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Vidéos Assemblée - Page 5

  • Proposition de loi sur la modernisation de la TNT... intervention sur la réception par satellite

    Cette proposition de loi du groupe socialiste a été examinée mardi soir. Elle permet de dégager un nouveau dividende numérique, soit de libérer une nouvelle bande de fréquences dite « bande 700MHz ». Cette nouvelle bande de fréquences devrait permettre de répondre aux besoins grandissants des opérateurs face à l’explosion des usages mobiles.

    Le 2 octobre 2014, le président de la République a annoncé la transition vers le 2eme dividende numérique, soit le transfert de la bande 700MHz aux opérateurs télécoms.

    En décembre 2014, ont été arrêtées les principales échéances du transfert de la bande des 700MHz :

    • décembre 2015 : attribution des fréquences
    • avril 2016 : généralisation de la norme de compression MPEG-4 / arrêt de la diffusion en MPEG-2
    • entre octobre 2017 et juin 2019 : transfert effectif 

    L’accélération du calendrier de déploiement de la bande « 700 MHz », contre l’avis des opérateurs, s’explique par le caractère stratégique de cette ressource. L’Etat pourrait obtenir 2,1 Milliards d’euros lors de la vente aux enchères des blocs de fréquences en juillet 2015. Cette rentrée supplémentaire a été inscrite dans le budget 2015 au titre de la loi de programmation militaire.

    Par ailleurs, cette bande permettrait une meilleure couverture du territoire, notamment « des zones blanches » (qui n’ont pas un accès optimal au réseau mobile et à Internet).

    Le changement de norme va cependant obliger certains téléspectateurs à changer de téléviseur. La proposition de loi prévoit une campagne d'information à ce sujet, mais aussi une aide financière pour éviter l'écran noir.

    Toutefois, cette aide ne s'appliquera pas aux foyer recevant la TNT par satellite, qui sont nombreux en montagne. Malgré mon intervention, le gouvernement refuse l'extension de cette aide :


    Mon intervention en Discussion générale :

     

    Courrier de l'Association Nationale des Elus de Montagne (ANEM) à la Ministre de la Culture :

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  • Gens du voyage : vidéos de mes interventions ... des propositions concrètes issues du terrain

    Nous examinions ce mardi soir la proposition de loi relative au statut à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage. Cette proposition de loi socialiste avait un but affiché : supprimer les titres de circulation des gens du voyage, jugés discriminatoires.

    Mais elle a oublié d'améliorer la loi sur l'élaboration des schéma départementaux d'accueil des gens du voyage (carte des aires) ou encore sur la lutte contre le stationnement illégal.

    La Haute-Savoie est un département de passage et la 2ème circonscription le vit en ce moment-même (et ce dans chacune des intercommunalités - pas plus tard que cette semaine, le Conseil municipal de SEYNOD a par exemple dû acter le choix d'un terrain).

    Avec l'expérience de ce qui se passe dans notre département, j'ai donc proposé des améliorations de la loi (10 amendements), sur 3 sujets principaux.

    1. Choix des terrains et concertation

    Ayant à l'esprit la situation de CUSY, sur laquelle un collectif m'a interpellé, j'ai déposé un amendement pour rendre obligatoire l'information des riverains en amont, quel que soit le type d'aire (y compris les terrains pour sédentarisés) :

    J'ai également demandé d'associer les agriculteurs à l'élaboration de ces schémas départementaux, par exemple en les soumettant à la Chambre d'agriculture :


    Toujours avec
    Virginie Duby-Muller et Martial Saddier, nous avons demandé que l'obligation de consultation des élus communautaires pour l'élaboration du schéma soit inscrite dans la loi. 

    2. Lutte contre le stationnement illégal

    Comme je le dis depuis plusieurs années : à partir du moment où les obligations de réalisation d'aires sont respectées (c'est le cas en Haute-Savoie), il faut une fermeté absolue face au stationnement illégal de caravanes. Je l'ai rappelé lors d'une de mes interventions :



    Le texte socialiste est très timide et esquive cette question. Voilà pourquoi nous avons proposé la saisie des caravanes, ou encore le doublement des peine en cas de stationnement illégal.

