Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Activité Assemblée - Page 43

  • Présidence de l'UMP ... justice est rendue aux adhérents

    Chers amis,  

    Il y a un mois, la première élection véritablement démocratique au sein de notre parti se concluait par un fiasco. Le vote des militants avait été court-circuité et trafiqué par un système opaque. De ce jour-là, date ma volonté de rendre justice à nos adhérents en leur redonnant la parole.

     

    Je ne m’appesantis pas sur les raisons de ce fiasco et mon but n’est pas de désigner les fautifs. Aujourd’hui, nous sortons de l’impasse et je veux rassembler notre famille politique. Mais il faut la rassembler sur des bases solides, sans occulter le passé qui doit servir de leçon.

     

    Cette crise nous a fait mal, mais il y a des moments où le choc peut être salutaire.

     

    En 2008, au parti socialiste, l’élection volée avait été étouffée dans l’œuf et chacun était piteusement rentré dans le rang. Ni les vainqueurs proclamés ni les vaincus n’étaient sortis grandis de cette mascarade démocratique que l’UMP ne s’était d’ailleurs pas privée de dénoncer.

     

    La désillusion et la crainte de heurter notre famille politique auraient pu nous conduire au même silence et au même cynisme que les socialistes… Mais j’ai refusé de me taire !

     

    En dénonçant les irrégularités du vote du 18 novembre, je me suis battu pour des principes, et, croyez-moi, j’ai agi le cœur serré.

     

    J’ai refusé de me soumettre parce que j’aime mon parti. Parce que je me fais une haute idée de la démocratie militante, de son fonctionnement, de son rôle dans la société française. Voir l’UMP considérée comme indigne de confiance par l’opinion publique m’est apparu injuste, mais aussi destructeur dans le climat actuel où le «tous pourris» mine notre engagement républicain. 

     

    J’ai voulu remettre notre démocratie sur des rails solides et j’ai livré un combat pour l’honneur de l’UMP.

     

    Aujourd’hui, ce combat nous allons le gagner ensemble. Je dis «ensemble» car quel que fut le choix des uns ou des autres dans cette élection interne, il y a du courage et de la noblesse à être membre d’un parti qui a certes failli, mais qui a aussi l’audace de se ressaisir en décidant de remettre son sort entre les mains de ses militants. 

     

    Désormais, le principe d’une nouvelle élection est acté. Justice est donc rendue à nos adhérents ! 

     

    Avec Jean-François Copé, j’ai fixé le cadre de ce prochain rendez-vous électoral.


    Le scrutin aura lieu en septembre, avant la session parlementaire. Certains auraient préféré un calendrier un peu plus serré, mais ce qui importe, c’est de redonner la parole aux militants dans un délai raisonnable.

     

    Ce qui importe aussi, c’est que, cette fois-ci, tout soit fait pour que cette élection puisse être équitable et incontestable. Et pour ce faire, plusieurs conditions ont été arrêtées :

      • Tous les candidats en lice devront être en mesure de mener la même campagne. Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens entre les candidats et dirigera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction ou de l’appareil de l’UMP.
      • Le Président de l’UMP, s’il est candidat, devra se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Il expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral.
      • Un comité de rédaction sera constitué pour proposer la réforme des statuts, du règlement intérieur et des règles d’organisation des primaires pour la présidentielle. Pour les primaires de 2016, le président de l’UMP, ou tout membre de l’équipe dirigeante de l’UMP, s’il décidait d’être candidat, devra quitter ses fonctions dans un délai suffisamment long avant le vote.
      • Une équipe dirigeante paritaire de notre parti sera constituée afin que l’UMP devienne la maison de tous. Pour ma part, je ne réclame rien et ne souhaite détenir aucune fonction. Depuis le début, j’ai dit que je me battais pour des principes, pas pour ma personne.
      • Enfin, j’ai indiqué que la réunification des groupes UMP à l’Assemblée Nationale interviendra dans la première quinzaine de janvier lorsque l’équipe dirigeante paritaire sera officiellement installée.

    La crise que nous venons de traverser a fait souffrir nos adhérents et nos militants. La moindre des choses est maintenant de les respecter totalement en leur donnant la garantie que cette nouvelle élection sera irréprochable.

     

    Si comme je l’espère, les choses se passent bien, alors, nous aurons redonné à l’UMP sa fierté et son unité. De cette crise nous aurons fait une force. Grâce à notre sursaut politique et moral, nous irons dignement à la reconquête des Français.

