet et leur déploiement va être accéléré.  Le contrat d’autonomie doit être proposé à 15 000 jeunes par an.
    • La mise en oeuvre d’une aide technique et financière aux créateurs d’entreprises  est en place depuis le 1er  juin dernier. L’objectif est de 20 000 créateurs d’entreprises d’ici à 2011.
    • Le Plan « Espoir banlieues » déploie 350 délégués des préfets  afin de renforcer la proximité de l’Etat dans les quartiers défavorisés.
    • Surtout, chaque Ministre s’est engagé sur un programme d’actions en faveur des quartiers prioritaires sur les 3 prochaines années. Cela représente un effort sans prédécent de 3,5 milliards d’euros pour la seule année 2009.
  • Exposition 100 ans d'industrie aérospatiale française à PARIS

    Hier midi, de retour à pied d'un déjeûner ayant pour thème "Des règles applicables à l'audiovisuel au cadre de la convergence : adaptation ou reconstruction" auquel je partcipais dans le cadre de prise d'informations en vue du projet de loi Internet et Création, j'ai découvert une superbe exposition aéronautique sur les Champs Elysées.

    Cette exposition est en place depuis le 4 octobre (jusqu'au 9 octobre), elle se situe à 200 mètres de l'Assemblée nationale et je ne m'étais rendu compte de rien ... Il est vrai que depuis lundi, tous les députés ont le nez dans le guidon, entre le RSA, le Grenelle de l'environnement et la crise financière.

    Passionné d'aéronautique, c'est une belle initiative qui met en avant tout notre savoir faire civil et militaire. A ne pas manquer.

    Plus d'infos sur :

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  • Audition de Carlos Ghosn, président de RENAULT

    Après un exposé général sur la conjoncture et son implication sur le groupe Renault, Carlos Ghosn a rappelé toute la difficulté de rapatrier de la production low cost en France. L'écart de coût entre la Roumanie ou le Maroc, et la France, est de 1 à 10.

    Renault est donc "condamné" pour garder des usines en France

    • de produire des véhicules à forte valeur ajoutée (type électrique à terme)
    • de produire des véhicules spécifiques (type utilitaire)

    Toute la stratégie de Renault, pour les années à venir, est tournée vers les véhicules électriques.

    Il estime à 10 millions le nombre de véhicules électriques dans le monde, dont 2 millions en Europe, en 2016 (sachant que le nombre de vente de véhicules neufs dans le monde s'est élevé à 70 millions en 2007).

    D'ici là, Renault a en charge le développement de la filière diesel propre au sein du groupe et Nissan s'occupe de la filière véhicule hybride, qui correspond a une forte demande sur les marchés historiques de Nissan, que sont le Japon et les USA.

    Renault va également s'occuper de l'ULC (Ultra Low Cost), un véhicule dont le coût ne dépassera pas les 2500 dollars.

    Il a fait part des énormes besoins de financement de Renault et du secteur automobile en général (plus de 40 milliards d'euros) pour reconvertir le secteur et intégrer les nouvelles technologies.

    En matière d'environnement, au-delà des efforts importants à accomplir, il a souligné que le seul retrait du marché des véhicules à la norme Euro1 et Euro2, nous permettrait d'aller au-delà de nos engagements sur nos émissions de CO2 et relancerait fortement le secteur automobile.

    Les députés ont posé de nombreuses questions :

    • quid du chômage technique actuel
    • quel avenir pour les sites français
    • quid des suicides au sein de Renault
    • quid de la R et D en berne
    • quel avenir pour Renault F1
    • comment accélérer le renouvelement des véhicules (bonus/malus)
    • quid de la concurrence indienne et chinoise
    • quel successeur à la Vel Satis (en haut de gamme)
    • quel type de dénomination pour les véhicules plutôt que Laguna 2,3,4

    En terme d'actionnariat, il a souligné la stratégie de transparence vis à vis de l'état actionnaire et confirmé que Renault ne pratiquait pas les parachutes dorés, tout en soulignant que les parachutes dorés étaient destinés à attirer des dirigeants extérieurs, alors que l'on a pas les moyens de les rémunérer en cash (exemple : start-up) : a ne pas confondre avec les parachutes de sortie (exemple : Alcatel).