    La législation actuelle n'est pas suffisante, et les tensions qui ont eu lieu en 2013 à DOUSSARD, ou en 2011 à CHAVANOD, le prouvent.

    Autre proposition que nous avons faite : instaurer un délai de réponse de 24 heures maximum suite à une demande de mise en demeure... le but étant de faire cesser au plus vite ces atteintes à la propriété :


    3. Obligations des collectivités

    La majorité socialiste voulait imposer de nouvelles règles en cas de fermeture temporaire d'une aire, avec des dispositifs de substitution assez flous. Heureusement, le texte a été rectifié et on devrait éviter d'aboutir à des nouvelles obligations.

    En revanche, elle s'acharne à vouloir frapper les communes au portefeuille lorsqu'elles tardent à respecter leurs obligations. Plutôt que de jouer la concertation dans des situations difficiles, la proposition de loi prévoit une consignation de fonds communaux par le préfet, ce qui n'est pas acceptable, comme je l'ai expliqué :

    Au final, aucun des amendements émanant de l'opposition n'a été adopté. La majorité et le gouvernement sont restés sourds aux exemples vécus sur le terrain. C'est déplorable, car nous avions une occasion rare d'améliorer la loi sur les gens du voyage.

    Le groupe Les Républicains a donc voté CONTRE cette proposition de loi.

    Notre communiqué de presse conjoint :

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  • Examen en séance du projet de loi relatif au dialogue social et à l'emploi

    Fin de l'examen du texte ce vendredi matin à 2 h 30 ...

    J'ai déposé et défendu sur ce projet de loi près de 50 amendements.

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    CONTEXTE :

    Après l'échec des négociations entre partenaires sociaux en janvier dernier, c'est le gouvernement qui a tranché en dévoilant un projet de loi relatif au dialogue social dans l’entreprise. L'existence même de ce texte traduit une désillusion vis-à-vis du dialogue social, qui constituait l’une des grandes ambitions du candidat Hollande.

    Le projet de loi arrive à l’Assemblée nationale dans un contexte d’augmentation sans précédent du chômage : 28 000 demandeurs d'emploi supplémentaires toutes catégories confondues fin mars. Depuis mai 2012, la France compte 615 000 chômeurs de plus.

    Ce projet de loi Rebsamen sera à l'emploi ce que le projet de loi Macron est à la croissance, c'est-à-dire, un rendez-vous manqué pour réformer courageusement notre pays.

    CONTENU :

    L'article 1er crée des « commissions paritaires interprofessionnelles » : elles sont  mises en place au niveau des 13 grandes futures régions, et composées de 10 représentants des salariés et 10 représentants d’employeurs issus des TPE (4,6 M de salariés sont concernés). Chargées à l’origine de conseiller et d’informer les TPE,les commissions paritaires régionales acquièrent un rôle de médiation dans les conflits opposant employeurs et salariés.Alors que le texte stipulait que leurs membres ne devaient pas avoir accès aux locaux des entreprises, celles-ci se voient autorisées à s’y rendre dans l’exercice de leurs fonctions.

    J’ai expliqué pourquoi ces commissions étaient à mes yeux le point noir du texte :



    Le projet de loi contient cependant des aspects positifs :

    • une « réforme » des Institutions Représentatives du Personnel (IRP) : élargissement et modulation de la délégation unique du personnel  pour les entreprises de 50 à 300 salariés ; possibilité de regrouper les IRP « à la carte » par accord majoritaire pour les + de 300 ;
    • une « rationalisation » de l’agenda social des entreprises avec le passage de 12 obligations de négocier selon des périodicités différentes à 3 blocs de négociations.

    ... MAIS ce ne sont que des petits pas, qui n’auront aucun effet de simplification ni de réduction du chômage. Le gouvernement refuse par exemple d’agir sur les seuils.

    Un de mes amendements a cependant été adop : dès l’entrée en vigueur du texte, l’employeur dispose d’un délai d’un an à compter du franchissement de ce seuil pour se conformer complètement aux obligations récurrentes d’information et de consultation du comité d’entreprise.

    Enfin, le texte sacralise le régime des intermittents, prévoit la création d'un "compte personnel d'activité" (dont on ne sait quasiment rien) et de la prime d'activité (qui remplace la prime pour l'emploi et le RSA activité).