     

    Je dis à tous nos adhérents et tous les élus qui se sont engagés pour l’honneur de notre parti mon amitié et ma gratitude. Vous m’avez donné la force de me battre. Grace à vous, l’UMP redevient le parti des militants. Ensemble, nous poursuivrons notre chemin pour nos valeurs et pour notre pays.

     

    Pour vous et vos familles, j’adresse mes vœux les plus chaleureux pour ces fêtes de fin d’année. Qu’elles soient l’occasion de partager vos joies et nos espérances.

                                                                            François FILLON 

     

    Dauphiné Libéré du 20 décembre :

    ump,presidence,fillon,cope

  • Audition sur les prix et les marges dans la grande distribution

    Cet après midi, la commission des affaires économique organisait une table ronde sur la question des prix et des marges des produits alimentaires dans la grande distribution.

    Un sujet récurrent et très sensible, car les hausses de coût des matières premières met en péril l'équilibre économique de la filière de l'élevage, notamment.

    Celà se répercute sur l'ensemble de la chaine, avec des incidences très importantes.

    Un rapport venant d'être rendu par l'observatoire des prix et des marges, le moment était très propice pour cette table ronde.

    Je suis intervenu comme orateur des groupes UMP et Rassemblement UMP.


  • Présidence de l'UMP ... communiqué de Jean-François Copé et François Fillon

    Jean-François Copé et François Fillon, souhaitant mettre un terme à la crise que connait l'UMP suite à l'élection de son équipe dirigeante du 18 novembre dernier, ont convenu de mettre en œuvre l'accord qui suit.

    Outre la sortie de crise, cet accord vise également à jeter les bases d'une profonde réforme des statuts et du règlement intérieur de l'UMP, dont chacun convient que la rédaction doit être rénovée et modernisée.

     

    Cet accord constitue également la base nécessaire à la rédaction de règles visant à l'organisation de primaires permettant la désignation de la candidate ou du candidat de notre formation politique à l'élection présidentielle. François Fillon et Jean-François Copé conviennent que cet accord ne rend plus nécessaire l'initiative visant à consulter les parlementaires sur la sortie de crise.

     

    1/ Une nouvelle élection à la direction de l'UMP aura lieu au plus tard avant la reprise de la session parlementaire ordinaire d'octobre 2013 et sera précédée d'une campagne électorale, qui devra se dérouler dans l'intersession.

     

    2/ Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens alloués par le parti entre les candidats, dirigera et organisera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction, de son cabinet ou des services de l'UMP.

     

    Les conditions d'organisation matérielle d'une nouvelle élection (pas de procuration, mode d'élection, parrainages, etc.) devront faire l'objet d'un accord qui sera soumis à un Conseil national.

     

    3/ Le Président de l'UMP et tout membre de l'équipe dirigeante, s'ils sont candidats à cette élection, devront se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Le président de l’UMP expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral. Les salariés de l'UMP devront respecter la même période de réserve.


    4/ Il sera constitué un comité de rédaction des statuts qui sollicitera toutes les sensibilités et les mouvements pour proposer la réforme des statuts et du règlement intérieur, ainsi que la rédaction des règles liées à l'organisation des primaires pour la présidentielle.

     

    Ce comité sera composé notamment des anciens premiers ministres du mouvement et des partis fondateurs, des anciens présidents des assemblées parlementaires et des anciens secrétaires généraux, membres du mouvement.


    Sur ce dernier point il doit être acquis que le président de l'UMP, ou tout membre de l'équipe dirigeante, s'il décidait d'être candidat aux primaires, devrait se mettre en congés de ses fonctions. Les nouveaux statuts devront préciser les conditions de son remplacement.


    5/ Une équipe dirigeante sera constituée.

    Le reste de l’équipe dirigeante devra tenir compte de toutes les sensibilités et motions.

    6/ L’équipe dirigeante ainsi constituée sera officiellement installée dans la première quinzaine de janvier et entrainera simultanément la réunification des groupes UMP à l’Assemblée nationale

    7/ Cet accord vaut engagement réciproque, pour le présent et pour le futur, de renonciation à toute procédure contentieuse interne et devant la justice concernant les élections du 18 novembre 2012.

    ump,groupe,cope,fillon

  • Invité de l'émission "La séance continue" sur LCP de 16 h à 16 h 30

    Intervention en direct sur la chaine LCP-ASSEMBLEE NATIONALE, ce mardi de 16 heures à 16 heures 30, dans le cadre de l'émission "La séance continue" (canal 13 de la TNT).