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  • Les 50 ans de la Vème République

    Il y a 50 ans, le 4 octobre 1958, le peuple français adoptait la Constitution par référendum.

    Hier soir, le président de l'Assemblée nationale a présenté les archives photos et vidéos, mises en ligne sur les sites internet de l'Assemblée nationale et de l'INA, qui retracent l'histoire de la Vème République.

    Lien vers les infos, photos et vidéos de la Vème République :

    index.asp

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  • Fin de l'examen du projet de loi sur le RSA

    Fin de l'examen du projet de loi à 2 H du matin ce mercredi.

    Cette soirée a donné lieu à de nombreux échanges sur le bouclier fiscal et notamment sur le fait de soumettre ou pas les contribuables qui en bénéficient à la taxe complémentaire de 1,1%.

    J'ai été ensible au fait que le plafonnement des niches fiscales est un moyen, sans toucher au bouclier fiscal, de faire payer tout le monde et notamment les plus aisés.

    Mais RSA ou pas, il était de toute façon prévu de plafonner les niches fiscales, c'est donc un faux argument.

    Le bouclier fiscal touche 13000 contribuables. Certes, certains ne roulent pas sur l'or, contrairement à ce que l'on peut croire, mais il me semble que dans le cadre d'un prélèvement qui se veut exceptionnel, tout le monde doit participer, et pas uniquement les classes moyennes.

    J'ai donc voté à main levée pour l'amendement n°1 de l'article 2 de mon collègue Garrigue (qui a été rejeté) et pour les amendements 442 à 464 présentés par le député Sirugue et ses collègues du SRC (qui ont été rejeté).

    Les amendements 442 à 464 ont donné lieu à un scrutin public lors duquel j'ai été le seul député UMP à voter pour .... et pourtant beaucoup de députés UMP pensaient comme moi, mais quand il faut voter ...

    J'ai maintenu mon amendement 149 sur l'article 2, visant à limiter la durée de ce prélèvement exceptionnel à 3 ans (qui a été rejeté). Le gouvernement a argué qu'il était satisfait par un autre amendement qui stipule qu'un éventuel réexamen du financement, sans aucun engagement, sera fait chaque année ... ce qui n'est pas du tout la même chose (on a vu ce que la CSG, qui devait être temporaire, est devenue).

    Voir l'amendement n°149 :

    110000149.pdf

    Mon intervention sur l'amendement n°149 :

    Argumentaire amendement 149.doc

  • Vote solennel du projet de loi sur le RSA

    Vote solennel ce jeudi à 17 H :

    • Nombre de votants : 523
    • POUR = 306
    • Contre = 20
    • Abstention = 197

    Détail du vote UMP :

    • POUR = 279
    • Contre = 1
    • Abstention = 11

    Conformément à mes engagements, et après avoir longtemps hésité à voter CONTRE du fait de mon désaccord sur le mode de financement du RSA, je me suis finalement  ABSTENU comme 10 de mes collègues. En effet, si l'idée est très bonne (privilégier le retour à l'emploi), je reste persuadé qu'il y avait d'autres moyens de financement.

  • Examen du projet de loi sur le revenu de solidarité active (RSA)

    Poursuite de l'examen du projet de loi sur le RSA, ce lundi après-midi et en séance de nuit.

    Nous avons entamé l'examen de l'article 2 qui concerne le financement du RSA, principal point de discorde entre la majorité et l'opposition.

    Plus de 10 orateurs se sont exprimés pour faire part de leur point de vue, sur l'intégration ou pas de la taxe complémentaire de 1,1% sur les revenus financiers des contribuables qui bénéficient du bouclier fiscal, et sur le plafonnement des niches fiscales prévu dans le cadre de la loi de Finances.

    Celà a donné lieu à des échanges particulièrement vifs entre les présidents de groupe de l'UMP (Copé) et du SRC (Ayrault).

    Martin Hirsch, Haut commisaire aux solidarités actives et Eric Woerth, ministre du Budget, ont rappelé la position du gouvernement :

    • nul contribuable ne doit payer en impôt plus de 50% de ses revenus (attention à la compétitivité fiscale de la France, et aux emplois et ressources perdus suite à la délocalisation de certains contribuables)
    • la mise en place du plafonnement des niches fiscales a un effet de levier 8 à 10 fois plus élévé que le RSA sur le paiement de l'impôt par les plus "riches", qui donc, s'ils bénificient du bouclier fiscal, participeront quand même largement au financement du RSA.