    Je voterai contre ce projet de loi mardi prochain.

  • Une semaine d'interventions à l'Assemblée nationale ...

    En plus du projet de loi santé, discuté cette semaine dans l'hémicycle et contre lequel tout le groupe UMP est mobilisé, j'ai assisté et je suis intervenu au cours de 4 réunions de commissions cette semaine à l'Assemblée nationale.

    Mardi, la commission des Affaires économiques auditionnait Stéphane Richard, PDG d'Orange.

    Nous avons parlé de la vente de Dailymotion, du très haut débit, etc.

    Je suis intervenu sur l'avenir des cabines téléphoniques ... qui ne sont quasiment plus utilisées, coûtent et se délabrent souvent dans l'indifférence générale.

    Ma question au PDG d'Orange :


    Mardi également, la commission des Affaires culturelles recevait le président du Conseil supérieur de l'Audiovisuel sur son rapport annuel 2014.

    Je me suis concentré sur le sujet technique des vidéos à la demande sur Internet.

    Mais nous avons aussi évoqué la grève à Radio France ... dont le PDG Mathieu Gallet a été auditionné cette semaine aussi.

    Mercredi matin, nous avons voté une résolution sur l'agriculture biologique.

    L'Union européenne est en train de préparer un règlement sur l'étiquetage et l'aménagement des règles de production. Je souscris aux remarques qui ont été faites.

    Il faut trouver le juste équilibre entre les consommateurs, et éviter les contraintes inutiles aux producteurs.

    Mon intervention en commission :



    Enfin, nous avons auditionné les ministres chargés de la politique de la ville, l'occasion de faire le point sur les actions (bien maigres) du gouvernement en ce domaine.

    A chacune de ces réunions/auditions, j'essaie de trouver les questions les plus pertinentes et ne me contente pas d'être spectateurs.

    Toutes les vidéos de mes interventions sont disponibles sur ma page Dailymotion.

  • Vidéo de mon intervention de ce samedi sur FRANCE 3 Alpes dans l'émission "La voix est libre"

    J'étais ce samedi l'invité politique de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Alpes (15 minutes).

    Les sujets abordés :

    • réaction à l’actualité nationale (partielle Montbéliard, réponse UMP au deuxième tour)
    • préparatifs des élections départementales UMP en Haute-Savoie
    • désignation de Laurent Wauquiez comme tête de liste Rhône-Alpes 

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    Vidéo de mon intervention à partir de 8 mns 20 :

  • Proposition de loi des écologistes sur les ondes... suite et (triste) fin

    Voilà maintenant deux ans que le groupe écologiste essaye de faire passer une proposition de loi relative aux ondes électromagnétiques. Convaincu qu'il s'agissait d'une question sérieuse, nécessitant de la rigueur et le respect des analyses scientifiques, j'ai suivi ce sujet de près depuis le début.

    La première version était tellement mauvaise que les socialistes ont dû la rejeter.

    Puis, l'année dernière, à l'approche des élections municipales (!), les socialistes et les écologistes ont subitement trouvé un accord, quitte à détricoter le texte initial.

    La version qui nous est revenue à l'Assemblée ce jeudi est moins pire que ce qu'on pouvait craindre. Mais il restait énormément de problèmes à traiter : des incohérences dans la rédaction, un encadrement insuffisant des délais pour l'installation des antennes-relais, des règles de complexification que l'on impose aux entreprises et aux acteurs du numérique, etc.

    Bref, le résultat est un texte anxiogène qui ne répond pas aux inquiétudes que certains peuvent avoir sur les émissions d'ondes (et pour lesquelles le seul risque scientifiquement avéré concerne l'usage du téléphone portable contre la tête).

    Mon intervention en Discussion générale :


    En tant qu'orateur du groupe UMP, j'ai défendu 19 amendements... sur les 19 discutés. Ils ont tous été rejetés par la majorité qui voulait bâcler ce texte histoire de donner des gages à ses alliés - ou à ses ex-alliés, on ne comprend plus trop - écologistes.