     

    Cette émission oppose deux députés de la majorité et de de l'opposition et deux invités, qui reviennent sur les sujets abordés lors de la séance des questions au Gouvernement du jour.

     

    Les invités du jour :

    • Axelle Lemaire (SRC)
    • Lionel Tardy (UMP)

    Vidéo de l'émission :

     

    lcp,television,la seance continue,qag,lionel tardy

  • Invité de Radio Courtoisie de 18 h à 19 h 30

    Le libre journal des Contribuables présenté par Benoîte Taffin recevra :

    En première partie :

    • Lionel TARDY, député UMP de Haute Savoie, chef d’entreprise
    • Bernard ZIMMERN,  animateur du blog « Emploi 2017 », fondateur de l’IFRAP

    En seconde partie :

    • Nicolas PERRUCHOT, rapporteur d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement des syndicats, conseiller régional Nouveau Centre
    • Thierry JALLAS, consultant, créateur du syndicat « LIBRES »
    • Guy MILLIERE, professeur d’université, pour son livre « Le désastre OBAMA »

     

    radio-courtoisie.jpg

  • Transposition d'une directive européenne sur la monnaie électronique

    Je suis intervenu cet après-midi, comme orateur du groupe Rassemblement UMP, sur le projet de loi portant adaptation de la législation économique et financière au droit de l'Union européenne.

    C'est un texte technique, qui transpose trois directives européennes, sur la monnaie électronique, sur la supervision bancaire et sur les délais de paiement dans le cadre des marchés publics.

    Bien qu'ayant quelques interrogations sur des points précis, je considère que c'est un texte utile et attendu.

    J'ai donc voté pour, tout comme l'ensemble des députés présents.

  • Audition sur le commerce extérieur

    Ce matin en commission des Affaires économiques, nous auditionnions des responsables d'organismes chargés d'aider les entreprises françaises à exporter (UBI France, ADIT, AFII ...), mais aussi trois dirigeants d'entreprises, venus témoigner de la manière dont ils travaillent avec ces organismes.

    J'approuve pleinement l'idée d'associer des chefs d'entreprises, dont le témoignage, trop rare, est pourtant indispensable pour que les députés comprennent quelque chose à l'économie et notamment au problèmes rencontrés à l'export.

    Je suis intervenu en tant qu'orateur commun aux groupes UMP et R-UMP (preuve que la fracture n'est que provisoire).


  • Pour l'honneur de l'UMP, pour un nouveau départ

    L’UMP traverse une crise aigüe et cruelle pour nous tous. Elle n’a rien de commun avec la rivalité qui opposa Jacques Chirac à Edouard Balladur, rien de comparable avec celle qui opposa Nicolas Sarkozy à Jacques Chirac. La lutte entre ces hommes était violente, mais elle s’inscrivait dans le cadre traditionnel de la compétition.

    La crise actuelle est d’une autre nature, bien plus lourde de sens : c’est une crise qui touche à notre éthique politique. Que le premier parti d’opposition puisse être le sujet d’une fraude électorale manifeste ne devrait être ni anodin, ni tourné en dérision, ni étouffé au prétexte fallacieux que notre rôle d’opposant à la gauche «interdirait» de mettre en lumière les failles qui minent notre parti.

    Election volée au parti socialiste en 2008, élection tronquée à l’UMP en 2012 : comment ne pas discerner dans ces deux évènements les signes d’une déliquescence de la pratique politique ? Il est alarmant de constater combien l’opinion française semble s’être accoutumée à l’idée que l’univers politique puisse être dénué de transparence. Dans d’autres Etats européens, le scandale d’une élection bafouée aurait été immédiatement dénoncé et purgé par une nouvelle élection. Chez nous, on pinaille, on relativise les torts, on dénonce les prétendus égos des protagonistes au lieu de défendre les principes.

    L’affaire est pourtant grave et devrait susciter la réaction de tous. Elle est grave pour les adhérents de l’UMP dont l’expression démocratique n’a pas été respectée. Grave pour notre parti qui ne peut à la fois exiger de nos concitoyens qu’ils respectent leurs droits et devoirs, et être, en son sein, incapable de montrer l’exemple. Elle est enfin grave parce que les partis politiques concourent au bon fonctionnement de notre démocratie, selon l’article 4 de notre Constitution…

    Après 6 mois de campagne, je n’imaginais pas un seul instant que je livrerais une telle bataille. Vainqueur, j’étais prêt à assumer la direction de l’UMP. Vaincu, ma déception n’aurait duré qu’un temps, et je me serais mis au service de ma famille politique, différemment.

