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Activité Assemblée - Page 46

  • Les principales mesures du Projet de Loi de Finances pour 2013

    Pour les ménages :

    Article 2 :

    Gel du barème de l'impôt sur le revenu. Les seuils du barème de l'impôt sur le revenu ne seront pas revalorisés de l'inflation, ce qui augmente la pression fiscale de 2%. Mais une décote neutralisera l'effet pour les deux premières tranches (5,5 %, 14 %).

    La mesure rapporterait un peu plus de 1 milliard d'euros et resterait en vigueur 2 ans.

    Article 3 :

    Création d’une tranche d'impôt sur le revenu à 45 %.

    Elle concernera les revenus excédant 150.000 euros par part, soit un surcroît de recettes de 320 millions.

    Article 4 :

    Abaissement du plafond de l’avantage procuré par le quotient familial.

    La réduction d'impôt maximale par enfant est ramenée de 2.300 euros à 2.000 euros.

    Articles 5, 6, 7 :

    Alignement de la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail.

    Les revenus du capital (intérêts, dividendes, plus-values mobilières) seront désormais soumis au barème de l'impôt sur le revenu.

    Ils perdent donc le bénéfice du prélèvement forfaitaire libératoire (de 19 % à 24 %).

    Gain attendu par l'Etat : environ 3 milliards d'euros.

    Article 8 :

    Création d’une contribution exceptionnelle de solidarité sur les très hauts revenus d’activité (taxe à 75%).

    Il ne s’agit pas à proprement parler d’une nouvelle tranche au barème de l’IR, mais d’une « contribution exceptionnelle » de 18%, bornée dans le temps qui résulte de la différence de taxation entre la tranche marginale du barème de l’IR (45%), 4% de contribution exceptionnelle et 8% de prélèvements sociaux.

    Ciblée sur les revenus d'activité supérieurs à 1 million d'euros, elle ne prendra pas en compte les revenus du capital.

    Environ 1500 personnes seraient concernées, pour une recette très limitée (100 ou 200 millions d’euros). Ses effets sont destructeurs pour l’attractivité de notre pays.

    Article 9 :

    Rétablissement du barème de l'ISF (taux allant de 0,55 % à 1,8 %).

    Suite à la décision du Conseil constitutionnel du 9 août 2012, le Gouvernement est également contraint de rétablir un système de plafonnement des impôts : il garantira que les ménages ne consacrent pas plus de 75 % de leurs revenus au paiement de leurs impôts (impôt sur le revenu, ISF, taxe à 75 %, cotisations sociales).

    La réforme de l'ISF doit rapporter 1,4 milliard d'euros à l'Etat.

    Article 11 :

    Renforcement de la taxe sur les logements vacants.

    Article 12 :

    Prorogation et durcissement du malus automobile. Le seuil est abaissé de 5 g de CO2/km.

    En contrepartie, le bonus est augmenté de 5 000 à 7000 euros pour les véhicules électriques et de 2000 à 4000 euros pour les hybrides.

    Article 56 :

    Plafonnement des niches à 10.000 euros (au lieu de 18.000 euros + 4 % des revenus).

    Une vingtaine de niches sont actuellement intégrées à ce plafond (services à la personne, Scellier, etc.).

    Le texte extrait de cette liste les avantages fiscaux liés à l'outre-mer, ainsi que les réductions d’impôts accordées pour la restauration complète d’un immeuble bâti (loi Malraux) et la niche SOFICA (cinéma).

    Article 57 :

    Mise en place d’un dispositif de soutien fiscal en faveur de l’investissement locatif (dispositif « Duflot ») pour un coût de 35 millions en 2014 et 145 millions en 2015 : réduction d’impôt de 18% répartie sur 9 ans et dont le bénéfice sera conditionné par la location des logements à des niveaux de loyer inférieurs à ceux du marché et à des locataires répondant à des conditions de ressources, dans les zones tendues uniquement.

    Pour les entreprises :

    Article 14 :

    Modification du calcul de la quote-part pour frais et charges sur les plus-values sur cession de titres de participation.

    Modification de l’assiette : on ne tiendra plus compte des plus-values nettes mais désormais des plus-values brutes (gain estimé : 2 Mds€).

    Article 15 :

    Limitation de la déductibilité des intérêts d’emprunts : 85% en 2012, puis 75% en 2013.

    Nos grands groupes vont devoir acquitter 4 Mds€ (soit 10% des recettes nettes d’IS) dans les premiers mois de 2013.