    Cette proposition de loi a été adopté, mais le groupe UMP a voté CONTRE, notamment car elle va à l'encontre des objectifs de développement du numérique et de couverture réseau du territoire, que les Français réclament.

    Mon explication de vote au nom du groupe UMP :

  • Mes premières interventions sur la loi Macron (partie transports)

    Les deux premiers jours de débat sur la loi Macron ont été consacrés au chapitre 2, sur les transports.

    Je me suis impliqué sur cette partie dont on parle peu dans les médias, mais qui mérite d'être débattue.

    L'ouverture du transport par autocar entre les grandes villes est une avancée, et offrira des solutions parfois plus intéressantes que celles proposées par les TER.

    C'est d'ailleurs l'un des seuls points vraiment générateur de croissance et d'emploi dans ce projet de loi.

    Mon intervention sur l'article 2 :



    A l'occasion de cette discussion, j'ai également déposé deux amendements qui ont été adoptés concernant les horaires de transports : les entreprises de transports en commun devront mettre leur données sur Internet en open data, avec en plus des informations sur l'accessibilité aux personnes handicapés.

    Défense de mes sous-amendements :



    Enfin, à défaut de réussir à introduire certaines mesures permettant de donner un peu d'air à l'économie, j'essaye de m'assurer de la bonne rédaction du texte... afin d'éviter les idées qui paraissent bonnes pour les technocrates, mais qui ne le seront pas forcément dans la réalité.

    L'article 8 sur les taxis, par exemple, m'a permis de soulever une incompréhension qui a nécessité une explication du Ministre hors séance et des recherches de sa part.

    Mon intervention et la réaction d'E. Macron :


    Sur l'ensemble du texte, j'ai déposé plus de 150 amendements, sur quasiment toutes les parties du texte.

    (Ils peuvent être consultés sur le site de l'Assemblée)

  • Dépenses budgétaires : mes interventions de la semaine

    Nous poursuivions cette semaine l'examen des crédits (dépenses budgétaires), découpés en "missions".

    Dans l'hémicycle :

    Je suis intervenu, en tant que rapporteur pour avis, dans le cadre de mission Economie (crédits destinés aux entreprises).

    J'ai déposé plusieurs amendements, dont un s'opposant à la suppression de l'indemnité de départ pour les commerçants et artisans.

    J'en ai également défendu un concernant les stations-service de proximité :

    Jeudi matin, dans le cadre de la mission Agriculture, j'étais mobilisé pour maintenir l'exonération de charges salariales pour les emplois saisonniers de travaux agricoles, que le gouvernement a décidé de supprimer :


    Jeudi après-midi, je suis intervenu pour la mission Culture, après celle sur la Direction de l'action du gouvernement.

    C'est dans cette mission que se nichent les dépenses envers les commissions consultatives. Je me suis intéressé en particulier à la Commission nationale consulative des droits de l'Homme (CNCDH), ayant constaté une forte augmentation de ses crédits de personnels :

    En commission élargie :

    Mercredi, pour la mission Immigration, je suis intervenu pour interroger le ministre de l’Intérieur. Jeudi, pour la mission Ecologie, c'est à Ségolène Royal que j'ai posé deux questions précises.

    Ce ne sont que des exemples : pour chaque commission élargie (commission budgétaire) à laquelle j'assiste, j'étudie les documents annexés. J'interroge ensuite le gouvernement sur les points qui m'ont posé question.

    Au total, à ce jour, je suis intervenu dans 10 commissions élargies et à 4 reprises dans l'hémicycle ... j'ai donc pris part à l'examen de pas moins de 14 missions budgétaires sur les 28 au total !

    Toutes mes interventions sont visibles sur ma page Dailymotion.

  • Majoration de la taxe sur le foncier non-bâti (TFNB) : nous remettons le sujet sur la table

    Depuis plus d'an, avec Martial Saddier et Virginie Duby-Muller, nous nous battons pour aménager la majoration de la taxe sur le foncier non-bâti, qui va toucher directement 60 communes de la Haute-Savoie au 1er janvier 2015 (voir l'historique de nos actions).

    L'année dernière, nous avions obtenu le report d'un an et l'exonération des terrains agricoles.

    Cette année, nous sommes bien décidés à revenir à la charge.