    Mais voilà, le 21 novembre, il fut reconnu que trois fédérations étaient passées à la trappe dans le décompte des résultats sans qu’aucune explication ne soit donnée. Ce jour-là, il devenait clair que tout un système était en cause. Se taire, c’était voir ce système opaque conforté dans ses pratiques. C’était lui laisser le champ libre pour les prochaines échéances électorales internes car le goût de la récidive s’ancre et persiste tant qu’il ne se heurte pas au mur du refus.  

    J’ai engagé un combat pour l’honneur de l’UMP. Mon problème n’est plus d’être déclaré vainqueur ou vaincu d’une élection à laquelle plus personne ne croit. Mon but est de rendre justice à nos adhérents, et ma priorité est de replacer l’UMP sur des rails démocratiques solides afin qu’à l’avenir, rien ne soit plus pareil.

    Dans mon combat, je ne suis pas seul. La grande majorité des parlementaires et militants de l’UMP, qu’ils m’aient ou non soutenu dans cette campagne, disent leur volonté de sortir de cette crise par le haut.

    Avec Jean-François Copé, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. 

    Nous nous sommes retrouvés en accord sur deux points.

    Le premier, sur la nécessité de poser les bases d’une organisation incontestable pour toute prochaine élection, passant notamment par des institutions indépendantes. L’instauration de règles transparentes est essentielle pour réconcilier notre parti avec sa démocratie.

    Le second point, c’est la nécessité de mettre en place une direction et une gestion de l’UMP qui soient partagées afin que notre parti redevienne la maison de tous. Pour ma part, je ne revendique rien mais pour tous les autres, je demande le partage des responsabilités pour éviter tout repli clanique et garantir l’équilibre de la ligne politique de l’UMP.

    Le dernier point, qui commande le reste, concerne le calendrier de la prochaine élection interne. Pour moi, l’UMP ne peut surmonter sa crise morale et retrouver son élan que si des élections sont organisées rapidement. Jean-François Copé, lui, suggère d’attendre le printemps 2014. Son calendrier si élargi et dilatoire me paraît préjudiciable pour l’UMP. Il faut agir avant les municipales, les européennes et les sénatoriales pour nous libérer du poids d’une élection suspecte aux yeux des Français et donner à nos instances dirigeantes la légitimité qui lui fait défaut.

    Notre différend sur le calendrier est important, et je crois utile d’entendre la voix de l’immense majorité de nos parlementaires qui milite pour un vote au début de l’été. J’aurais préféré un calendrier plus serré, mais j’adhère à leur proposition de compromis. Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde !

    Je propose que nous prenions un nouveau départ par un nouveau vote, dans un délai acceptable par tous. Ce nouveau départ suppose une élection transparente, ouverte à d’autres candidats. Une élection qui ne se résume pas à un duel mais qui permette au contraire de rebattre les cartes, de ré-oxygéner notre parti, et ce faisant de lui redonner son unité et son honneur qui sont les gages de son rayonnement.

    Si une nouvelle élection était organisée dans des conditions optimales, alors il sera dit que l’UMP a failli mais a eu le courage de se ressaisir. Par ce réflexe sain et noble, notre mouvement regagnera le respect de nos concitoyens et contribuera à réconcilier la Politique et les Français.

                                                                      François FILLON

  • Le Rotary Club d'Annecy présent au Noël des Alpes à ANNECY

    Parmi les différents stands proposés au public, celui du Rotary Club d'Annecy ... ou 3 jeunes filles venant d'Equateur, des USA et de Taiwan et accueillies pendant 10 mois par des familles annéciennes ont proposé au public café et vin chaud ... excellente initiative en ce dimanche glacial !

    annecy,rotary club,taiwan,usa,equateur,echange

  • Les socialistes ne connaissent rien au monde de l'entreprise ...

    Hier soir, nous avons continué l'examen des amendements de la loi de Finances Rectificative pour 2012.

    L'article 11 qui pose le principe de la transmission dématérialisée des donnees comptables des entreprises, lors des contrôles fiscaux, ne semblait pas poser de problème de principe. Il faut s'adapter, et cela facilitera le travail de tout le monde.