    Martin Hirsch a rappelé quelques chiffres :

    • 2 euros sur 3 prélevés le seront auprès des contribuables les plus "riches"
    • 10% des français s'acquitteront de 83% de la somme nécessaire au financement du RSA
    • la moitié du financement sera payée par les 1% de contribuables les plus riches
    • 40% des contribuables ne paieront rien
    • 45% des contribuables paieront entre 1 et 20 euros par an

    Les débats ont été à nouveau interrompu en séance de nuit, à 23 H 30, par le président du groupe SRC, qui a demandé au président de séance de vérifier le quorum. Le quorum n'étant pas atteint, la séance a été levée et reportée à cet après-midi. Quelle perte de temps, alors que nous aurions pû siéger et avancer jusqu'à 2 H du matin.

    Encore une fois, il est plus que temps, comme celà a été souligné lors de nos journées parlementaires, de réformer le règlement de l'Assemblée nationale, afin de mettre fin à ces pratiques systématiques d'obstructions inutiles.

    Ma position sur le RSA :

    L'examen des amendements sur l'article 2 débute cet après-midi.

    En l'état actuel, je vais soutenir les amendements qui s'opposent au mode de financement envisagé par le gouvernement et si je n'obtiens pas gain de cause (avec certains de mes collègues), je vais défendre des amendements visant à mettre en place un seuil de revenu minimum à partir duquel s'appliquerai le prélèvement, et à limiter dans le temps (1 à 3 ans maxi) la durée de ce prélèvement exceptionnel.

    la solution du plafonnement des niches fiscales, qui ne faisait pas parti du texte initial, est un bonne idée, sous réserve de l'examen de ses modalités d'application lors du projet de loi de Finances.

  • Ce que nous coûte l'Europe

    Débat très intéressant lors du 22ème rendez-vous parlementaire auquel nous étions conviés par l'association Contribuables Associés.

    Le thème de ce rendez-vous : "l'Europe et le contribuable : avantages et inconvénients".

    La réunion était animée par Christophe Beaudouin, conseiller du groupe Indépendance et Démocratie au Parlement européen.

    Mr Beaudouin a précisé que le financement de l'Europe relevait pour seulement 12% de recettes propres et donc à 88% de subventions des états membres (les contribuables ne paient pas d'impot européen en direct, ce qui ne facilite pas la perception du coût).

    Le coût de l'Europe pour chaque contribuable est d'environ 235 euros/an.

    Pour 2008, le budget de la communaté européenne est de 129 milliards d'euros (+2,2% par rapport à 2007).

    La France est le 2ème contributeur européen (17% de ce budget).

    Sur la période 2007-2013, la France va reverser 135,5 milliards à l'Europe pour un retour escompté de 90 milliards (sous forme de fonds structurels et d'aide à l'agriculture).

    On verse donc a l'Europe 19,3 milliards par an, pour un retour de 12,2 milliards, ce qui fait une contribution nette de 7 milliards par an.

    Ce qui veut dire que sur 100 euros que l'on verse à l'Europe :

    • 50 euros reviennent sous forme de subvention agricole
    • 16 euros reviennent sous forme de fonds structurels
    • 34 euros restent à Bruxelles pour les frais de structure et l'aide aux autres états membres

    La contribution de la France a été multipliée par 2 en 10 ans.

    Au-delà de ces chiffres, le débat n'est pas d'être pour ou contre l'Europe, mais d'avoirun regard vigilant concernant le montant de la facture et surtout de son utilisation.

    Hors qu'en est-il ?

    La contribution française à l'Europe n'est pas intégrée dans les dépenses budgétaires, c'est un prélèvement sur recette.

    Ce qui veut dire que cette cotisation n'est ni négociable, ni amendable, par le Parlement français (les députés n'ont pas le choix et ne peuvent s'exprimer qu'à titre indicatif).

    Il serait intéressant que les députés aient leur mot à dire quand au 19,3 milliards versés, mais également sur l'utilisation des 12,2 milliards qui nous sont restitués.

    95% des sommes récupérées au niveau de l'Europe sont redistribuées. On est pas loin du modèle de l'Etat providence.

