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loi - Page 19

  • Loi HADOPI : l'ambiguité des "communications électroniques" est levée

    Comme beaucoup, je me suis inquiété de l'insertion, par la commission des lois, des termes "communications électroniques" dans le texte de la loi Création et Internet (Hadopi). J'ai d'ailleurs déposé des amendements visant à supprimer ces mots, qui laissaient à penser que les correspondances privées seraient sous surveillance.

    Franck Riester, le rapporteur, vient de déposer un amendement de suppression de ces termes, levant ainsi clairement toute ambiguité. Il n'est plus question de surveiller les communications électroniques.

    Bien qu'opposé au texte, je reste objectif et je reconnais volontiers la parfaite bonne foi du rapporteur sur ce sujet.

    Cette réaction rapide est une bonne chose à mettre à son crédit.

  • Lionel Tardy première victime de la riposte graduée ...

    Sachant que l'examen en seconde lecture du projet de loi Création et Internet (Hadopi) reprenait aujourd'hui, je m'étais inscrit (par précaution) dès la semaine dernière auprès du groupe UMP pour intervenir lors de la DG (Discussion Générale) de cet après-midi.

    N'ayant pas de nouvelle du groupe, je me suis rapproché du service de la séance en fin de matinée, qui m'a appris que ma demande n'avais pas été retenue par le groupe UMP, faute de temps de parole suffisant (20 minutes au total pour le groupe).

    Je me suis donc fait suspendre, sans avertissement, ... ma connexion au micro de la tribune de l'Assemblée. Un avant goût de la loi Hadopi ??

    Celà préjuge mal des discussions à venir ... et j'espère que ma connexion sera rétablie sous peu (et avant le lundi 4 mai 16 heures : date d'examen des articles) pour que je puisse m'exprimer sur ce texte.

  • Présentation de la plateforme "Création Public Internet"

    Participation hier matin à la réunion de mise en place de la plateforme "Création Public Internet" organisée par UFC Que Choisir, Isoc France, la Quadrature du Net et la plateforme "Pour le Cinéma".

    Le but de cette plateforme, par opposition au texte HADOPI en cours d'examen, est de réellement lancer une réflexion globale sur l'industrie du disque et du cinéma, en préparant des Assises création et Internet pour septembre 2009.

    Les 4 axes de travail de ces assises :

    • mettre en place une rémunération équitable entre tous les artistes
    • entériner la reconaissance des échanges privés nons commerciaux
    • la non discrimination du réseau
    • meilleure intéropérabilité entre matériels/logiciels et systèmes d'exploitation

    Pour le reste, les discussions on confirmé que beaucoup d'artistes ne soutiennent pas le texte Hadopi, qui est un rendez-vous manqué. Si elle est votée, ce sera une loi qui sera ridiculisée et qui sera désastreuse en terme d'image pour le Parlement. Elle ne profitera ni aux artistes, ni aux auteurs.

    Il faut donc d'urgence trouver un nouveau modèle qui ne monte pas les uns contre les autres.

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  • Proposition de loi de clarification du droit (2ème lecture)

    Après l’examen et le vote à l’unanimité de la proposition de loi de prévention et de lutte contre l’inceste en fin d’après-midi, examen en séance de nuit de la proposition de loi de simplification et de clarification du droit et d’allègement des procédures … jusqu’à 1 heure 45 du matin.

    Particulièrement attentif à la simplification et à la clarification du droit, je suis intervenu en Discussion Générale :

    DG intervention de Lionel Tardy

    La proposition de loi n° 1554 de Jean-Luc WARSMANN, telle qu’adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale et au Sénat comprend 141 articles répartis en quatre axes :

    • Mesures de simplification en faveur des citoyens et des usagers des administrations ;
    • Mesures de simplification en faveur des entreprises et des professionnels ;
    • Mesures de simplification des règles applicables aux collectivités territoriales et aux services publics ;
    • Mesures de clarification en matière de droit pénal et de procédure pénale.