    Sauf que lorsque l'on regarde dans le détail, on se rend compte que rien n'est bordé ! Je suis intervenu plusieurs fois, soulevant à chaque fois un problème différent.

    Déjà, toutes les manipulations informatiques ne vont pas se faire instantanément, il va falloir faire des conversions de données, ce qui demande du temps a partir du moment ou une entreprise se voit signifier un contrôle fiscal ... le Gouvernement demande que ces données soient disponibles au premier jour de la signification du contrôle !

    Il faudra aussi s'assurer que le fichier fourni par l'entreprise soit exploitable par l'administration, qui n'est pas équipé de logiciels aux standards du marché. Il faudra donc convertir les fichiers, et bien entendu, ce cout supplementaire, qui vise a faciliter la tache de l'administration, sera à la charge des entreprises ...


    J'ai également soulevé le problème des risques de fuites de données. C'est tellement facile de faire suivre un fichier informatique par mail, contenant toutes les donnees comptables d'une entreprise. On parle bien ici des donnes comptables des entreprises, avec un besoin important de confidentialité !!!!

    Comment s'assurer également que les fichiers seront bien détruits après la fin du contrôle ?

    Voilà des questions auxquelles nous n'avons eu aucune réponse...

    Techniquement, un bon nombre de PME vont avoir des soucis, car leurs logiciels ne sont pas adaptés pour exporter des données.

    Encore un point complètement oublié, et ce sera à la PME, lors du contrôle fiscal, d'essayer d'expliquer qu'elle ne peut pas, techniquement, répondre à la demande de l'administration ... y compris sur des exercices comptables antérieurs.

    Comme si les chefs d'entreprises n'avaient que ça à faire !!

  • Tous les enseignements de la géographie des votes aux élections internes de l'UMP

    Source www.atlantico.fr

    ump,election,rump,cope,fillon

    Une lecture schématique et rapide permet certes d’opposer un littoral méditerranéen très droitier, acquis à Jean-François Copé à une France de l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire et une partie de la Basse-Normandie) modérée ayant préféré François Fillon.

     

    Mais ce modèle explicatif ne fonctionne que partiellement. En effet, si le maire de Meaux s’impose dans les départements du grand pourtour francilien, où l’influence du FN est forte, dans l’Est Intérieur (Picardie, Champagne-Ardenne), c’est l’ancien premier Ministre qui vire en tête dans des zones, pourtant elles-aussi très droitisées. Inversement, Jean-François Copé devance son rival dans la plupart des départements du grand quart sud-ouest (Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine et Midi-Pyrénées), territoires de tradition modérée.

     

    Enfin, dans le Nord-Pas de Calais et en Alsace, chaque candidat remporte un des deux départements de la région, signe que le choix des militants n’a pas été dicté par une règle simple et univoque …

     

    Le graphique suivant qui met en regard le vote pour Jean-François Copé et le score des motions dans les différents départements permet d’affiner l’analyse et de voir que si certaines des tendances se dessinent, elles ne sont pas toutes massives et ne vont pas toutes dans le sens attendu…

     

    Evolution du score des différentes motions en fonction des résultats de Jean-François Copé dans les départements

    ump,election,rump,cope,fillon

    On constate en effet une corrélation positive entre le vote Copé et le vote en faveur des motions de la Droite forte et de la Droite populaire.

     

    C’est dans les départements les plus copéistes que ces deux courants droitiers ont, en moyenne, enregistré leurs meilleurs résultats. Inversement, les fiefs fillonistes ont moins voté que la moyenne pour ces deux motions : 9,8 % pour la Droite populaire et 23,3 % pour la Droite forte dans les fédérations où François Fillon atteint ou dépasse 60 %.

     

    Mais la corrélation est également positive et de même intensité entre le vote Copé et le vote pour la motion de la France moderne et humaniste.

     

    Si cela peut se comprendre car la plupart des leaders de cette motion (Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel, etc …) ont fait campagne pour Jean-François Copé, l’apport significatif de voix d’électeurs de cette motion, au positionnement plutôt modéré et centriste, au député-maire de Meaux, vient donc invalider l’idée selon laquelle le duel Copé/Fillon renverrait à une simple opposition entre la gauche et la droite du parti.