    Article 16 :

    Aménagement du mécanisme de report en avant des déficits des entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés.

    Article 17 :

    Taxation des sommes placées en réserve de capitalisation des entreprises d’assurance.

    Article 18 :

    Modification du régime des acomptes d’impôts sur les sociétés applicable aux grandes entreprises.

    En complément :

    Assurer que neuf Français sur dix seront épargnés par la rigueur est faux. C’est oublier les décisions prises en juillet (telles que la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires) et parler en comptable plutôt qu’en fonction du portefeuille des Français.

    • Le seul gel du barème de l’impôt sur le revenu, bien que partiel, touchera 11 millions de contribuables. Selon les chiffres fournis par le gouvernement, la revalorisation de la décote applicable à l’IR censée neutraliser les effets du gel du barème pour les deux premières tranches (5,5% et 14%) ne dispensera que 7,4 millions de contribuables sur les 18,2 millions qui acquittent l’IR.
    • A cela s’ajoute l’effort déjà demandé en juillet dernier pour les plus de 8 millions de salariés qui bénéficiaient jusqu’alors de la défiscalisation des heures supplémentaires (exonération fiscale + exonération sociale). Rappelons que seuls 13% de ces contribuables sont imposés aux tranches à 30% et 41% du barème, tandis que les bénéficiaires sont à 53% sont des ouvriers et 67% des intérimaires.
    • Notons, enfin, contrairement à ce qu’a pu laisser entendre le Premier ministre, qu’il est faux de dire que les salariés continueront de bénéficier de cette exonération dans les entreprises de moins de 20 salariés. En effet, seule la part d’exonération de cotisation patronale continue d’être maintenue en-deçà de ce seuil.

    Comme le souligne Gilles CARREZ, l’alignement de la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail est une fausse bonne idée.

    • Cette mesure conduira à des niveaux de taxation du capital supérieurs à ceux pesant sur le travail, puisque les prélèvements sociaux qui pèsent sur le capital (15,5%) sont supérieurs à ceux pesant sur le travail (8%).
    • Par ailleurs, la taxation moyenne du revenu du capital va passer entre 50 et 60 % (et même au-delà pour la tranche 45% + 15,5% de prélèvements sociaux) alors qu’en Allemagne les revenus du capital sont taxés à 26,5% tout compris.

    Gilles CARREZ a également rappelé qu’il était faux de prétendre que « les prélèvements sur les entreprises ne concernent que les grandes entreprises ».

    •  A titre d’exemple, le gouvernement fait le choix d’abaisser à 250M€ (contre 500M€ actuellement) le seuil du chiffre d’affaire minimum prévu à partir duquel les grandes entreprises sont tenues de s’acquitter du dernier acompte d’IS.
    • Plus généralement, les prélèvements prévus sur les entreprises sont d’une ampleur sans précédent (10Mds). Au seul titre de la limitation de la déductibilité des intérêts d’emprunts, nos grands groupes vont ainsi devoir acquitter 4Mds€ (soit 10% des recettes nettes d’IS) entre fin 2012 et début 2013, puisque cette mesure porte sur les exercices clos à compter du 31 décembre 2012.
    • Dès lors, qui peut croire que le durcissement de la fiscalité pesant sur les grandes entreprises ne pèsera pas sur leurs fournisseurs, sous-traitants et prestataires de services, qui sont en majeure partie des PME et des ETI ?

    Ce projet de budget semble davantage motivé par la recherche de mesures à court-terme que porté par une réelle vision politique.

    Aucune réforme de structure n’en dessine l’architecture, que ce soit en matière de réduction de la dépense publique ou bien d’amélioration de la compétitivité de nos entreprises.

    Surtout, l’ampleur des prélèvements nouveaux ainsi que leur répartition laissent à penser qu’ils sont susceptibles d’avoir des effets contre-productifs en matière de financement de nos entreprises, de délocalisations des capitaux ainsi que de pouvoir d’achat pour les classes moyennes.

  • Vote du projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire ... je m'abstiens

    "Si le pacte ne contient pas de mesures de croissance, je ne pourrais soutenir sa ratification par l'Assemblée nationale. Je l'ai promis aux Français et je m'y tiendrai"…."Je renégocierai ce traité que je refuse de graver dans le marbre en privilégiant la croissance et l'emploi et en réorientant le rôle de la Banque centrale dans cette direction"….telles étaient les annonces de François Hollande alors candidat à l’élection présidentielle.