    En 1ère lecture au Sénat :

    • 71 nouveaux articles ont été ajoutés aux 80 adoptés en 1ère lecture à l’Assemblée nationale ;
    • 33 articles de la proposition ont été adoptés conformes ;
    • 18 « quasi conformes », avec seulement des modifications rédactionnelles ou de forme ;
    • 10 articles ont été supprimés, dont trois pour être déplacés dans un autre chapitre de la proposition et deux parce que la mesure qu’ils contenaient avait été, depuis la première lecture, adoptée dans un autre texte devenu définitif.

    Cette proposition de loi est importante par le nombre de ses articles mais également par la diversité des domaines de notre droit qu’elle simplifie et clarifie. Elle opère de nombreux allègements, coordinations et corrections de dispositions législatives afin d’en assurer une meilleure lecture, compréhension et efficacité.

  • La loi Hadopi inapplicable ...

    Vous connaissez ma position CONTRE le texte Création et Internet, et notamment sur son coût, sa désuétude et son inapplicabilité technique.

    Le site Bakchich.info (même si je ne partage pas toutes ses positions, loin de là) a publié une vidéo sur le projet de loi Création et Internet, qui résume parfaitement les problèmes pratiques soulevés par la riposte graduée et l'Hadopi : imparable (c'est ce que je m'évertue à expliquer depuis le début des débats dans l'hémicycle).

  • Projet de loi relatif à l'adoption

    LES CHIFFRES : 

    • 4 000 : c’est le nombre d’adoptions prononcées chaque année, alors que 28 000 familles détiennent un agrément.
    • 775 : c’est le nombre d’enfants pupilles de l’État placés en vue d’adoption en 2007.
    • 6 : c’est en moyenne le nombre d’années durant lesquelles un enfant reste confié à l’aide sociale à l’enfance avant d’être adopté.

    L’ESSENTIEL :

    • A la suite de la remise au Président de la République du rapport sur l’adoption de Jean-Marie COLOMBANI, Nadine MORANO et Rama YADE ont présenté le 27 août 2008 un plan de réforme de l’adoption, comportant un volet national et un volet international.
    • Ce plan, précisé par le comité interministériel pour l’adoption du 6 février 2009, poursuit 3 objectifs : rendre plus efficace la procédure d’agrément ; faciliter l’adoption des enfants placés en famille d’accueil ou dans des établissements ; renforcer l’accompagnement des familles, avant et après l’adoption.
    • Le projet de loi présenté mercredi 1er avril en Conseil des ministres par Brice HORTEFEUX et Nadine MORANO apporte des améliorations concrètes.
    • Ce texte n’est pas un aboutissement mais un élément d’un plan d’action pragmatique qui vise à mieux organiser le dispositif français de l’adoption.

    POURQUOI CE PROJET DE LOI ?

    • En 2007, il y avait 28 317 titulaires d’un agrément pour l’adoption. Or, cette même année, seulement 3 937 enfants ont été adoptés dont 775 en France. Et pourtant, un enfant reste en moyenne 6 ans confié à l’aide sociale à l’enfance avant d’être adopté.
    • Plusieurs raisons expliquent ces disproportions :
      • L’évolution du contexte de l’adoption internationale : les pays d’origine proposent moins d’enfants à adopter car ils privilégient leur adoption nationale. Le dispositif français de l’adoption doit s’adapter.
      • La lenteur des procédures d’acquisition du statut de pupille de l’Etat, qui permet à l’enfant de pouvoir être adopté. Or, le temps administratif n’est pas le temps de l’enfant.

    QUELLES AVANCĒES GRÂCE À CE PROJET DE LOI ?