    Quels contrôles a-ton sur les sommes redistribuées ? Quel contrôle par exemple du Fonds Européen de Développement (FED) dont le coût est de 738 millions ?  Quelles suite aux sanctions pécunières et amendes qui coûtent à la France 830 millions par an, par la faute de ministères qui n'ont pas eu le courage de transcrire en droit français, des directives européennes que l'on a voté ?

    Très clairement, la voix des parlements nationaux manque dans le processus de décision.

    Les 8 propositions de réforme pour une Europe financièrement acceptable :

    Au niveau européen :

    1. Inscrire dans le traité un plafond de dépenses du budget européen à 1 % maximum du PIB des Etats membres et refuser tout impôt européen ; revenir au principe selon lequel la contribution annuelle est une « cotisation » des Etats.
    2. Réformer les ressources européennes en supprimant la ressource TVA (compliquée) et en s’appuyant sur une contribution nationale annuelle simple déterminée par un pourcentage du RNB unique pour l’ensemble des Etats (fin du «chèque» britannique)
    3. Supprimer la moitié des fonds structurels (37 % du budget communautaire) à  la discrétion de la Commission, et diminuer la contribution des Etats d’autant (soit pour la France 4 milliards d’euros d’économie par an)
    4. Rétablir la préférence communautaire entre les États qui le souhaitent (coopération différencée). Modulée pour obtenir des prix qui rémunèrent correctement la production (tenant compte des normes de santé, de sécurité, de qualité). Cela permettra de réduire le poids du budget agricole européen (des prix plus élevés permettront de réduire l’aide), de supprimer le découplage et les aides au revenu
    5. Confier aux cours des comptes et parlements nationaux droit d’enquête et de critique sur l’exécution du budget (en particulier les nombreuses agences mal contrôlées) et les dépenses communautaires renforcer les effectifs et les compétences de la Cour des comptes européenne pour lutter contre la fraude, la corruption et les gaspillages

    Au niveau national :

    1. Sortir du tabou européen en publiant des rapports, comme d’autres pays le font, en particulier sur :
      1. l’impact économique des fonds structurels et celui des aides agricoles
      2. l’impact de l’euro sur l’économie française
      3. les moyens consacrés par l’État à ses missions d’administrationdéconcentrée de l’Union européenne, dans leur double dimension : financière (prélèvement fiscal, redistribution) et normative (transposition, exécution des actes communautaires)
      4. le coût administratif de la réglementation communautaire pour les entreprises
      5. le coût des élargissements successifs, en particulier le cout de l’adhésion éventuelle de la Turquie
    2. Réviser la loi organique relative aux lois de finances pour supprimer le caractère indicatif du vote de la contribution annuelle à l’Union européenne et qu’il puisse faire l’objet d’amendements parlementaires. Par ailleurs, inscrire cette contribution non plus en soustraction de recettes mais en addition de dépenses.
    3. Instaurer (dans la Constitution) un contrôle démocratique des projets législatifs européens : en amont des négociations européennes par une discussion et un vote au Parlement français d’un mandat de négociation s’imposant aux ministres qui se rendent à Bruxelles ; en aval, par une discussion et vote sur la participation ou non de la France au projet législatif communautaire envisagée.

    Le site de Contribuables Associés :

    www.contribuables.org

    La monographie "ce que coûte l'Europe" :

    Ce que nous coute l Europe.pdf

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  • La semaine de l'entreprise à l'IMUS d'ANNECY-LE-VIEUX

    Participation à la conférence inaugurale ce lundi matin, animée par Bernard Accoyer, sur le thème "Comment manager l'Assemblée nationale".

    Apprès avoir expliqué le fonctionnement de nos institutions, Bernard Accoyer s'est attaché a expliquer les réformes qu'il a engagé concernant la gestion des 1500 personnels de l'Assemblée.

    Puis il a expliqué qu'il n'avait pas a manager individuellement les 577 députés, qui par définition, sont libres de leurs choix, et ne se devait d'intervenir qu'en terme de gestion de l'ordre du jour et de l'organisation des débats. Il a souligné, en direction des étudiants amenés à devenir de futurs chefs d'entreprises, toute l'importance de l'action et des décisions prises par les élus sur le monde de l'entreprise.