    Mardi dernier, à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a livré devant la représentation nationale un plaidoyer en faveur de la ratification du traité budgétaire européen….tel que l’avait négocié Nicolas Sarkozy.

    Et pour cause, la promesse de campagne d'obtenir de la Banque centrale d'investissement des euro-obligations, symboles de la renégociation du Traité, n’a jamais vu le jour.

    Quant à l’obtention du pacte de croissance de 120 milliards d’euros (1% du PIB européen) dont se targue le président de la République, il serait bon qu’il n’oublie pas que sur cette somme 55 étaient prévus de longue date en tant que fonds structurels et que 35 milliards avaient été prévus en décembre dernier quand on avait annoncé l’accroissement des moyens de la Banque européenne d’investissements.

    En d’autres termes, les paroles électoralistes du passé, tout à la fois irresponsables et dangereuses pour le devenir de l’Europe, ont définitivement laissé place à la réalité et aux exigences de l’exercice de l’Etat.

    De la renégociation, il n’y en a aucune trace dans le texte du Traité qui est soumis au vote des parlementaires.

    Simplement, la nouvelle majorité n’admet pas que la ligne de conduite engagée par Nicolas Sarkozy pour construire l’Europe de demain, une Europe plus responsable, soit la bonne.

    Car soyons en certains, si dès aujourd’hui, alors que l’intégration économique européenne est croissante, nous n’engageons pas tous ensemble les efforts nécessaires au redressement de nos comptes publics respectifs, nous créerons des déséquilibres tels qu’ils menaceront l’idée même d’Europe.

    Seule une saine gestion et un désendettement progressif permettra permettrait de retrouver de l’oxygène sur les marchés financiers et de préserver nos enfants d’un fardeau intenable. L’instauration d’une « règle d’or » prévoyant que désormais le déficit structurel des États ne doit pas dépasser 0,5 % du PIB est en conclusion incontournable ... que ce soit inscrit dans la loi ou pas.

    Une majorité de députés, y compris socialistes, voterons cet après-midi le traité de Nicolas Sarkozy sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.

    A titre personnel et fidèle à mes convictions (je considère toujours que même si les intentions sont bonnes, tous ces textes ne sont que des garde-fous qui ne visent qu’à mieux nous faire reculer, à coups de centaines de milliards qu'il faudra bien payer, avant de sauter) … je m’abstiendrai lors de ce vote, tout comme j'avais été l'un des seuls députés de la majorité d'alors a m'abstenir lors du vote du Mécanisme Européen de Stabilité (MES).

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  • Proposition de loi énergie ... suite et fin

    Hier soir, nous avons poursuivi, et laissé les socialistes terminer seuls l'examen d'un texte législatif qui n'a été qu'une mascarade.

    A deux heures et demie du matin, devant le désordre incroyable de cette discussion et le passage en force du Gouvernement, nous avons préféré partir, pour ne pas cautionner de notre présence cette parodie d'examen parlementaire.

    Pendant la poursuite de l'examen des amendements, nous avons continué à montrer les failles de ce texte, et plus on avançait dans les débats, plus le rapporteur était obligé de reconnaître que son dispositif était inapplicable.


    A partir de une heure du matin, la séance est complètement partie en vrille.

    Nous avons vu arriver des amendements du Gouvernement touchant des sujets très importants, changeant complètement les règles concernant l'énergie éolienne.

    Aucune concertation préalable, aucune étude d'impact, aucune explication, et surtout, un mépris des parlementaires.



    Même le président du groupe communiste, présent en séance, était outré du comportement du Gouvernement et du groupe socialiste.

    Le Gouvernement refusant de bouger d'un iota, nous avons décidé de quitter la séance, accompagné du président du groupe communiste.

    Nous laissons le groupe socialiste et le gouvernement assumer seuls cette violation délibérée des règles de bases de la démocratie parlementaire. 

    Je suis absolument sidéré par la manière dont le Gouvernement socialiste se comporte avec le parlement.

    Aucune concertation, les textes arrivent à la chaîne, en urgence, avec des délais ultra-courts. Et en plus, ils sont très mal écrits.

    Pas une discussion parlementaire ne s'est bien passée depuis la rentrée de septembre.

    Va-t'on pouvoir continuer longtemps comme cela ?

  • Audition ce matin à l'Assemblée nationale de la présidente de la CNIL

    Ce matin, la présidente de la CNIL était auditionnée par la Commission des Lois de l'Assemblée nationale.