    • Le projet de loi amène 3 améliorations importantes qui instaureront un cadre juridique plus simple et mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui :
      • La possibilité pour le ministère public de saisir le tribunal d’une demande de déclaration d’abandon, alors qu’aujourd’hui seuls les services d’aide sociale à l’enfance et la famille d’accueil ont cette faculté. Cette mesure permettra d’accélérer les procédures d’acquisition du statut de pupille de l’Etat. Le Parquet pourra s’appuyer sur les évaluations du service social à l’enfance qui devra désormais se prononcer chaque année sur l’éventuel délaissement des enfants dont il a la charge.
      • L’obligation pour les titulaires d’un agrément de confirmer chaque année leur projet d’adoption, sous peine de suppression de cet agrément : cette mesure n’est pas une sanction mais vise simplement à permettre aux services de l’adoption de se concentrer sur les familles qui ont un agrément et qui ont toujours le désir d’adopter. Certaines familles, notamment parce qu’elles ont réussi à avoir un enfant, ont toujours un agrément alors qu’elles ne veulent plus adopter.
      • Le renforcement du rôle de l’Agence française de l’adoption (AFA) : elle sera désormais habilitée à intervenir dans tous les pays et devra informer et conseiller les candidats à l’adoption, notamment sur les pays qui répondent le mieux à leur projet.
    • Enfin, le Gouvernement vient de mettre en place un portail internet (www.adoption.gouv.fr) qui permet à tous ceux qui souhaitent adopter et ne connaissent pas les démarches à suivre d’obtenir une information fiable.

    NE RISQUE-T-ON PAS DE ROMPRE TROP FACILEMENT LE LIEN ENTRE UN ENFANT ET SES PARENTS BIOLOGIQUES ?

    • Absolument pas ! La France accorde une importance primordiale au maintien du lien entre l’enfant et ses parents. Notre dispositif de protection de l’enfance est l’un des meilleurs au monde et accompagne du mieux possible les parents dans l’exercice de leurs responsabilités.
    • Les travailleurs sociaux devront chaque année évaluer le degré de délaissement de l’enfant placé en dehors de son domicile familial. Ils examineront chaque situation au cas par cas. Cet examen périodique devrait permettre de mieux détecter les situations d’abandon. S’il y a une obligation de moyens, il ne peut y avoir d’objectif chiffré.
    • Mais dans les situations où les parents se désintéressent durablement de leur enfant, il ne faut pas hésiter à favoriser l’adoption : c’est l’intérêt de l’enfant qui est en jeu. Et plus le temps passe, plus les chances pour un enfant d’être adopté diminuent.

    LE PROJET DE LOI APPORTE-T-IL QUELQUE CHOSE À L’ADOPTION INTERNATIONALE ?

    • Le projet de loi apporte des améliorations au statut de l’Agence française de l’adoption (AFA), opérateur public qui intervient au côté des opérateurs privés (Organismes Autorisés pour l’Adoption - OAA). Ensemble, ces opérateurs contribuent à la mise en oeuvre sur le terrain de la stratégie française pour l’adoption internationale, définie par le Service de l’adoption internationale du Ministère des Affaires étrangères et européennes.
    • Dans de nombreux pays où l'AFA n'est pas présente actuellement, des adoptions se font déjà soit par l'intermédiaire d’OAA, soit par des adoptants à titre individuel. L’habilitation de l’AFA dans ces pays permettra de mieux accompagner les adoptants, notamment ceux qui, autrement, ont recours aux adoptions par des démarches individuelles. L’AFA est une garantie supplémentaire pour leur démarche.
    • Enfin, la mission de conseil de l’AFA est précisée pour mieux informer les candidats sur les réalités des pays d’origine. L’agence pourra également contribuer financièrement à des micro-projets de coopération, lorsque les pays d’origine souhaitent une telle contribution pour l’autoriser à agir.
  • Réexamen de la Loi Hadopi, où en est-on ...

    Ca y est, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale, réunie exceptionnellement hier après-midi, a tranché.

    Les débats sur la loi Création et Internet reprendront le mercredi 29 avril à 16 heures 30. Pas de séance à ce sujet jeudi 30 avril, les socialistes n'ayant pas rendu la journée qui leur a été accordée pour leurs propositions de loi.