     

    Enfin, la corrélation la plus significative est celle reliant positivement le vote Fillon et le vote pour la motion de la Droite Sociale, conduite par Laurent Wauquiez, principal lieutenant de François Fillon, et dont les électeurs ont nettement choisi l’ancien premier Ministre. Le tableau ci-dessous synthétise ces tendances.

    ump,election,rump,cope,fillon

  • Réunion du Cercle des Eaux Minérales Naturelles (CEMIN)

    Le Cercle des Eaux Minérales Naturelles (CEMIN) a été lancé le 15 juin 2010 à l'Assemblée nationale en présence de nombreux élus et des responsables de la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

    La réunion de ce soir qui s'est tenue ce soir à l'Assemblée nationale, en présence de Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire,  était destinée à sensibiliser les nouveaux députés élus en juin 2012 et à faire le point sur les actions menées et à venir du CEMIN.

    club,eau minerale,cemin

    club,eau minerale,cemin

    club,eau minerale,cemin

    club,eau minerale,cemin

  • Audition du Ministre délégué en charge de la ville

    Cet après-midi, en commission des affaires économiques, nous avons auditionné François Lamy, ministre délégué en charge de la ville.

    Bien qu'assez peu concerné par les Zones Urbaines Sensibles (Annecy est une ville "calme"), je suis intervenu comme orateur du groupe R-UMP.

    En juillet 2012, la Cour des Comptes a rendu un rapport sur la politique de la Ville.

    J'ai donc questionné le ministre sur les principales conclusions de ce rapport.

    Le ministre m'a répondu longuement, de manière détaillée, et sans langue de bois, ce qui est toujours agréable.

    Le lendamin matin, la commission a auditionné Bernadette Malgorn, présidente de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles. Toujours attentif aux comités divers et variés, je l'ai interrogée sur le fonctionnement de son organisme, son coût et les moyens de le rendre encore plus efficace.


  • Invité de l'émission "Ca vous regarde" sur LCP AN ce soir de 18 h 45 à 19 h 30

    Je suis l’invité de l’émission « Ca vous regarde » sur LCP (La Chaîne Parlementaire), ce mardi 4 décembre, en direct de 18 heures 45 à 19 heures 30 (canal 13 de la TNT).

    L'émission, présentée par Arnaud Ardoin, aura pour thème la situation à l'UMP.


    Le principe de l'émission est d'inviter deux personnalités politiques face à deux experts :
     

    • Esther Benbassa
    • Yves Sintomer
    • Marc-Philippe Daubresse è député UMP du Nord
    • Lionel Tardy è député RUMP de Haute-Savoie

    ump,lcp,lcp an,television,lionel tardy

    Vidéo de l'émission :

    Essor du 6 décembre

    ump,lcp,lcp an,television,lionel tardy

  • Bilan de 5 mois d'activité parlementaire ... je figure parmi les 15 députés les plus actifs

    En cette période de crise à l'UMP, beaucoup de sympathisants, militants ou adhérents demandent à leurs députés de se concentrer avant tout sur leur travail parlementaire ... et de remplir leur rôle d'opposants au Gouvernement !

    L'un n'empêche pas l'autre ... les plus actifs dans les médias sont souvent aussi les plus actifs à l'Assemblée nationale ... un député absent a peu de chances d'être interviewé aux 4 colonnes un jeudi ou un vendredi !!!

    ... pour en avoir le coeur net, je vous livre ci-dessous mon bilan d'activité depuis le début de la XIVeme législature.

    Ces chiffres détaillés n'étant pas disponibles sur le site de l'Assemblée nationale ... ou du moins l'étaient avant que certains députés n'en demandent le retrait ... je me suis appuyé sur le site www.nosdeputes.fr, site qui récupère quotidiennement les données publiées sur le site de l'Assemblée nationale (ils font en fait le boulot que devrait faire l'Assemblée nationale) ... et les moulinent afin de vous permettre de juger de l'activité de votre député en toute transparence.

    Le même site, intitulé www.nossenateurs.fr est disponible pour analyser l'activité de vos sénateurs.

    Lien vers ma fiche au 31 novembre 2012 (5 mois d'activité)

    Activité octobre 2012 1.jpg

    Premier constat général à la lecture de ma fiche ... tous les voyants sont au vert, ce qui veut dire que pour chacun des critères d'activité, je fais partie des 150 députés les plus actifs à l'Assemblée nationale.

    Activité octobre 2012 4.jpg

    SEMAINES D'ACTIVITE :

    Avec 17 semaines d'activité sur 18 possibles, je figure au 17ème rang ex aequo des députés les plus présents à l'Assemblée nationale ... sur 577 députés.