     Je l'ai interrogé sur quatre thèmes :

    • Les rapprochements et synergies entre Autorités Administratives Indépendantes, et les évolutions possibles pour la CNIL ... participation de la CNIL au collège de la CRE dont nous débattrons cet après-midi dans l'hémicycle
    • La problématique de la protection des données dans le cadre du développement du cloud computing
    • La préservation des données personnelles dans le cadre du mouvement d'Open Data
    • Les moyens humains et matériels de la CNIL pour épondre à ses nouvelles missions

    En fin d'audition, j'ai également posé une question, plus prospective, concernant l'internet des objets et la réalité augmentée.

  • Proposition de loi sur l'énergie ... on entre dans le vif du sujet

    Hier soir, nous avons commencé l'examen des amendements sur la propositition de loi sur les bonus-malus énergétiques.

    J'ai déposé déposé et défendu 26 amendements pour souligner l'absurdité du texte, et notamment de son article 1, qui est totalement inapplicable.


    J'ai soulevé plusieurs problèmes, et posé des questions qui relèvent du simple bon sens.

    Je me suis heurté à un mur. Seul le rapporteur, qui est aussi l'auteur du texte, parlait.

    Silence complet du groupe socialiste et de la ministre.

    On sent que derrière ce silence, il y a une vraie gène de la majorité, qui sent bien que le texte n'est pas au point.

    Nous reprendrons les débats jeudi à 15 heures.

    Je serai présent et je continuerai à soulever les problèmes et à poser les questions que j'estime pertinentes, en espérant obtenir des réponses, même si je ne me fais guère d'illusion !

  • Ma première motion de procédure

    Cet après midi, j'ai défendu pour la première fois, une motion de procédure visant à faire rejeter un texte .. ici la proposition de loi sur la progressivité de la tarification de l'énergie.

    J'ai donc eu une demi-heure (maximum) pour présenter les raisons pour lesquelles ce texte devait être rejeté, et notamment les points d'inconstitutionnalité.

    C'est l'occasion, pour l'opposition (la majorité ne dépose jamais ces motions), de disposer de temps, en tout début de discussion, pour exprimer son opposition à un texte, et en détailler les raisons.

    C'est ce que j'ai fait.

    La motion, comme d'habitude, a été rejetée, mais elle a permis de poser les bases du débat, et notamment de faire dire au rapporteur qu'en fait, l'objectif de sa loi est de permettre d'augmenter le nombre de bénéficiaires des tarifs sociaux avant l'hiver ... bien qu'elle ne s'appliquera que dans deux ans !


  • Journée parlementaire de l'UMP à MARCQ-EN-BAROEUL

    La journée parlementaire de l'UMP était articulée cette année autour de 2 thèmes :

    • Les 100 jours socialistes : analyse et débat à partir d'une enquête d'opinion de l'IFOP
    • Les attentes des français : analyse et débat à partir d'une enquête d'opinion de l'IFOP

    Un meeting en soirée a permi aux 2 candidats à la présidence de l'UMP de s'exprimer face aux militants.

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  • Gaz de schiste ... rien de neuf en Pays de Savoie !

    Lors de son discours d'ouverture de la conférence environnementale, le Président de la République a annoncé l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique et son refus d'accorder les 7 demandes de permis remises au Gouvernement, parmi la centaine de demandes de permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures.

    Rien de nouveau : c'est grâce à notre proposition de loi que cette interdiction a été mise en place sur tout le territoire français.

    Nicolas Sarkozy avait déjà annulé 3 permis.

    L'annonce de François Hollande devait mettre fin à la cacophonie du Gouvernement sur le sujet des gaz de schiste.

    Il n'en est rien et pour ma part, j'attend toujours la réponse de la ministre du l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie ... en date du 27 juin 2012 (2 mois et demi quand même) ... concernant l'instruction des permis :

    • 1613 "Gex sud"
    • 1592 "Lyon Annecy"
    • 1612 "Blyes"

    Je ne désespère pas d'avoir une réponse a mon courrier avant la fin du quinquennat !

     Point sur le dossier en cliquant sur ce lien

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    Le collectif "Non au gaz de schiste - Pays de Savoie et de l'Ain" a rassemblé plus de 1000 personnes sur ce sujet ce samedi à Aix-les-Bains ... il convient donc d'être plus que jamais attentif sur ce sujet qui divise profondément le Gouvernement.

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  • Emplois d'avenir ... première séance publique

    Nous avons commencé hier l'examen en séance publique du projet de loi sur les emplois d'avenir.