    Si l'examen n'est pas achevé (ce qui sera le cas, car le débat va être chaud), l'examen reprendra donc le lundi 4 mai à partir de 16 heures et se poursuivra les jours suivants, avec de nombreuses coupures. Ce n'est pas plus mal, cela permettra de souffler et de revenir en forme dans l'hémicycle !

    La commission des lois se réunira tout spécialement le 27 avril, pour délibérer de la version du texte qui sera proposée en seconde lecture aux députés. Le texte de départ est celui que nous avons adopté il y a même pas un mois (c'est à dire sans la double peine). J'attends de voir le texte qui sortira de la commission, car c'est sur cette base que je pourrai déposer des amendements. J'aurai la journée du mardi 28 avril pour le faire. Le gouvernement espère ainsi sans doute limiter le nombre d'amendements. Il risque d'être déçu...

    Détail intéressant, il faudra que le mardi 28 avril, après les Questions au Gouvernement (soit vers 16 H 30), l'Assemblée natinale valide par un vote le changement de calendrier (ça a du bon la réforme constitutionnelle ...). A mon avis, et contrairement à ce que pensent certains, ce sera tout sauf une formalité, malgré la forte mobilisation à prévoir de la majorité qui fera suite à la remontée de bretelles à venir, ce même mardi matin, lors de la réunion du groupe UMP à 11 H 30. 

  • Interview sur France 3

    Je suis intervenu en direct sur France 3 de 12 heures 12 à 12 heures 20, dans le cadre du journal 12/13 édition Rhône-Alpes/Auvergne.

    Sujet de l'intervention : la loi Hadopi (Création et Internet).

    Cliquez sur ce lien pour accéder à la vidéo

    (Aller directement à la 13ème minute)

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  • Hadopi, ça bouge ...

    La riposte graduée CONTRE le texte de loi Création et Internet s'organise. De nombreux sites et vidéos didactiques ou comiques fleurissent sur internet, voici quelques liens ...

    Je rappelle que je ne suis ni pour les artistes, ni contre les internautes, mais tout simplement contre (dès le début) cette loi chère, discriminatoire, obsolète,  ... et surtout inaplicable techniquement.

    www.pcinpact.com

    www.numerama.com

    www.svmlemag.fr

    www.jaimelesautistes.fr

    www.jaimelesinternautes.com

     
     
  • Hadopi, à quand un nouvel examen ?

    Le gouvernement a annoncé tout de suite après le fiasco du rejet du texte de la CMP que le texte Hadopi reviendrait en nouvelle lecture dès le 28 avril.

    Dans la réalité, même si c'est possible juridiquement, c'est politiquement quasiment impossible.

    La semaine de la rentrée parlementaire est dédiée aux initiatives parlementaires, avec un ordre du jour assez chargé. La semaine suivante est elle dédiée au contrôle, avec au programme la réforme du règlement de l'Assemblée. Le premier créneau à la disposition du gouvernement, c'est le 12 mai ... soit 3 semaines avant les élections européennes du 7 juin.

    Théoriquement, le gouvernement peut demander à ce que le texte Hadopi soit inscrit en séance publique dès le 28 avril. Mais pour cela, il faudrait l'accord de la conférence des présidents, et surtout, un vote en séance publique. Car depuis la réforme constitutionnelle, l'ordre du jour des deux semaines parlementaires est  validé en séance publique.

    Politiquement, je voit mal le gouvernement balayer d'un revers de main la réforme institutionnelle, et encore moins prendre le risque de demander aux députés de le voter en séance publique.

    Arrêtons le massacre ...

  • Interview sur Europe 1 ce midi

    Je serai interviewé en direct sur Europe 1 de 12 heures 45 à 13 heures, dans le cadre de l'émission "Le grand direct de l'info", par Jean-Marc Morandini, concernant le texte Création et Internet.

    Ecoutez en direct : www.europe1.fr

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