    Nous avons rencontré et alerté la ministre Sylvia Pinel, afin de trouver une solution de compromis. Le compte à rebours est maintenant lancé et cette solution doit être trouvée dans les prochaines semaines, à l'occasion du vote du projet de loi de finances.

    Ce mercredi, lors de l'examen et le vote en commission élargie des crédits de la mission "égalité des territoires et logement" avec Martial Saddier, nous avons rappelé à la Ministre les attentes du terrain, et notre refus de voir cette taxe s'appliquer telle quelle.

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    Intervention de Martial Saddier :

    Mon intervention :


    En réponse, la Ministre a annoncé une révision du zonage.

    C'est un premier pas, mais cela reste insatisfaisant en l'état, comme l'a expliqué Martial Saddier.

    Affaire à suivre : nous proposerons des amendements.

     

    Communes concernées sur ma circonscription :

    Il semble déjà acquis que seules les communes en zonage A resteront concernées par l'application de la TFNB (application à définir), ce qui raye quelques communes :

    ANNECY

    CHAVANOD

    CHEVALINE

    CRAN-GEVRIER

    DOUSSARD

    DUINGT

    LATHUILE

    SAINT-JORIOZ

    SEVRIER

    SEYNOD

    Essor Savoyard du 5 février :

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  • Examen du projet de loi sur la transition énergétique

    Le projet de loi dit de transition énergétique pour une croissance verte, est examiné dans l'hémicycle cette semaine.

    Quels sont les enjeux ?

    Réduire les émissions de CO2 de 40% d’ici 2030 au moindre coût, protéger les emplois actuels, renforcer notre capacité d’exportation et notre compétitivité, augmenter notre sécurité énergétique et préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens.

    Sur la base de ces objectifs il s’agit de réfléchir à une stratégie énergétique à partir de notre mix énergétique actuel et non pas de fixer de seuils idéologiques de réduction de la consommation d’énergie ou des objectifs à priori qui reprennent des promesses de campagne électorale.

    On voit bien que la majorité et le gouvernement sont pris au piège entre les promesses de campagne de François Hollande et une partie du PS qui ne souhaite pas remettre en cause le nucléaire.

    Des objectifs idéologiques et antiéconomiques

    Outre la réitération de l’objectif européen de réduction de 40% des GES en 2030 par rapport à 1990 (qui est l’année de référence) quatre autres objectifs sont affichés :

    ● réduire la part du nucléaire à 50% de la production électrique (aujourd’hui 75%) en 2025 ;

    ● réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles en 2030 ;

    ● porter la part d’ENR à 32% de l’énergie finale en 2030 (13% aujourd’hui) ;

    ● diviser par deux la consommation finale d’énergie de la France d’ici à 2050.

    Il s’agit pour le PS de fixer des objectifs a priori, en choisissant des seuils idéologiques, alors qu'il faudrait à partir de notre mix énergétique actuel, établir une politique énergétique qui réponde à deux objectifs essentiels : préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens et préserver la compétitivité de notre économie tout en respectant nos engagements environnementaux européens, à savoir une réduction de 30% et, si possible, 40% des émissions de GES en 2030 par rapport à 1990 qui est l’année de référence.

    Sur le nucléaire c’est une contradiction évidente : la loi ne fixe pas de trajectoire pour arriver à l’objectif énoncé de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici 2025. Il se contente de plafonner à 63,2 mégawatts la capacité nucléaire de la France, ce qui correspond à la capacité actuelle. Une loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) permettra de définir les trajectoires pour dix ans du mix électrique et EDF devra définir lui-même un plan stratégique pour s’y conformer, les représentants de l’état au sein du CA pouvant refuser un investissement qui ne correspondrait pas à la PPE.

    La contradiction est évidente entre l’objectif énoncé à l’article 1er qui correspond aux promesses électorales faites par François Hollande aux Verts et les divisions au sein du PS quant au sujet du nucléaire.

    L’étude d’impact qui déclare qu’il n’y a pas de coûts supplémentaires du fait de la fermeture de centrales nécessaires à réaliser l’objectif de -50% de nucléaire en 2025 est mensongère. On estime ce coût à plusieurs milliards d’euros du fait de la fermeture probable de 25 réacteurs !