    Je me suis exprimé en discussion générale, pour donner mon sentiment global sur ce texte. Je réserve mes remarques précises pour la discussion des amendements.


    J'ai ensuite défendu mes deux premiers amendements.

    J'ai commencé par proposer la suppression du dispositif "emplois jeune".

    Notre problème en France, c'est qu'on crée des règles, des structures, sans jamais rien supprimer.

    Résultat, ça s'accumule et les codes de lois enflent démesurément. Et après, on vient pleurer qu'il y a trop de lois inutiles ! Visiblement, ce n'est pas le souci des socialistes.

    La réponse du rapporteur a été "on ne sait jamais, ça peut resservir". Vu le coût des emplois jeunes, ça ne risque pas de resservir avant longtemps ...


    Mon deuxième amendement visait à interpeller le ministre du Travail sur un décret qui n'a pas été pris, et qui empêche les jeunes de 16 à 18 ans, en contrat de professionnalisation, de bénéficier de dérogations pour travailler sur des machines "dangereuses" (en fait, les machines électriques, les engins de chantiers, et travailer à plus de 3 mètres de hauteur).

    Dans certains métiers, le bâtiment notamment, l'absence de dérogation empêche tout simplement le jeune de travailler, donc de se former. La réponse du ministre est très positive, car il dit clairement que ses services travaillent actuellement sur ce décret, et qu'il compte le publier prochainement.

    Comme quoi, ce n'est pas inutile de relancer les ministères ...


    Suite des débats cet après-midi à partir de 15 heures.

  • Examen des "emplois d'avenir" en commission

    Hier, nous avons repris les travaux parlementaires avec l'examen en commission du projet de loi sur les emplois d'avenir.

    Le texte a été adopté en conseil des ministres mercredi dernier.

    Nous avions jusqu'à lundi 17 heures pour déposer nos amendements. Autant dire que l'on a tout juste pu survoler le texte et repérer les plus gros bugs. J'ai quand même réussi à déposer 12 amendements (dont 3 adoptés), mais je suis à peu près certain d'être passé à coté de pleins d'autres !

    Je me suis exprimé lors de la discussion générale, pour souligner mon mécontentement sur la procédure, et le manque de respect du Parlement, obligé de travailler à la va-vite en étant prévenu deux semaines avant.

    Nous sommes ensuite passé à l'examen des articles, sans caméras, donc pas de vidéos de mes interventions et sans ministres, donc pas de réponses à mes questions, le rapporteur n'ayant visiblement pas eu le temps de rentrer pleinement dans le texte. J'ai quand même fait adopter trois de mes amendements.

    Le premier précise la limite d'âge. Dans la loi, il est juste dit que les emplois d'avenir concernent les jeunes de 16 à 25 ans, sans que l'on sache si le lendemain des 25 ans, tout s'arrête, où si les contrats signés avant les 25 ans restent valides après. Les contrats étant de 3 ans, ce n'est pas une petite question !

    Le second prévoit d'inscrire explicitement dans la loi des sanctions en cas de non respect de leurs obligations de formation par les employeurs. Cela parait pourtant évident, mais ce n'était pas explicité. Cela vous montre le degré d'impréparation de ce texte.

    Enfin, j'ai fait inscrire dans la loi que le contrat d'avenir doit respecter les accords collectifs en vigueur dans la structure, notamment en ce qui concerne le temps de travail. Là encore, rien n'était écrit, ni semble-t-il prévu.

    Il reste encore beaucoup de choses à dire, et je continuerai en séance publique à soulever toutes les malfaçons législatives de ce texte. Pourquoi donc accélerer les choses alors que le texte n'est visiblement pas prêt !!

  • Rentrée parlementaire ... si vous voulez amender, c'est maintenant !

    Ca y est, on a enfin des nouvelles de notre du gouvernement : initialement prévue pour le 25 septembre, la rentrée parlementaire a finalement été avancée à la hâte pour casser l'image, dans l'opinion publique, d'un gouvernement aux abonnés absents en vacances, alors que notre pays est en pleine crise ... même si rien n'est prêt !

    Dès le mardi 4 septembre je serai donc à Paris, reprenant ainsi mon rythme habituel.