    16 députés n'ont raté aucune semaine ... pour ma part je n'ai donc été absent qu'une seule semaine, la semaine du 1er novembre, pour cause de déplacement à Taiwan, sur invitation du Gouvernement taiwanais, ce qui explique le creux sur mon graphique.

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    PRESENCE EN COMMISSION :

    Un député est élu avant tout pour élaborer les lois ... pas pour passer son temps en circonscription afin d'assurer sa réelection.

    Pour participer à l'élaboration des lois, il faut être présent en commission et dans l'hémicycle ... mais être présent ne veut pas pas dire, pour beaucoup, intervenir ... loin de là !

    Pour ma part je concilie les deux depuis toujours ... j'interviens presque systématiquement dans les réunions de commissions auxquelles j'assiste, sinon quel intérêt d'y participer si l'on a rien à dire.

    Un député qui n'a rien à dire, qui n'a aucune spécialité, aucun avis sur rien ... ne sert à rien.

    Un député doit s'organiser, organiser ses réseaux, se documenter ... afin d'être capable d'intervenir sur tous les sujets et ne pas se cantonner à sa seule commission !

    En 5 mois, j'ai assisté à 59 commisions, je me classe donc 6ème ex aequo derrière :

    • Gilles Carrez, président de la commission des finances (76 commissions)
    • Francois Brottes, président de la commission des affaires économiques (69 commissions)
    • Fréderique Massat (66 commissions)
    • Michele Bonneton (62 commissions)
    • Regis Juanico (60 commissions)

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    INTERVENTIONS EN COMMISSION :

    Le classement par interventions en commission fait ressortir les gros travailleurs ... avec en tête de liste tous les VIP de l'Assemblée nationale : présidents de commissions , orateurs des groupes ...

    Beaucoup des leaders en terme d'interventions appartiennent à la commission des finances qui n'a pas chômé (Projet de Loi de Finances Rectificatif en juillet, puis Projet de Loi de Finances en octobre/novembre) ... tout comme la commission des affaires sociales (PLFSS en octobre/novembre).

    Le travail en commission est primordial car avec la réforme de 2008, c'est le texte de la commission et non plus celui du Gouvernement qui est examiné dans l'hémicycle ... l'hémicycle ne sert donc le plus souvent qu'a valider les décisions votées en commission.

    Malgré celà, et bien que député de base, je me classe 14ème sur 577 députés, avec 115 interventions ... derrière des monuments intouchables (de par leur fonction) comme Gilles Carrez ou François Brottes :

    • François Brottes, président de la commission des affaires économiques (589 interventions)
    • Christian Eckert, rapporteur général du budget (532 interventions)
    • Gilles Carrez, président de la commission des finances (464 interventions) 
    • Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales (212 interventions)
    • Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois (149 interventions) ...

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    Le site www.nosdeputes.fr repère également tous les mots clés utilisés en commission et dans l'hémicycle par chaque député, ce qui permet d'établir un champ lexical pour chaque député ... et vous permet ainsi de découvrir les sujets sur lesquels votre député est intervenu ... enfin, quand le champ lexical n'est pas vide !!!

    Mon champ lexical :

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    INTERVENTIONS LONGUES EN HEMICYCLE :

    Comme son nom l'indique, il s'agit du nombre d'interventions dans l'hémicycle de chaque député, tous textes confondus.

    Là encore, on retrouve en tête les présidents de commissions ... et le président et les vice-présidents de l'Assemblée nationale qui se relaient à tour de rôle pour présider les séances.

    Derrière ces leaders incontournables, je me classe 17ème avec 202 interventions longues dans l'hémicycle ... derrière, comme toujours :

    • Christian Eckert, rapporteur général du budget (811 interventions)
    • Marc Le Fur, vice-président de l'assemblée nationale (613 interventions)
    • Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale (524 interventions)
    • Sandrine Mazetier, vice-présidente de l'Assemblée nationale (485 interventions)
    • François Brottes, président de la commission des affaires économiques (443 interventions)
    • Gilles Carrez, président de la commission des finances (305 interventions)
    • Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale (311 interventions) ...

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    AMENDEMENTS SIGNES :

    Le nombre d'amendements signés ... mais surtout défendus, est un des principaux outils à disposition de l'opposition pour contrer ou corriger les projets de lois du Gouvernement.