     

    L’absence de financements :

     

    Selon les annonces de Ségolène Royal, au moment de la présentation en conseil des Ministres, au total, "10 milliards d'euros de financements seront mobilisés" pour la transition énergétique » dont 5 milliards correspondraient à la ligne de crédit débloquée par la Caisse des dépôts pour des prêts transition énergétique et croissance verte à 2 % pour les collectivités ; 1,5 milliard seraient mis à contribution dans le fonds pour les énergies renouvelables et 1,5 milliard représenteraient les allègements fiscaux déjà existants et futurs.


    Par ailleurs, un milliard serait mobilisé pour la rénovation énergétique des collèges, via une convention de prêt entre la Banque européenne d'investissement et deux banques françaises.

    S'ajouteraient à ces montants les 100 000 prêts bancaires à taux zéro pour la rénovation énergétique des logements, le tiers financement par les régions, de nouveaux prêts pour les TPE et PME ainsi que les différents appels à projets dans le domaine de la transition énergétique.

    Le projet de loi n’évoque pas les moyens financiers. Comment tout ceci serait financé ?

    J'ai déposé près de 200 amendements dans un objectif d'amélioration de la loi.

    Le premier d'entre eux, par exemple, portait sur le bavardage législatif et les concepts de communication qui encombrent malheureusement le texte de Ségolène Royal : 

  • Intervention sur la réforme ferroviaire

    Bien qu’elle soit au cœur de l’actualité, la réforme ferroviaire est sur le bureau de l’Assemblée depuis plusieurs mois. Et contrairement à ce que pensent les syndicats de cheminots, cette réforme ne change malheureusement pas grand-chose. Il suffit de bien lire le texte.

    En fait, ce projet de loi valide surtout le choix du gouvernement en termes d’organisation :  la future SNCF sera une structure intégrée avec un EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) de tête coiffant deux autres EPIC, le gestionnaire d’infrastructures unifié (GIU), SNCF Réseau (ex-RFF) et l’opérateur historique de transport, renommé SNCF Mobilité.

    Mais ce jeu de cartes ne répond pas à mes yeux aux deux enjeux majeurs du système ferroviaire français :

    • l’ouverture à la concurrence à l’horizon 2019, qui nécessite une équité de traitement entre tous les opérateurs sur le réseau
    • la dette colossale du système (plus de 40 milliards d’euros) qui doit être résorbée et pas seulement stabilisée.

    En résumé, cette réforme ne va pas assez loin.

    C’est ce que j’ai expliqué lors de mon intervention en Discussion Générale mardi soir :

  • Vidéos de mes interventions ce mardi sur Canal+, BFM et LCP

    J'interviendrai ce mardi midi, en direct sur CANAL+, de 12 h 30 à 12 h 45, dans le cadre de l'émission "La nouvelle édition" ...

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    Vidéo de mon intervention à partir de 7'15 :

    ... puis en direct à de 18 h à 18 h 15 sur BFM TV, dans le cadre de l'émission "BFM Story" animée par Olivier Truchot ...

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    Vidéo de mon intervention dur BFM TV :

    ... et enfin sur LCP, en direct de 19 h 45 à 20 h 30, dans le cadre de l'émission "Ca vous regarde".

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    Vidéo de mon intervention sur LCP :

  • Invité de l'émission de Laurent Ruquier "on n'est pas couché" ce samedi soir sur France 2

    J'étais ce samedi soir l'invité politique de l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" sur France 2.

    L'enregistrement de l'émission a eu lieu mercredi soir.

    Vidéo de mon intervention :

    Durant 50 minutes, les différents intervenants sont revenus sur :

    • mon parcours
    • mon entrée en politique
    • mon élection
    • mon travail parlementaire
    • mon franc parler
    • mes relations avec Copé et Fillon
    • la présidence de l'UMP
    • l'affaire UMP / Bygmalion / Copé
    • Le futur président de l'UMP
    • les primaires au sein de l'UMP
    • La ligne politique de l'UMP ...

    Une interview SANS  langue de bois.

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     Dauphiné Libéré du 31 mai :

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