    Au programme de ce mois de septembre, 3 textes :

    • le projet de loi sur les emplois d'avenir (nouveau nom des emplois jeunes) : il sera examiné en commission des affaires sociales dès le 4 septembre, et en séance publique à partir du 11 septembre.
    • le projet de loi "mobilisation du foncier public et logement social", qui souhaite mettre des terrains de l'Etat (lesquels ??) à disposition des collectivités locales pour construire des logements sociaux, et surtout, passer de 20% à 25% le taux obligatoire de logements sociaux dans chaque commune.
    • la proposition de loi sur la tarification de l'énergie.

    Les deux derniers textes seront examinés en commission des affaires économiques du 18 au 20 septembre, et en séance publique la semaine suivante.

    Je serai bien entendu présent sur ces trois textes, mais je m'investirai plus particulièrement sur les deux derniers, qui relèvent de la commission des affaires économiques, dont je fais parti. Ils m'apparaissent bien plus lourds de conséquences que les emplois d'avenir, qui ne sont que la reprise d'une vieille recette, qui améliorera un peu l'emploi des jeunes, au prix d'un déficit plus important des finances publiques pouvons-nous encore nous le permettre ?.

    Je suis bien entendu ouvert à toutes les remarques et suggestions ! Du moins, dès que l'on pourra accéder et travailler sur ces textes ...

    Le projet de loi sur les emplois d'avenir a été mis en ligne ce matin à 10 h 45.

    Nous pouvons déposer des amendements en commission jusqu'à demain 17 h ... du grand n'importe quoi ! ... alors à vos stylos !!!!

    Quant aux deux autres textes, nous ne les avons pas encore quel amateurisme !

    Pour un président qui prétendait respecter le Parlement, ça commence bien mal !

    Comment voulez vous travailler sérieusement quand le texte du projet de loi est publié la semaine précédent son examen en commission ? Le Parlement est réduit à une chambre d'enregistrement ...

    Au Parlement comme dans bien d'autres domaines, le changement ... c'est pour plus tard !

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  • Cérémonies du 69ème anniversaire du maquis des Confins

    Ces cérémonies se sont déroulées ce matin :

    • à la Nécropole de Morette
    • à la chapelle des Confins
    • à la stèle des Confins

    Pendant la période douloureuse qui suivi la défaite militaire de la France en 1940, puis l’invasion par les armées allemande et italienne de la zone libre, en 1942, beaucoup de patriotes refusèrent cette humiliation. Avec l’aide d’anciens cadres de l’armée dissoute et particulièrement du 27ème BCA d’Annecy, des Comités de Résistance se créèrent dans toutes les vallées.

    Les premiers Maquis de l’Armée Secrète composés de volontaires de toutes origines, et principalement de jeunes hommes réfractaires au service du Travail Obligatoire en Allemagne, imposé par le régime de Vichy, se constituèrent au début de 1943.

    Ce fut le cas du Maquis des Confins, implanté dans un chalet d’alpage. Fort de 62 Maquisards, il était organisé militairement, mais très faiblement armé. La population locale lui offrit une aide courageuse et désintéressée. Il participa, durant l’été 1943, à des opérations de réception d’armes et d’équipements par parachutages alliés, sur le plateau des Glières.

    Attaqué à l’aube du 20 août 1943 par un fort détachement de l’armée d’occupation italienne, le Maquis des Confins combattit courageusement mais succomba dans un combat inégal, infligeant cependant de sérieuses pertes à l’ennemi. Il dut se replier, perdant sur le terrain deux morts, Jacques Marchand et Patrick Verley tous deux agés de vingt ans, six blessés et vingt et un prisonnier.

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    Le Dauphiné Libéré du 22 août

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    L'Essor Savoyard du 23 août

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  • Deuxième journée aux JO de LONDRES

    Au programme de cette deuxième journée :

    • Finales du taekwondo +67 kg femmes et +80 kg hommes
    • Transport par câble Emirates Air Liner au-dessus de la Tamise
    • Visite du parc olympique
    • Athlétisme au stade olympique
    • Cérémonie des médailles au club France

     

    Photos des finales du taekwondo sur ma fiche FACEBOOK

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    Photos Emirates Air Liner sur ma fiche FACEBOOK

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    Photos du parc olympique sur ma fiche FACEBOOK

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    Ecran parc live au parc olympique :

     

    Photos des finales d'athlétisme au stade olympique sur FACEBOOK

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    La Marseillaise résonne pour Renaud Lavillenie :

     

    La finale du 4 x 100 m hommes :

    Le "god save the Queen" pour la médaille de Mo Farrah :

     

     

    Cérémonie des médailles au club France ... Julie Bresset :

    La Marseillaise à capella ... pour chaque médaille :