    Chaque député peut cosigner les amendements déposés par un de ses collègues ... et ainsi grossir artificiellement son nombre d'amendements signés !

    Mais la supercherie est facilement décelable ... un député qui signe beaucoup d'amendements mais qui intevient peu en commission ou dans l'hémicycle est en fait un député ... dont la spécialité est de cosigner des amendements, sans fournir aucun travail !

    Le député qui a rédigé l'amendement a la priorité pour le défendre en commission et dans l'hémicycle ... ce qui est bien normal !

    Sur ce critère primordial des amendements, je me classe 11ème sur 577 députés ... et encore, je devrais plutôt dire dans les 5 premiers avec quelques les spécialistes :

    • Jean-Pierre Decool (538 amendements)
    • Bernard Perrut (489 amendements)
    • Christian Eckert, rapporteur général du budget (402 amendements) ... pour lui, c'est plutôt mauvais signe car celà veut dire qu'il passe son temps à corriger par amendements les bourdes de son Gouvernement ...

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    RAPPORT ECRITS :

    PROPOSITION DE LOIS ECRITES :

    PROPOSITIONS DE LOIS SIGNEES :

    Les rapports écrits sont par définition confiés à un député membre de la majorité ... donc peu de chances de figurer en tête de palmarès pour un député de l'opposition !

    Idem pour les propositions de lois écrites ou signées !!! Celà prend du temps pour écrire une loi ... qui, quand on est dans l'opposition, n'a aucune chance d'être examinée ! Mais au moins le député s'investit.

    Pour les propositions de lois signées, aucun classement n'est valable ... il suffit de cosigner n'importe quelle loi pour être en tête du palmarès ... la signature prend 10 secondes ... avec aucun investissement en temps de la part du député cosignataire !!

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    QUESTIONS ECRITES :

    Aves les amendements signés, les questions écrites sont l'un des 2 principaux outils mis à disposition des députés de l'opposition pour demander des comptes au Gouvernement.

    Les questions écrites ne peuvent pas être cosignés ... leur nombre indique donc le travail réel de votre député.

    Pour ma part, mes questions écrites sont issues de mes rendez-vous en circonscription, de mes déplacements sur le terrain ... et de l'examen quotidien du Journal Officiel. Pour autant, je ne cherche pas à faire du chiffre et de la gonflette comme certains...

    Avec 162 questions écrites en 5 mois, je me situe en 11ème position sur 577 députés.

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    QUESTIONS ORALES :

    Là, pas la peine pour un député de s'exciter ... c'est le groupe parlementaire auquel l'on appartient qui décide de qui posera une question orale (vous savez le mardi et le mercredi de 15 à 16 heures).

    Autant dire qu'il faut être dans les petits papiers du groupe ... sinon pas de question orale.

    ... et comme à l'UMP il y a confusion complète depuis 2007 entre le rôle (censé être neutre) du président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et celui de secrétaire général ou président de l'UMP ... vous êtes vite blacklisté ... même pour une question sur les JO 2018 à Annecy !!!

    Comme je n'ai jamais été dans les petits papiers du groupe, même si ma question est très bonne ... on me fait comprendre que je peux me la garder ... quitte à faire poser une question hors sujet par rapport à l'actualité ... par un autre député.

    En général, en début de mandat, le président du groupe (dans mon cas l'UMP) fait poser les questions orales par les nouveaux députés pour s'assurer ainsi de leur allégeance ... dans le contexte actuel, certains nouveaux députés ont même déjà pu en poser une deuxième, depuis le 18 novembre (comme par hasard), pour s'assurer encore mieux de leurs faveurs .. et de leur rattachement au groupe UMP !!!

    Ca marche comme celà à l'UMP ... ce sera très différent au Rassemblement-UMP !!!

    La logique veut pourtant que chaque député pose au moins une question orale par an ... mais au groupe UMP rien n'est logique depuis bien longtemps avec un président de groupe partisan ... il est temps de tout nettoyer.

    classement depute,nosdeputes.fr,lionel tardy,activite

    VOILA ... J'ESPERE QUE CE BILLET VOUS AURA ECLAIRE SUR MON ACTIVITE

    Comme quoi, même en période de crise à l'UMP ... je continue, malgré ce que certains peuvent penser, mon travail d'opposition au Gouvernement.

    Et un grand merci aux équipes de Regards Citoyens qui sont à l'initiative de ce site très pertinent.

    www.regardcitoyens.org