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  • Réaction à l'article du Dauphiné Libéré de samedi

    Quelques précisions suite à l'article paru en page 5 et concernant le non départ en Afghanistan d'une compagnie de combat du 27ème BCA.

    Tout d'abord, il s'agit d'environ 150 hommes et non 210 comme indiqué dans l'article.

    Ensuite, cette compagnie n'était pas destinée à être déployée au sein du bataillon Kapissa (et non Kapista ..) qui fait parti de la région Est, mais dans la FOB (base) de Surobi, qui fait parti de la région Centre (ou étaient basés les soldats tués le 18 août).

    Comme je l'avais souligné lors de mon intervention auprès du Chef d'Etat Major des Armées (voir mon article à ce sujet du 18 septembre 2008), il y avait un véritable problème de cohérence concernant l'envoi de cette compagnie (commandée par le capitaine Morel) à Surobi ... et j'ai a priori été entendu. 

    Quelle est la bonne solution : maintenant que la compagnie de chasseurs alpins qui devait être déployée à Surobi sera remplacée par des soldats du 3ème RPIMA (cohérence parfaite avec le bataillon français de Kaboul qui commande le détachement de Surobi et dont les soldats sont issus eux aussi du 3ème RPIMA), il faut faire en sorte que cette compagnie (la 1ère compagnie) parte avec les 2 autres compagnies au sein du bataillon Kapissa.

    Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme je l'ai souligné dans mon article du 18 septembre, la vallée où évoluera le bataillon Kapissa est une vallée pleine de bocage, peu propice au déplacement d'engins blindés, type VAB ou AMX 10 RC, et il y a donc nécessité à renforcer le nombre de personnels à pieds pour pouvoir effectuer des sorties avec un maximum de sécurité.

    Celà permettrait également à l'ensemble des troupes alpines, qui s'entraînent ensemble depuis des mois, d'évoluer dans le même secteur, au sein de la même région Est, et sous un même commandement.

    Les bases de Nijrab et Tagab sont capables d'accueillir une compagnie supplémentaire.

    Je vais donc oeuvrer dans le sens de cette solution ... à suivre.

  • JO d'hiver 2018 : comparatif ANNECY et NICE

    Comme vous le savez tous, Annecy (et la Haute-Savoie) est candidate aux JO d'hiver de 2018, de même que Grenoble et Nice.

    Profitant de la tenue des journées parlementaires UMP à Antibes/Juan-les-Pins les 2 et 3 octobre, Christian Estrosi, maire de Nice, en a profité pour faire paraître, jeudi 2 octobre, une double page sur la candidature de Nice/Côte d'azur JO 2018 dans le quotidien régional NICE-MATIN (voir contenu ci-dessous).

    Que retenir de cette double page :

    • Nice place sa candidature dans le cadre du développement durable (tout comme Annecy)
    • Nice vante la qualité de son enneigement artificiel (nous n'avons pas ce problème)
    • Nice va organiser les championnats de France de ski alpin cette année (Val d'Isère et la Savoie, qui soutiennent Annecy, organisent les championnats du Monde cette année)
    • Nice n'a organisé aucune épreuve de coupe du Monde de ski (contairement à La Clusaz, Les Houches, Megève, Chamonix ...)
    • Nice dispose du deuxième aéroport de France en terme de traffic (nous avons l'aéroport internatioanl de Genève à 20 minutes)
    • Nice dispose d'un palais des sports de 5000 places, capable d'accueillir les épreuves de patinage
    • Nice disposera en 2016 d'un grand stade destiné à accueillir des matchs de l'Euro 2016 ... et éventuellement la cérémonie d'ouverture des JO de 2018

    Bref, rien d'insurmontable en l'état actuel.

    En revenant de Nice ce vendredi soir et au gré de mes déplacements de ce week-end dans ma circonscription, j'ai pû constater que nos sommets étaient déjà recouverts de neige (voir photo ci-dessous) ... et je me faisais la réflexion suivante : finalement dans tout ça, le principal atout d'Annecy n'est-il pas d'offrir de VRAIS jo d'hiver, avec des stations d'altitudes, une VRAI culture en matière de sports d'hiver et un VRAI climat alpin (il faisait 28° à Nice mercredi après-midi). 

    De véritables atouts que n'aura jamais Nice. A vous de juger.

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